Reform vun de Gemengefinanzen : M. Spautz freet weider Präzisiounen

Réponse à la question N° 2508 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Réforme des finances communales, par Monsieur Dan Kersch, Ministre de l’Intérieur: QP 2508


Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Intérieur au sujet de la réforme des finances communales

En réponse à ma question parlementaire n°2348 du 5 septembre 2016, Monsieur le Ministre de l’Intérieur a fourni un certain nombre de détails et données aux questions demandées. Or, sur un certain nombre de points Monsieur le Ministre n’a que partiellement voire pas du tout répondu. Ainsi je me permets de répéter et de préciser les questions auxquelles le ministre a répondu de manière incomplète. Il s’agit en l’occurrence des points 6 à 11 de ma question parlementaire.

Sous prétexte que l’impôt foncier ne serait pas affecté par le projet de loi n°7036, Monsieur le Ministre n’a pas produit de tableau global de tous les revenus non affectés des communes comportant les 2 impôts communaux (ICC et IF) et le FCDF.

Un tel tableau me semble pourtant indispensable pour pouvoir calculer correctement des ratios tels que par exemple le revenu par habitant mis dans la vitrine. L’impôt foncier procure des revenus non affectés qu’on ne saurait ignorer en raison du fait qu’il est en relation avec l’étendue du territoire et l’intensité d’utilisation des terrains dans les zones urbaines d’une part et en raison de ses potentialités très divergentes d’une commune d’autre part.

Voilà pourquoi je réitère ma demande de communiquer un tableau global détaillé par commune et par tranche de revenus résultant de la modification des variables et des paramètres de ventilation aux communes, des sommes leur réservées en dehors de celles résultant de l’abolition de la contribution des communes aux frais du personnel enseignant et de leur contribution supplémentaire à la Caisse de prévoyance.

Monsieur le Ministre a fourni une liste (annexe 6.1) du nombre de salariés par commune et a indiqué que l’Administration des Contributions Directes était à l’origine de cette liste ?. Il a en plus joint une liste (annexe 6.2) de l’indice socio-économique par commune, un indice déterminé par le STATEC. Les deux séries se rapportent à l’année 2015. Les autres variables mobilisées pour redistribuer des fonds non affectés ne sont pas communiquées.

C’est pourquoi j’aimerais avoir les précisions suivantes de Monsieur le Ministre de l’Intérieur:

  • Le Ministre peut-il fournir une série de trois années au moins des nouvelles variables ainsi que les auteurs de ces variables, leur mode d’établissement et les références et cadences de leur publication ?

  • Est- ce que ces variables reposent sur une base et approche légale ou bien est-ce que ces variables sont établies pour des besoins d’études seulement ?

  • A côté des variables « indice socio-économique » et « nombre de salariés » Monsieur le Ministre peut-il également fournir une série des autres variables qu’il entend utiliser comme par exemple le nombre de logement sociaux, la population ajustée, la superficie ajustée, … avec leurs sources (les auteurs et la cadence de leur publication) et les méthodes de leur application dans le cadre de la répartition de revenus non affectés ?

  • Monsieur le Ministre peut-il expliquer sa manière (méthode) pour définir les paramètres (la pondération) de ces variables par rapport aux revenus à distribuer ?

L’abolition de la contribution des communes aux frais du personnel enseignant et la contribution supplémentaire des communes à la Caisse de prévoyance signifie pour chaque commune d’un côté une décharge en matière de dépenses obligatoires et d’un autre côté une charge supplémentaire.

  • Monsieur le Ministre peut-il me communiquer l’effet isolé par habitant des deux types de dépenses sur les différentes communes alors que cet effet est intégré dans la présentation par le Ministère des revenus par habitants après les modifications opérées. Par ailleurs Monsieur le Ministre voudra bien joindre également le tableau permettant l’établissement du montant forfaitaire en y intégrant les montants ou les modifications dont question dans sa réponse à la question parlementaire du 5 septembre 2016 ?

