Kritt d’Renovatioun vum Lycée Hubert Clement Retard ?

Réponse à la question N° 2969 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Lycée Hubert Clément d’Esch-sur Alzette, par Monsieur François Bausch, Ministre du Développement durable et des Infrastructures, Monsieur Claude Meisch, Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse: QP 2969

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 81 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question URGENTE à Monsieur le Ministre de l’Education nationale et à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures au sujet du Lycée Hubert Clément d’Esch-sur-Alzette (LHCE).

Selon un article du « Luxemburger Wort » en date du 08 mai 2017, la réouverture du Lycée Hubert Clément, prévue pour la rentrée 2017/2018, sera de nouveau retardée de plusieurs mois.

Dans la mesure où les travaux de rénovation du Lycée devront alors seulement être achevés pour décembre 2017, le retard aura des conséquences sur l’organisation du premier trimestre de la prochaine rentrée scolaire. Les élèves du LHCE devront encore rester un trimestre dans le bâtiment Victor Hugo. Or, il est à rappeler que des classes supplémentaires de l’Ecole internationale de Differdange (EIDD) devraient fonctionner dès 2017-2018 dans le même bâtiment Victor Hugo.

Selon nos informations, la direction et les enseignants du LHCE n’ont pas été informés ni du report de l’ouverture du Lycée, ni de l’organisation du premier trimestre.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse et à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures :

  • Messieurs les Ministres peuvent-ils me confirmer ces informations ?

  • Pourquoi les travaux de rénovation du Lycée ont-ils autant de retard ?

  • Les Ministères concernés ont-ils informé la direction du Lycée du retard de la réouverture du Lycée ?

  • Monsieur le Ministre de l’Education a-t-il informé la direction et les enseignants du Lycée sur le déroulement de l’organisation du premier trimestre de l’année scolaire 2017/2018 pour les élèves du LHCE ?

  • Comment sera organisé le premier trimestre en question ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marc Spautz

Député

 

Nom Austrëtt vu Groussbritannien aus der EU. Wéi ginn d’Sëtz am Parlament verdeelt ?

Réponse à la question N° 2953 (Question écrite) de Monsieur Laurent Mosar, Député, Monsieur Marc Spautz, Député concernant Redistribution des sièges britanniques dans le Parlement européen, par Monsieur Jean Asselborn, Ministre des Affaires étrangères et européennes: QP 2953

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes au sujet de la redistribution des sièges britanniques dans le Parlement européen.

Selon un article du quotidien anglais « The Telegraph » publié le 28 avril 2017, l’Italie aurait suggéré dans le cadre du Conseil des Affaires générales du 27 avril de réattribuer les 73 sièges britanniques au Parlement européen, suite au départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, sur la base d’une liste de candidats transnationale à élire dans une circonscription européenne unique.

C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes :

  • Monsieur le Ministre est-il au courant de l’idée proposée par l’Italie concernant l’attribution des 73 sièges au Parlement européen après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ?
  • Dans l’affirmative, quelle est la position du Gouvernement luxembourgeois ?
  • Comment le Gouvernement se positionne-t-il, le cas échéant, par rapport à une liste de candidats transnationale à élire dans une circonscription européenne unique ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

 

Laurent Mosar                                               Marc Spautz
Députés

Organisatioun vun der Aarbechtszäit : Wéi gesäit et den Ament an de Kollektivverträg aus ?

Réponse à la question N° 2911 (Question écrite) de Monsieur Aly Kaes, Député, Monsieur Marc Spautz, Député concernant Rapports collectifs du travail, par Monsieur Nicolas Schmit, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire: QP 2911

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale concernant les rapports collectifs du travail.

Dans le contexte des discussions en cours sur l’organisation future du temps de travail, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Combien de conventions collectives en vigueur accordent aux salariés concernés plus de 25 jours de congé annuel payé ? Combien de conventions collectives comportent des jours additionnels par rapport aux 10 jours fériés légaux ? Combien de conventions collectives prévoient plus de 25 jours de congé annuel payé et des jours en sus des jours fériés légaux ? Monsieur le Ministre peut-il nous fournir ces informations par branche ? Combien de salariés (féminin et masculin) profitent à chaque fois de ces jours de congé supplémentaires ?
  • Combien de conventions collectives stipulent une durée hebdomadaire de travail en-dessous de 40 heures ? Monsieur le Ministre peut-il nous fournir ces informations par branche ? Combien de salariés (féminin et masculin) bénéficient d’une durée hebdomadaire de travail inférieure à 40 heures ?
  • Combien de conventions collectives prévoient la conclusion d’accords subordonnés portant sur l’aménagement de la durée de travail ? Monsieur le Ministre peut-il nous fournir le contenu de ces accords subordonnés en termes d’aménagement du temps de travail ? Combien de salariés (féminin et masculin) sont concernés par ces accords subordonnés ?
  •  Qu’en est-il des accords en matière de dialogue social interprofessionnel ou des accords d’entreprise ?
  • Combien de conventions collectives stipulent des périodes de référence au-delà d’un mois ? Monsieur le Ministre peut-il nous fournir ces informations par branche et le nombre de salariés (féminin et masculin) concernés à chaque fois ?
  • Combien d’accords (hors conventions collectives) contiennent actuellement déjà des périodes de référence ? Quels sont ces accords et quelles sont les périodes de référence y prévues ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Ali Kaes

