Dépistage du cancer chez l’homme

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame la Ministre de la Santé au sujet du dépistage du cancer chez l’homme.

Le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez les femmes. Le diagnostic précoce d’un cancer du sein ne peut se faire que grâce à la mammographie de dépistage. C’est ainsi que le Ministère de la Santé et la Caisse Nationale de Santé ont conclu ensemble un programme de dépistage du cancer qui propose à toutes les femmes de 50 à 69 ans de faire réaliser tous les 2 ans une mammographie de dépistage du cancer du sein.

Le cancer de la prostate, du testicule et celui du côlon sont les cancers les plus répandus chez les hommes. Bien que rare, le cancer du testicule par exemple est le plus fréquent chez l’homme de 15 à 35 ans. Malgré d’excellentes chances de guérison, il a un impact psychologique très profond sur l’homme du fait de sa dimension symbolique. Honte, culpabilité et anxiété s’en trouvent particulièrement amplifiées.

C’est une des raisons pour lesquelles l’Allemagne organise chaque année l’événement « l’homme et sa santé » pour rompre le tabou du cancer chez l’homme et surtout pour satisfaire le rôle de prévention.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Santé.

  • Madame la Ministre envisage-t-elle d’organiser des jours de prévention comme en Allemagne concernant le dépistage du cancer chez l’homme ?
  • Madame la Ministre n’estime-t-elle pas qu’une campagne d’information et de conseil soit nécessaire chez l’homme ?
  • Madame la Ministre envisage-t-elle de lancer un programme de dépistage du cancer chez l’homme à l’instar du “Programme Mammographie” chez les femmes ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marc Spautz

Député

Tageblatt.lu: Mini-Tripartite über Arbeitslosigkeit

23,2 Prozent der unter 25-Jährigen waren Ende Juli in der Eurozone ohne Arbeit. In Luxemburg sind es 11,2 Prozent. Rechnet man die jungen Arbeitslosen bis 29 hinzu, steigt der Anteil der jungen Erwerbslosen in diesen Altersgruppen auf 22,2 Prozent an. Im Vergleich zum Vergleichsmonat 2013 sei das eine moderate Steigerung, so Beschäftigungsminister Nicolas Schmit in seiner Antwort auf eine parlamentarische Anfrage des CSV-Abgeordneten Marc Spautz.

Mit der Jugendgarantie soll diesen jungen Erwerbslosen ein Ausweg aus dem beruflichen Nichtstun angeboten soll. Innerhalb von vier Monaten soll ihnen entweder eine Arbeitsstelle, eine Zusatzausbildung, eine Lehrstelle oder ein Praktikum angeboten werden. Die im Juni offiziell in Luxemburg gestartete Fördermaßnahme geht auf eine EU-Initiative zurück.

Schmit setzt auf die neue Kommission, um die Jugendgarantie noch zu verstärken, wobei er freimütig zugibt, dass mit ihr allein die Jugendarbeitslosigkeit nicht bekämpft werden kann. Gefordert sind eine gute Berufsausbildung, ein besserer Zugang der Jugendlichen zum Arbeitsmarkt und vor allen Arbeitsplatzschaffung.

Dynamischer Arbeitsmarkt

An letzterem mangelt es in Luxemburg nicht. Allein von Juli 2013 bis Juli 2014 stieg die Zahl der Beschäftigten um 9.193, ein Plus von 2,55 Prozent in einem Jahr. Die Schaffung neuer Stellen habe wieder an Dynamik zugenommen, so Beschäftigungsminister Schmit. Man nähert sich der 400.000 Marke. Im gleichen Zeitraum stieg die Zahl der Erwerbslosen um 1.825 an, die Arbeitslosenrate von 7 auf 7,3 Prozent. Positiv entwickelt sich auch das Angebot freier Stellen. Der wirtschaftliche Aufschwung hat demnach nicht zur Entspannung auf dem Arbeitsmarkt geführt.

Zumindest eine Erklärung ist der niedrige Ausbildungsstand der Stellensuchenden. Das wird insbesondere bei den jungen Arbeitslosen ersichtlich. 57,5 Prozent der Erwerbslosen unter 25 Jahren haben lediglich die Unterstufe der Sekundarschule oder noch weniger abgeschlossen.

Mit den akuten Problemen am Arbeitsmarkt soll sich der Ständige Beschäftigungsausschuss Anfang Oktober befassen. Als Mini-Tripartite gehören ihm Vertreter von Regierung, Gewerkschaften und Arbeitgeber an. Die Dreierkonferenz soll sich über geeignete Maßnahmen zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit einigen, so Arbeitsminister Schmit.

Cargolux – Demande de mise à l’ordre du jour

Monsieur le Président,

La présente pour vous informer que notre groupe politique souhaiterait voir convoquer une réunion jointe de la Commission du Développement Durable et de la Commission de l’Economie afin d’y discuter de la délocalisation éventuelle de certaines activités de la société Cargolux.

Il nous semble que ce dossier devrait être discuté en présence de Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures et de Monsieur le Ministre de l’Economie.

En vous remerciant d’avance, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Claude Wiseler – Président adjoint du groupe politique CSV                                   

Marc Spautz – Député

Avenir du secteur industriel au Luxembourg

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Economie, à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire et à Madame le Ministre de l’Environnement au sujet des activités d’Arcelor Mittal et du secteur industriel en général.

Monsieur le Ministre de l’Economie a toujours indiqué vouloir se battre pour une politique industrielle forte en Europe face à des géants tel Arcelor Mittal. Il se trouve maintenant que la France et la Belgique ont réussi à tirer leur épingle du jeu, tandis que le Luxembourg – à une époque où le taux de chômage continue à progresser – reste sur ses faims.

En effet, d’après le Luxemburger Wort, Arcelor Mittal aurait annoncé pour 2014 700 nouveaux recrutements sur ses sites en France. Dans cette même veine, RTL rapportait la semaine dernière qu’Arcelor Mittal aurait retenu Liège et Gand comme sites de production d’une nouvelle gamme d’aciers plus légers et plus performants pour l’industrie automobile. Rappelons à cet égard qu’au Luxembourg le site de Schifflange a récemment été mis à l’arrêt.

C’est ainsi que j’aimerais poser les questions suivantes à Madame et Messieurs les Ministres précités :

–       Le gouvernement a-t-il été au courant des plans d’Arcelor Mittal quant au lancement d’une nouvelle gamme d’aciers ? Les Ministres peuvent-ils m’indiquer pourquoi le Luxembourg n’a pas été retenu dans ce contexte comme site de production ?

–       Quels sont les constats du comité de suivi des investissements et du comité de suivi des effectifs de la sidérurgie quant aux évolutions du secteur de l’acier et des différents sites d’Arcelor Mittal au Luxembourg ? Les Ministres peuvent-ils confirmer qu’Arcelor Mittal respecte actuellement l’ensemble des engagements pris dans le cadre de Lux 2016 ? A défaut, comment le gouvernement entend-il y réagir ?

–       Alors que le Ministre de l’Economie est régulièrement en contact avec les responsables d’entreprises actives dans le secteur de l’industrie, quels sont les obstacles dont ces derniers se plaignent le plus souvent en termes de législation applicable au Luxembourg ?

–       Les Ministres estiment-ils devoir revoir le droit du travail ? Dans l’affirmative, à quel niveau ?

–       La réglementation environnementale constitue-t-elle un frein à l’implantation de nouvelles entreprises industrielles au Luxembourg  voire à leur expansion ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marc Spautz

Député