Monsieur le Ministre indique que pour les calculs des ratios par habitant sur base des comptes FCDF et ICC de 2015 la population la plus récente calculée par le STATEC aurait servi.

  • Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer l’année de la population de résidence la plus récente calculée par le STATEC utilisée pour les calculs ainsi que l’adresse de publication de cette statistique ?

Monsieur le Ministre a joint un tableau d’analyse des ratios par habitant et par hectare de terrain vert de 2012. Ce tableau comparatif des ratios et sous-ratios par commune constitue une analyse techniquement et scientifiquement fondée de la politique des revenus non affectés des communes. Il fait évidemment ressortir des écarts de revenus plus ou moins prononcés.

  • Monsieur le Ministre peut-il établir le tableau susmentionné pour les années 2013,2014 et 2015 afin d’avoir un vue objective sur les écarts actuels et leur évolution récente depuis 2012 ?

Quant à la dotation administrative de base variant avec le nombre de conseillers communaux, le ministre pense qu’elle n’est plus nécessaire respectivement qu’elle serait couverte par les dotations relatives à la population.

  • Monsieur le Ministre peut-il produire une statistique par commune sur les dépenses de fonctionnement exclusives de l’administration politique de la commune (du corps communal au sens de l’art 20 de la loi communale), des dépenses qui s’adapteront après chaque échéance électorale? Il s’agit notamment des dépenses pour les besoins en bureaux des élus locaux, en salles de réunion, des dépenses d’entretien et de chauffage de la mairie de base, des dépenses pour indemnités, jetons et congés politique ainsi que des dépenses pour le personnel légal de base (ne dépendant pas directement du nombre de résidents ou de hectares de terrain à savoir, le secrétaire et le receveur ainsi les ingénieurs techniciens et les urbanistes ou aménageurs avec des bureaux appropriés à partir de respectivement 3.000 et de 10.000 résidents)

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marc Spautz

Député

Neie Leitplankesystem (ETI Roller) eng Optioun fir Lëtzebuerg ?

Réponse à la question N° 2506 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant “ETI Roller System”, par Monsieur François Bausch, Ministre du Développement durable et des Infrastructures: qp-2506

Herr Präsident,

Gemäß Artikel 80 der Geschäftsordnung der Abgeordnetenkammer, bitte ich Sie, die vorliegende parlamentarische Anfrage an den Minister für Nachhaltige Entwicklung und Infrastrukturen weiterzuleiten.

Ein Unternehmen aus Südkorea hat eine neuartige Leitplanke (ETI Roller System)  entwickelt welche aus einer Stahlbarriere mit rotierenden Kunststofftonnen besteht und den Aufprall absorbiert, die Impulsenergie in Rotationsenergie umwandelt und das Fahrzeug in Fahrtrichtung ableitet. Das System kann laut Hersteller Schäden bei Unfällen minimieren und dadurch eventuell sogar Leben retten. In Südkorea ist das System bereits auf diversen Straßen im Einsatz und es hat auch in Europa bereits einen Zulassungstest bestanden.

Vor diesem Hintergrund möchte ich folgende Fragen an den Minister für Nachhaltige Entwicklung und Infrastrukturen stellen:

  • Kennt der Minister das ETI Roller System?
  • Wenn ja, hat der Minister Informationen bezüglich der Kosten gegenüber herkömmlichen Leitplanken?
  • Wäre eine Testphase auf einer Strecke in Luxemburg für den Minister vorstellbar?

 

Es zeichnet hochachtungsvoll,

Marc Spautz

Abgeordneter

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Wou ass de Projet „Espace seniors“ zu Rëmeleng drun ?

Réponse à la question N° 2499 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Espace seniors à Rumelange, par Madame Corinne Cahen, Ministre de la Famille et de l’Intégration, Monsieur François Bausch, Ministre du Développement durable et des Infrastructures: qp-2499


Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame la Ministre  de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région et à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures au sujet de l’Espace seniors à Rumelange.