Député

Marc Spautz

Député

 

Prozedural Garantien am Strofprozess : Wéi gesäit et mat der Formatioun aus ?

Réponse à la question N° 2902 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Garanties procédurales en matière pénale, par Monsieur Etienne Schneider, Ministre de la Sécurité intérieure, Monsieur Félix Braz, Ministre de la Justice:QP 2902

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure et à Monsieur le Ministre de la Justice concernant les garanties procédurales en matière pénale.

La loi du 8 mars 2017 renforçant les garanties procédurales en matière pénale présente un énorme défi non seulement pour les autorités judiciaires, mais également pour les agents de police appelés à appliquer  ladite loi.

Dans son avis du 2 juin 2015 relatif au projet de loi n°6875 (devenu la loi du 8 mars 2017 précitée), le Conseil d’Etat avait d’ailleurs relevé que :

« Si l’on veut éviter l’écueil de freiner, voire de bloquer, le déroulement des procédures pénales, l’application des nouvelles règles ne peut être assurée que par un respect scrupuleux à tous les stades de la procédure des nouvelles dispositions, un effort accru de formation des intervenants, la mise en place de mécanismes et de procédures internes aux services concernés et la coopération de bonne foi de tous les acteurs concernés. »

Au vu de ce qui précède, j’aimerais poser la question suivante à Monsieur le Ministre :

  • Monsieur le Ministre peut-il nous confirmer que des formations en la matière ont été proposées aux agents de police ?
  • Qu’en est-il d’éventuelles formations au niveau de la magistrature ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

 

Marc Spautz

Député

 

Strukture fir Flüchtlingen : Wéi geet et weider mat de POS’en ?

Réponse à la question N° 2780 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Structures provisoires d’accueil pour réfugiés, par Monsieur François Bausch, Ministre du Développement durable et des Infrastructures: QP 2780


Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures concernant les structures provisoires d’accueil pour réfugiés.

Pour faire face à la crise des migrants, le gouvernement avait identifié en septembre 2015 plusieurs communes pouvant accueillir des structures provisoires d’accueil pour réfugiés. Des projets de plans d’occupation du sol (POS), instrument de l’aménagement du territoire à disposition du gouvernement, ont par la suite été décidés à Diekirch, Steinfort, Mamer, Junglinster et à Marnach.

C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Y a-t-il d’autres sites pouvant faire l’objet d’un POS qui ont été proposés au gouvernement ? Si oui, lesquels ?
  • Sur base de quels critères, le gouvernement a-t-il retenu les sites susmentionnés ? Pourquoi les autres sites n’ont pas été retenus ?
  • Le gouvernement entend-il lancer d’autres POS ? Sur quels sites ?
  • En ce qui concerne les POS en procédure et qui ont pâti ou risquent de pâtir notamment pour des vices de procédure, existe-t-il des arguments juridiques fondés s’opposant à la reprise de ceux-ci ? Etant donné qu’il s’agit de sujets d’importance nationale, quelles raisons amènent le gouvernement à abandonner lesdits POS voire de changer de procédure ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

 

Marc Spautz

Député

 

Wéivill Personalvertriedunge ginn et bei der ITM a ginn et Restriktiounen ?

Réponse à la question N° 2708 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Associations professionnelles de l’Inspection du travail et des mines (ITM), par Monsieur Nicolas Schmit, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire: QP 2708


Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire concernant les associations professionnelles de l’Inspection du Travail et des Mines (ITM).

Le statut général des fonctionnaires de l’Etat dispose que les fonctionnaires jouissent de la liberté d’association. Ces associations professionnelles ont alors pour but la défense des intérêts professionnels du sous-groupe de traitement pour lequel il est représentatif et au nom duquel il agit. En cas de pluralité d’associations dans une même administration, leurs comités respectifs formeront la représentation du personnel.