Dans la mesure où le Centre intégré pour personnes âgées (CIPA) à Rumelange ne répond plus aux besoins actuels, son gestionnaire SERVIOR avait présenté, il y a quelques années, un projet pour transformer l’ancienne maison de retraite en un Espace seniors. Un complexe était annoncé qui réunirait en un seul lieu trois formes d’hébergement distinctes. Dans la réponse à la question parlementaire n°2067, Madame la Ministre fait remarquer que « [a]ctuellement, la suite du projet est suspendue du fait qu’il existe des situations litigieuses avec le bureau d’architectes ».

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région et à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures:

  • Madame la Ministre, peut-elle nous renseigner sur l’état actuel de ce dossier ?
  • Est-ce que les différends avec le bureau d’architectes ont été réglés ?
  • Dans l’affirmative, quand est-ce que la phase de construction va démarrer ?
  • Quelle sera la durée probable des travaux de construction ?

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

 

 

 

 

 

 

Marc Spautz

Député

 

Wéi dacks huet den Inspectorat du travail bei Sträitfäll op der Aarbecht eng Mediatioun gemaach ?

Réponse à la question N° 2502 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Médiation informelle, par Monsieur Nicolas Schmit, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire: qp-2502


Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire au sujet de la médiation informelle.

Il résulte de l’article L. 614-2 du Code du travail que « les membres de l’inspectorat du travail assument une fonction de médiation informelle pour tout litige individuel du travail ».

C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Monsieur le Ministre dispose-t-il de statistiques à ce sujet ?
  • Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer à combien de reprises les membres de l’inspectorat du travail ont été sollicités en vue d’une médiation informelle en matière de litiges individuels du travail au cours des cinq dernières années ?
  • Combien de litiges individuels du travail ont pu être dénoués suite à une médiation informelle des membres de l’inspectorat du travail au cours des 5 dernières années ?
  • Monsieur le Ministre peut-il par ailleurs me fournir des données chiffrées sur le type de litiges du travail concernés?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

 

Marc Spautz

Député

 

Bei der Regierung ass ee Paradigmewiessel festzestellen

D’CSV Fraktioun hat d’Press invitéiert fir iwwert déi wichteg Dossieren fir déi nei Chambersessioun ze schwätzen. De Fraktiounschef Claude Wiseler ass awer och op de Paradigmewiessel an der Regierung agaangen, deen ënnert anerem beim Budget festzestellen ass. Kritik gouf et och um Congé parental, deem sougenannten Zukunftsdësch, wou d’CSV aner Virschléi gemaach huet ob déi d’Regierun awer net agaangen ass.
Hei kënn der ee Resumé vun der Pressekonferenz kucken :

No der Demissioun vum Direkter vum LIST : Wat sinn d’Grënn an erfëllt de LIST seng Missiounen ?

Réponse à la question N° 2468 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député, Madame Martine Hansen, Députée concernant Départ du directeur général du Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST), par Monsieur Marc Hansen, Ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche: qp-2468


 

Monsieur le Président,

Par la présente nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche relative au départ du directeur général du Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST).

Dans un communiqué de presse relayé avant-hier par paperjam.lu, le conseil d’administration du LIST a annoncé que Monsieur Gabriel Crean n’occupait plus le poste de CEO du LIST. Alors que Monsieur Crean n’était arrivé au LIST qu’en mai 2015, son départ a de quoi étonner.

C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Selon Monsieur le Ministre, le LIST accomplit-il les missions qui lui sont dévolues de manière satisfaisante ? A quel niveau le LIST doit-il faire des efforts ?
  • Le départ de Monsieur Crean était-il programmé ?
  • Quelles sont les raisons ayant motivé le départ de Monsieur Gabriel Crean du LIST? Son départ est-il lié à des dissonances avec les membres du conseil d’administration du LIST? Quid de l’accord de coopération qui a été signé cette semaine entre le LIST et le CEA Tech ?
  • Quand le personnel du LIST a-t-il été informé du départ de Monsieur Crean ?
  • Y a-t-il eu depuis le départ de Monsieur Crean du LIST d’autres changements au niveau du personnel ? Lesquels ?
  • La procédure de recrutement d’un nouveau directeur général a-t-elle déjà été lancée ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Marc Spautz

Député

Martine Hansen
Députée

 

10 Doudeger bei Aarbechtsaccidenter bis elo dëst Joer : Wéi gesäit et mat Preventioun, Enquêten a Plainten aus ?

Réponse à la question N° 2460 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Inspection du Travail et des Mines (ITM), par Monsieur Nicolas Schmit, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire: qp-2460


Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire concernant l’Inspection du Travail et des Mines (ITM).

Il y a quatre jours RTL rapportait qu’au cours de l’année 2015, « la sécurité au travail avait recensé pas moins de 27.000 accidents du travail, dont 11 mortels. » Au mois d’octobre de l’année 2016, on dénombrait déjà 9 accidents mortels, faisant en tout 10 morts.

L’article de RTL en question conclut comme suit : « Si l’on compare les chiffres de l’année 2015 à ceux de cette année, on constate que les accidents semblent se multiplier. Des chiffres qui inquiètent et qui remettent en cause les mesures de sécurité mises en place sur les nombreux chantiers en cours au Luxembourg. »

C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Face à ce bilan, Monsieur le Ministre estime-t-il que l’Inspection du Travail et des Mines a failli dans sa mission visant à contribuer au développement d’une culture de prévention et de coopération en matière de conditions de travail, qui englobent la santé, la sécurité et l’hygiène du salarié ?
  • Monsieur le Ministre peut-il par ailleurs m’indiquer comment les effectifs de l’ITM ont évolué depuis avril 2015 ?
  • Quant au département Accidents, Enquêtes et Conseil (AEC),
  • Monsieur le Ministre peut-il m’informer d’éventuels retards qu’accuse ce département dans le traitement des enquêtes d’accidents du travail ? Si retard il y a, combien de dossiers sont concernés ?
  • Monsieur le Ministre peut-il m’informer si ce département a également pour mission d’agir de manière proactive sur les chantiers de construction ? Dans l’affirmative, combien de telles enquêtes ont été menées depuis la création de ce département ?
  • Combien d’agents opérationnels travaillent actuellement pour le département ?
  • Monsieur le Ministre peut-il m’informer si depuis la création de ce département le nombre d’inspecteurs de travail affectés à ce service a augmenté ou baissé ? Si baisse il y a, quelles en sont les raisons ?
  • Quant au département Inspections, Contrôles et Enquêtes (ICE),
  • Monsieur le Ministre peut-il m’informer s’il existe un retard dans le traitement des plaintes des administrés ? Dans l’affirmative, combien de dossiers accusent un tel retard ?
  • Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer combien de dossiers ont été clôturés depuis la création du département ICE ?
  • Combien de plaintes ont donné lieu à une visite d’entreprise ?
  • Combien de visites d’entreprises le personnel de l’ICE a-t-il effectué motu proprio?
  • Combien d’agents du département ICE sont actuellement opérationnels ?
  • Depuis la création du département ICE, le nombre d’inspecteurs affectés à ce service a-t-il augmenté ou baissé ? En cas de baisse, combien d’agents de moins comptent le département ICE actuellement ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marc Spautz

Député

 

Revitalisierung der politischen Debatte

Marc Spautz_169Die Politik tut sich schwer damit, wirksame Rezepte gegen die Politikverdrossenheit zu finden. Die Zahl der Bürger wächst, die beklagen, dass die Politik nicht wirksam handelt, dass Politiker sich zusehends von der Lebenswirklichkeit der Menschen entfernen und daran scheitern, Probleme zu lösen.