C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Combien d’associations professionnelles agréées l’ITM compte-t-elle actuellement ? Lesquelles ?
  • Le nombre d’associations professionnelles a-t-il évolué depuis 2013 ? Combien de personnes sont actuellement membres de ces associations ?
  • Alors que l’article 36 de la loi modifiée fixant le statut général des fonctionnaires de l’Etat dispose que « Aucun fonctionnaire ne peut être empêché d’accepter un mandat au sein de la représentation du personnel, ni être restreint dans sa liberté d’y exercer sa mission, ni être lésé dans ses droits statutaires pour ces motifs. », Monsieur le Ministre peut-il confirmer que les associations professionnelles de l’ITM ne sont soumises à aucune restriction ou lésion de ce type ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

 

Marc Spautz

Député

 

Problemer fir onofhängeg Infirmièrë mat neier Nomenclature ?

Réponse à la question N° 2694 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Soins à domicile, par Monsieur Romain Schneider, Ministre de la Sécurité sociale: QP 2694

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale concernant les soins à domicile.

Dans une lettre de lecteur, une infirmière qui exerçait jusqu’à cette année à titre indépendant déplorait devoir arrêter son activité en raison de la nouvelle nomenclature des actes et services entrée en vigueur au 1er janvier 2017. A la différence des changements intervenus au niveau des modifications de prise en charge dans le cadre de la kinésithérapie, aucune lettre n’a été communiquée aux patients concernant les autres changements à venir.

C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Quels sont les changements en termes de nomenclature intervenus au 1er janvier 2017 impactant directement les infirmiers agissant à titre indépendant ?
  • Monsieur le Ministre avait-il connaissance des difficultés auxquelles il allait exposer les infirmières/infirmiers agissant à titre indépendant ?
  • Monsieur le Ministre dispose-t-il d’informations relatives à d’éventuels arrêts d’activité d’infirmières/infirmiers exerçant à titre indépendant ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

 

Marc Spautz

Député

 

Reform vun de Gemengefinanzen : Fro no méi detailléierten Tableauen

Réponse à la question N° 2689 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Réforme des finances communales, par Monsieur Dan Kersch, Ministre de l’Intérieur: QP 2689

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Intérieur au sujet de la réforme des finances communales.

En réponse à ma question parlementaire n°2508 du 27 octobre 2016, Monsieur le Ministre de l’Intérieur a fourni le 9 janvier 2017 les précisions aux questions auxquelles il avait répondu de manière incomplète dans sa réponse du 10 octobre 2016 à la n°2348 du 5 septembre 2016.

Ainsi, Monsieur le Ministre a joint en annexe de la réponse à la question parlementaire n°2508 un tableau global des revenus non-affectés des communes FCDF, ICC et IF des années 2013 et 2014 et FCDF, ICC de l’année 2015 sachant que les chiffres de l’IF du compte 2015 ne sont pas encore disponibles.

Ces tableaux étaient censés représenter l’analyse des revenus non affectés selon le schéma de 2012 joint par le Ministre à sa réponse à la question parlementaire n°2348. Or, même en l’absence de toute illustration des variables ayant servi au calcul des ratios à savoir la population (nombre de résidents) et la superficie verte (nombre d’hectares) ainsi que l’absence de toute indication sur le total des revenus non affectés analysés il semble que l’impôt foncier n’a pas été intégré dans l’analyse. Figurant d’abord dans le total à analyser (FCDF+ICC+IF) il a même été écarté du total (FCDF+ICC) pour l’analyse de sorte que les tableaux des années 2013 et2014 ne sont pas comparables au tableau de 2012.

Voilà pourquoi je réitère ma demande précédente (question parlementaire n° 2348) de fournir des tableaux comparables à celui de 2012 et de ne pas éliminer les recettes de l’impôt foncier de l’analyse, une analyse se faisant selon la clé du Ministère définie pour suivre objectivement l’évolution des dotations aux communes.

Quant au tableau de l’année 2015, il est regrettable de devoir signaler que les ratios affichés de la dotation totale par habitant sur base des comptes FCDF et ICC de 2015 sont incompréhensibles voire complètement faux. A titre d’exemple on peut citer le ratio de la dotation totale par habitant de la commune d’Esch-sur-Alzette qui s’élève selon les tableaux fournis aux pages 5 et 6 de l’annexe à 71.681,11 (!) euros. Pour la commune de Pétange ce ratio s’élève à 38.268,16 euros.

C’est pourquoi j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Intérieur:

  • Monsieur le Ministre peut-il compléter ses tableaux par les variables et les paramètres qui ont été utilisés pour le calcul des différents ratios et par le total des revenus du FCDF, de l’ICC et de l’Impôt Foncier qui fait partie intégrante de l’analyse?