Hier ist es wichtig, Abhilfe zu leisten und wieder ein positives Bild der Politik zu vermitteln. Es gilt, dass wir uns gemeinsam um die Revitalisierung einer breiten politischen Debatte bemühen. In dieser Debatte müssen wir die Europapolitik, nationale Politik und Kommunalpolitik zur Sprache bringen. Wir müssen verdeutlichen, dass es sich nicht um voneinander getrennte politische Sphären handelt, sondern alle Politikebenen sich überschneiden und gegenseitig beeinflussen.

Ein Beispiel hierfür ist die Klimapolitik: Das Klimaschutz-Abkommen von Paris wurde von der Europäischen Union im Namen aller Mitgliedsstaaten ausgehandelt. Die Politik in den einzelnen Staaten setzt den Rahmen für Klimaschutzmaßnahmen auf nationaler Ebene. Die Politik auf kommunaler Ebene handelt vor Ort mit konkreten Projekten.

Die Revitalisierung der politischen Debatte stellt die Politik und besonders politische Parteien vor die Herausforderung, deutlich zu machen, wer an welcher Stelle was bewegt und bewirken kann. Wir müssen wieder ein positiveres Bild von Politik präsentieren, in dem erkennbar wird, wie konkrete politische Arbeit auf Sachfragen die Lebenswirklichkeit der Menschen zum Besseren ändert. Die Voraussetzung dafür ist, dass die politisch Handelnden auf die Bürger zugehen, ihnen zuhören und sich mit ihren Problemen auseinandersetzen. In diesem Sinne ist Politik in erster Linie das beharrliche Arbeiten auf Sachdossiers und nicht die Präsenz auf Generalversammlungen und Volksfesten.

Die größte Gefahr für jede Demokratie ist, dass ein wachsender Teil der Bevölkerung überhaupt keine Erwartungen mehr an die Politik hat, weil er davon ausgeht, dass die Politik ihm sowieso nicht bei seinen Problemen hilft. Eine solche Entwicklung hat das Potenzial für eine soziale und politische Radikalisierung, die Wasser auf die Mühlen von populistischen Parteien ist.

Auch Politiker sind nur Menschen und machen Fehler. Es ist aber falsch, daraus zu verallgemeinern, dass Politik insgesamt ein Übel ist und allen Politikern pauschal zu unterstellen, dass ihnen persönliche Interessen wichtiger wären als das Allgemeinwohl.

Und um gerade mit diesem falschen Eindruck aufzuräumen, müssen wir uns darum bemühen, engagierte Bürgerinnen und Bürger zur aktiven politischen Mitarbeit zu bewegen. Auch mit Blick auf die Gemeinderatswahlen in einem Jahr.

Gleichzeitig müssen wir darauf achten, dafür Personen aus allen Schichten anzusprechen. Alle sozialen Milieus, Altersgruppen, Luxemburger und Nicht-Luxemburger, Frauen und Männer müssen mit fachlich und sozial kompetenten Vertretern an der politischen Entscheidungsfindung teilnehmen. Das ist das Kernstück einer lebendigen Demokratie und die wichtigste Voraussetzung für die Revitalisierung der politischen Debatte.

Parteien und Politiker können auf eine feste Akzeptanz in der Bevölkerung nur zählen, wenn sich alle Bürger, unabhängig von ihrem „Background“ in den Parteien und Politikern wiedererkennen.

Der Zulauf, den populistische Parteien in einer Reihe von Ländern haben, hat eben auch damit zu tun, dass sich ganze soziale Gruppen mit ihren Anliegen und Sorgen nicht mehr in den etablierten Parteien vertreten fühlen.

Auch das politische System in Luxemburg ist gegen diesen besorgniserregenden Trend nicht immun. Es ist eine gesamtgesellschaftliche Aufgabe ihn umzukehren. Besonders aber ist es die gemeinsame Aufgabe aller Politiker und Parteien, die an kompromissfähigen Problemlösungen im Interesse der Menschen interessiert sind.

Marc Spautz
Abgeordneter und CSV-Parteipräsident

Quelle: “d’Lëtzebuerger Land” (07/10/2016)

Lëtzebuerg ass méi

Marc Spautz_169Nachdem die CSV im Frühjahr die Idee aufwarf, eine umfassende und strukturierte Diskussion über die zukünftige Entwicklung des Landes zu organisieren und zu prüfen, welche Alternativen es zum 1,1-Millionen-Einwohner-Staat gibt, war die Reaktion der Regierung heftig und überzogen.

Sowohl der Premierminister, der Vizepremierminister und besonders der Nachhaltigkeitsminister lehnten den Vorschlag ab, ohne sich zuvor die Mühe zu machen, sich auf eine seriöse Weise damit auseinanderzusetzen.

Zur Erinnerung: Was war das Anliegen der CSV? Vor dem Hintergrund einer dynamischen demographischen und wirtschaftlichen Entwicklung sollte ein Zukunftstisch mit den Sozialpartnern und der Zivilgesellschaft organisiert werden, an dem auf eine transparente und geordnete Weise über die Entwicklungsperspektiven des Landes diskutiert wird und unterschiedliche Handlungsoptionen auf den Tisch kommen. Die Dringlichkeit des Zukunftstischs geht aus den Zahlen hervor. Allein 2015 betrug das Bevölkerungswachstum 14.000 Personen und es wurden über 10.000 neue Arbeitsplätze geschaffen.

Die Zivilgesellschaft, die Sozialpartner, Experten und Politik sollten sich am Zukunftstisch auf Augenhöhe begegnen und als gleichberechtigte Diskussionspartner über die Problemstellungen diskutieren, die sich bei der Entwicklung des Landes stellen. Am Zukunftstisch sollten landesplanerische, soziale, umweltpolitische und wirtschaftliche Aspekte der Entwicklungsdynamik vernetzt analysiert werden, um auf einer wissenschaftlich fundierten Basis gemeinsam wahrscheinliche Zukunftsszenarien zu entwerfen.

Nicht mehr und nicht weniger !

Doch die Regierung blockte die Initiative der CSV mit Polemik und einem gehörigen Schuss Arroganz ab.

Kehrtwende der Regierung

Über den Sommer setzte dann die völlige Kehrtwende ein: Mit der gleichen Vehemenz mit der vor allem der Nachhaltigkeitsminister den Zukunftstisch ablehnte, fördert die Regierung ihn nun. Es ist nur schade, dass die Regierung für ihren Meinungswandel sechs Monate gebraucht hat, sechs wertvolle Monate, die nutzlos verloren gingen.

Denn die zentralen Fragen sind die gleichen wie sie von der CSV bereits zu Anfang des Jahres aufgeworfen wurden:

Wie ist es mit der Verkehrsinfrastruktur?

Die Verkehrsprobleme werden weiter ausarten, wenn das Wachstum, dem sich die Regierung mit ihrer kurzsichtigen Finanz- und Haushaltspolitik alternativlos verschrieben hat, tatsächlich eintritt. Die Verkehrsüberlastung ist dabei bereits heute Realität. Sie droht zu einem Standortnachteil zu werden, wenn Lieferketten nicht mehr funktionieren, Kunden im Stau stehen und die Grenzgänger, auf deren Arbeitskraft wir angewiesen sind, unser Land meiden, weil der Weg zur Arbeit, bzw. die Heimfahrt einen zu großen Zeitverlust darstellt. So müssen Grenzpendler z.B. von Trier oder Thionville für die tägliche An- und Rückfahrt über drei Stunden berechnen und das mit weiter ansteigender Tendenz.