  • Monsieur le Ministre peut-il mettre à disposition de tous les députés les tableaux en question sous forme de fichier informatique du type EXCEL à la base des différents calculs permettant ainsi aux députés de vérifier respectivement appréhender les chiffres publiés par le ministère ?

  • Monsieur le Ministre peut-il corriger son tableau de 2015 et présenter un tableau nouveau correct, complet et transparent selon le schéma des tableaux des années précédentes (2012 à 2014) en y intégrant l’Impôt Foncier le cas échéant sous forme d’estimation si les données de 2015 ne sont toujours pas disponibles ?

Compte tenu du fait que pour l’exercice 2017 un certain nombre de mesures fiscales qui avaient été décidées antérieurement pour équilibrer le budget de l’Etat et qui avaient conduit à des abattements (au détriment des communes) au niveau de l’établissement du montant forfaitaire dans le cadre du FCDF ont été supprimées, je demande à Monsieur le ministre de l’Intérieur de me faire savoir s’il entend également supprimer (au profit des communes) les abattements en question.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marc Spautz

Député

Usage de pistolets à impulsions électriques par les forces de l’ordre

Réponse à la question N° 2651 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Usage de pistolets à impulsions électriques par les forces de l’ordre, par Monsieur Etienne Schneider, Ministre de la Sécurité intérieure: QP 2651


Monsieur le Président

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure concernant l’usage de pistolets à impulsions électriques par les forces de l’ordre.

Comme le relate un article du Tageblatt paru aujourd’hui, l’Inspection de police de Trèves permettra à partir du 1er mars 2017, et ce pendant une période d’essai d’un an, à ses agents de faire usage d’un « TASER », afin de tester son efficacité dans le cadre de missions policières. Ce pistolet à impulsions électriques permet d’immobiliser durant environ 5 secondes un individu notamment afin de pouvoir procéder à son arrestation si nécessaire, sans pour autant que cela nuise à la santé dudit individu. Bien que ces pistolets soient déjà employés par les forces de l’ordre dans bon nombre de pays, l’utilisation est toutefois hautement réglementée dans la plupart des cas, afin d’éviter tout abus. Ainsi à titre d’exemple, les agents de police municipale en France peuvent utiliser un « TASER » conformément aux précautions d’emploi établies par le ministère, tout comme les unités spéciales en Belgique.

Une fois cette période d’essai révolue, ces pistolets pourraient définitivement remplacer d’autres moyens de défense dissuasifs utilisés actuellement par les forces de l’ordre, tels que les matraques ou les bombes lacrymogènes.

C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure :

  • Monsieur le Ministre est-il au courant de ce test appliqué par nos voisins allemands ?
  • Monsieur le Ministre estime-t-il que les pistolets à impulsions électriques pourraient constituer une alternative à d’autres moyens de défense dissuasifs tels que les matraques ou les bombes lacrymogènes ?
  • Le cas échéant, Monsieur le Ministre serait-il disposé à permettre aux agents de police de tester le « TASER » à l’instar de la police de Trèves ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération

Marc Spautz

Député

Ginn et „falsch Kaderen“ am Banken- a Finanzsekter fir laanscht de Kollektivvertrag ze kommen ?

Réponse à la question N° 2645 (Question écrite) de Monsieur Marc Spautz, Député concernant Pratique des “faux cadres” dans les secteurs bancaire et financier, par Monsieur Nicolas Schmit, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire, Monsieur Pierre Gramegna, Ministre des Finances: QP 2645

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire et à Monsieur le Ministre des Finances au sujet des « faux cadres » aux secteurs bancaire et financier.

Les syndicats représentatifs des secteurs bancaire et financier mettent en question la pratique des « faux cadres ». Dès lors dans certains établissements, près du tiers des salariés travaillerait sous le statut de cadre qui les exclurait des bénéfices de la convention collective de travail (CCT) s’appliquant au secteur bancaire et à d’autres volets du secteur financier. En pratique, cela signifierait que le treizième mois et la prime de juin seraient remplacés par un titre, une voiture de fonction et des heures supplémentaires non payées.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire et à Monsieur le Ministre des Finances :

  • Est-ce que Messieurs les Ministres ont connaissance de cas dans lesquels le statut de cadre a été appliqué afin de contourner les dispositions et notamment les bénéfices de la convention collective ?
  • Messieurs les Ministres peuvent-ils confirmer la véracité des affirmations des syndicats concernant la pratique des « faux cadres » et son envergure ?
  • Messieurs les Ministres disposent-ils des statistiques concernant l’usage des « cadres » dans les établissements du secteur bancaire et du secteur financier ?
  • Quel serait un taux de cadres dans les établissements bancaires et financiers comparable à celui de nos pays voisins ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marc Spautz

Député