Die richtigen Fragen stellen

Auch wenn der Öffentliche Transport weiter nach Kräften ausgebaut wird, so wird parallel auch der Individualverkehr zunehmen. Wir kommen in diesem Zusammenhang nicht am weiteren Ausbau des Straßennetzes vorbei. Besteht die Möglichkeit, die Kapazitäten des Autobahnnetzes auszubauen (sowohl für den Individualverkehr als auch für den Öffentlichen Transport)? Wem gehören die Trassen entlang der Autobahnen? Dem Staat oder wie sind die Besitzverhältnisse? Hier müssen wir heute die richtigen Fragen stellen.

Wie verhält es sich vor dem Hintergrund der demographischen Entwicklung mit der zukünftigen Gesundheitsversorgung und den Krankenhaus- und Pflegeinfrastrukturen?

Der Bevölkerungszuwachs mit der sich verändernden Altersstruktur und mehr älteren Menschen stellt das Gesundheitswesen vor neue gewaltige Herausforderungen. Der Bedarf an Gesundheitsleistungen sowie der Infrastrukturbedarf werden stark ansteigen.

Auch hier braucht es eine Gesamtstrategie, die auf der Grundlage von mittel-und langfristigen Entwicklungsszenarien erstellt wird. Der Spitalplan liefert auf eine Reihe von Fragen Antworten, aber es bleiben auch noch Fragen offen. Das übergeordnete Ziel muss dabei ein doppeltes sein: Zum einen eine flächendeckende, patientennahe und hochwertige Gesundheitsversorgung, die weiter höchste Qualitätsstandards sichert zum anderen muss der allgemeine Zugang zu den gleichen Gesundheitsleistungen gewährleistet und jedes Abgleiten in eine Zwei-Klassen Medizin verhindert werden.

Und es reicht nicht aus, um die langfristige Finanzierung einer  zusehends kostspieligen Gesundheitsversorgung zu sichern (bei einer wachsenden Bevölkerung und einem größeren Anteil älterer Menschen), ausschließlich auf mehr Beitragszahler in die Sozialkassen zu setzen.

Vorsorge und Prävention müssen die besonderen Schwerpunkte der Gesundheitspolitik werden.

Ein weiterer wichtiger Ansatz ist der Ausbau der ambulanten Behandlung, ohne dass dies zu Lasten der Patienten sein darf oder zu einer Überbelastung der ambulanten Pflegedienste führt.

Auch hier kann die Politik nicht allein entscheiden, sondern sie muss sich mit allen Akteuren konzertieren: Dem im Gesundheitswesen tätigen Personal, den Krankenhausbetreibern, den Interessenvertretern der Patienten sowie den Sozialpartnern.

Eine dritte maßgebliche Frage lautet, wie die angespannte Situation auf dem Wohnungsmarkt entschärft werden kann.

Es ist der aktuellen Regierung nicht gelungen, die Kostenspirale auf dem Wohnungsmarkt zu brechen, trotz der gerade in diesem Zusammenhang besonders vollmundigen Versprechen bei Regierungsantritt. Die Schere am Wohnungsmarkt öffnet sich weiter. Das Bevölkerungswachstum setzt voraus, dass jedes Jahr rund 6.500 Wohneinheiten errichtet werden. Zurzeit werden aber nur 3000 fertiggestellt.

Hier muss vordringlich die administrative Vereinfachung kommen, die ebenfalls von Rot, Blau und Grün großspurig angekündigt wurde. Weil eine einzelne Genehmigung fehlt, verzögert sich oft die Baulanderschließung oder es stellt sich heraus, dass die existierenden Kanalinfrastrukturen und Kläranlagenkapazitäten unzureichend sind und erst nach neuen langwierigen Genehmigungsprozeduren angepasst werden können.

In den 90er Jahren ist zu einem Moment die Idee aufgekommen auf Nossbierg eine neue Ortschaft zu schaffen, diese Idee wurde in der Folge wieder fallen gelassen. Aber wäre das vielleicht heute eine Idee, die wieder aufgegriffen wird, um an einem geeigneten Ort eine neue Ortschaft zu konzipieren und zu bauen? Eine neue Ortschaft, in der die notwendigen sozialen Infrastrukturen und Geschäfte von Anfang an mitgeplant werden, in der alle Bauten den erforderlichen Klimaschutz- und Umweltstandards entsprechen und in welcher der Öffentliche Transport von Anfang an Vorrang vor dem Individualverkehr hat.

Auch diese Idee würde zweifellos nicht allein die Schieflage am Wohnungsmarkt beseitigen. Sie könnte aber vielleicht den Trend, dass Wohnen im Vergleich zu den anderen Lebenshaltungskosten zusehends teurer und für viele Familien unfinanzierbar wird, in einer ersten wichtigen Etappe bremsen. Sie könnte uns den notwendigen Atem verschaffen, eine unhaltbare Situation – nämlich dass Wohnen in Luxemburg zu einem Luxus wird – Schritt für Schritt zu beseitigen. Wie gesagt: Zauberlösungen um die Probleme am Wohnungsmarkt über Nacht verschwinden zu lassen, gibt es nicht. Aber es gibt die Möglichkeit, durch beharrliches ziel- und resultatorientiertes Arbeiten den Negativtrend umzukehren.

Auch hier muss die Politik auf die Problemlösungskompetenz von anderen Partnern zurückgreifen, die oft durchdachte Modelle ausgearbeitet haben, aber in den Ministerien und Verwaltungen nicht durchdringen weil diese im Korsett des politischen Tagesgeschäfts und einer bürokratischen Überregulierung gefangen sind.

Verkehrsinfrastruktur, Gesundheitsversorgung Wohnungsbau … das sind nur drei Beispiele, wo die verantwortlichen Politiker endlich über ihren Schatten springen müssen und unvoreingenommen den Erfahrungsschatz der Zivilgesellschaft, von Unternehmen, Gewerkschaften, Experten und engagierten Bürgern nutzen müssen.

Diskussion zwischen gleichberechtigten Partnern

Was es braucht, ist eine Diskussion auf Augenhöhe, ohne dass die politisch Verantwortlichen die Schlussfolgerungen bereits in der Schublade haben.

Und genau das stört in der aktuellen Diskussion. Es ist die Regierung und insbesondere der Nachhaltigkeitsminister der alles bestimmt: den Zeitplan (nachdem er sehr lange auf der Bremse stand), die Tagesordnung, den Diskussionsrahmen und den Teilnehmerkreis.

Das ist eine von oben orchestrierte Scheindebatte, ein Publicity Event aber keine öffentliche Diskussion zwischen gleichberechtigten Partnern in der sich neue Ideen entfalten können.

Neue Ideen, die wir übrigens auch brauchen zur nachhaltigen Ausrichtung und finanziellen Absicherung des sozialen Netzes. Wir sollten die zurzeit gute Konjunktur nutzen, um in Ruhe und durchdacht die langfristige Gestaltung unseres sozialen Netzes zu planen. Ein forciertes Wachstum ist auch hier keine dauerhafte Lösung.

Mit einigen Diskussionsrunden, ausgewählten Gesprächspartnern und einer fest geschnürten Tagesordnung ist es nicht getan. Kreativität und Kompetenz limitieren sich nicht auf einige wenige Regierungsmitglieder, Interessenvertreter und Fraktionsvorsitzende, die zuvor gnädig vom Minister ausgewählt wurden.

Das ist nicht der Zukunftstisch, den das Land braucht.

Lëtzebuerg ass méi!

Marc Spautz, CSV-Parteipräsident, Abgeordneter

(Quelle: Luxemburger Wort 01/10/2016)