Ecoutes réalisées de manière illégale par le Service de renseignement de l’Etat (SRE)

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 20 paragraphe (3) du Règlement de la Chambre des Députés, notre groupe politique souhaite voir convoquer une réunion de la Commission des Institutions et de la Révision constitutionnelle en présence de Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat.

Cette réunion porte sur les révélations du quotidien « Tageblatt » de samedi le 18 mars 2017 reprises e.a. par le site Internet de RTL et concernant des écoutes réalisées de manière illégale par le Service de renseignement de l’Etat (SRE). Le ministère d’Etat a, entretemps, réagi via un communiqué dans lequel des précisions concernant lesdites écoutes ont été apportées.  Il nous semble néanmoins important que Monsieur le Premier Ministre fournisse de vive voix et le plus rapidement possible les explications et précisions nécessaires aux membres de la Chambre des Députés via les membres de la Commission des Institutions et de la Révision constitutionnelle concernant ces révélations. Il nous semble également important que Madame la Directrice du SRE soit présente lors de cette réunion.

Nous vous prions dès lors de transmettre dans les plus brefs délais la présente demande à Monsieur le Président de la Commission des Institutions et de la Révision constitutionnelle afin qu’elle puisse être évoquée lors de la prochaine réunion de ladite commission conformément à l’article 21 (1) du Règlement de la Chambre respectivement afin que Monsieur le Président de la Commission susmentionnée puisse conformément à l’article 20 (2) du Règlement de la Chambre convoquer une réunion de la Commission susmentionnée.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués.

Gilles Roth

Vice-Président du groupe politique CSV

 Marc Spautz

Député du groupe politique CSV

Affaire des Panama Papers

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 81 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire urgente à Monsieur le Ministre des Finances concernant un article paru ce matin dans le quotidien allemand « Süddeutsche Zeitung ».

Le quotidien allemand « Süddeutsche Zeitung » revient aujourd’hui sur l’affaire des Panama Papers. Dans ledit article, il est précisé que le directeur actuel de la CSSF serait bien plus impliqué dans l’affaire dite Panama Papers que ce qui n’était connu jusqu’à présent.  D’après le média allemand, le directeur de la CSSF aurait au cours de sa carrière professionnelle précédente et en ses diverses qualités travaillé à partir des années ‘90 avec le cabinet Mossack Fonseca .

Il est rappelé que le quotidien belge « Le Soir » avait déjà en avrilplica 2016 formulé une hypothèse analogue. D’après « Le Soir », il aurait supervisé la création de plusieurs dizaines de sociétés-écrans et même représenté un établissement bancaire comme actionnaire dans plusieures de ces sociétés offshores. Au mois de mai 2016, Monsieur le Ministre a affirmé dans un article paru dans le « Luxemburger Wort » soutenir le directeur de la CSSF, alors que ce dernier aurait clairement indiqué n’avoir jamais été actionnaire ou mandataire d’une société offshore. Pour le Ministre, le rôle joué par le directeur de la CSSF aurait été au plus passif et  « son engagement en faveur du respect des plus hauts standards dans la supervision du secteur financier » ne ferait le moindre doute.

C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances :

  1. Comment Monsieur le Ministre entend-t-il réagir aux révélations récentes de la « Süd Deutsche Zeitung » selon lesquelles « Aus den vielen Emails ging hervor, dass sich Marx über den Kauf, den Unterhalt, die Bezahlung und die Abwicklung von Offshore-Firmen für Kunden der (…) informierte und mindestens einmal einen Angestellten der Kanzlei traf. »respectivement « Ausserdem kommt hinzun, dass Marx offensichtlich jahrelang selbst Off-shore-Firmen bei Mossack Fonseca betreute. » ?
  1. Monsieur le Ministre maintient-il les affirmations faites en 2016 selon lesquelles l’actuel directeur de la CSSF ne serait tout au plus impliqué que de manière passive ?
  1. Le Ministère des Finances a-t-il procédé à des recherches préalables sur les candidats au poste de directeur de la CSSF ? Monsieur le Ministre pense-t-il au vu des nouvelles révélations que celles-ci ont été complètes ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Gilles Roth

Marc Spautz

Députés

Kohärentes Konzept

marc-spautz

Luxemburg ist ein wohlhabendes Land. Doch wo viel Licht ist, gibt es auch Schatten. Zu den Schattenseiten gehört, dass das Armutsrisiko 2015 bei über 15 Prozent lag. Das größte Risiko, unter die Armutsgrenze zu fallen, haben ausländische Mitbürger, Personen mit geringen beruflichen Qualifikationen, Arbeitslose, kinderreiche Familien und Familien mit einem alleinerziehenden Elternteil. Erschreckend ist die hohe Armutsgefährdung bei Kindern.

Es muss gegengesteuert werden und es bedarf eines globalen Konzeptes, um zu verhindern, dass sich unsere Gesellschaft spaltet und ein Teil der Bevölkerung zurückbleibt.

Zu den wichtigsten Komponenten dieses Konzepts gehört eine Bildungspolitik, die alle Kinder fördert und die Jugendlichen entsprechend ihren individuellen Befähigungen optimal qualifiziert für die Anforderungen des modernen Berufslebens.

Die Bekämpfung der Arbeitslosigkeit gehört dazu. Die Arbeitslosigkeit geht zurück, doch Ende November 2016 waren immer noch über 16.000 Beschäftigungssuchende bei der ADEM eingeschrieben. Neben der Jugendarbeitslosigkeit muss der Hebel besonders auch bei der Bekämpfung der Langzeitarbeitslosigkeit sowie dem beruflichen Wiedereinstieg von älteren Arbeitssuchenden angesetzt werden.

Die Schaffung von erschwinglichem Wohnraum ist ein weiterer Bestandteil. Immer mehr Haushalte haben die größte Mühe, die Wohnkosten zu tragen. Es gibt hier keine einfachen Lösungen aber sicher wäre ein Schritt die Vereinfachung der  Genehmigungsverfahren und die genaue Überprüfung, welche Prozeduren vereinfacht und zusammengeführt werden können.

Insbesondere gehört zu einem globalen Konzept, das geeignet ist, das Armutsrisiko dauerhaft zurückzudrängen, eine Sozial- und Familienpolitik in der die einzelnen Maßnahmen passgenau aufeinander abgestimmt sind.

Doch an dieser Herausforderung ist die Regierung bisher gescheitert. Viele ihrer Entscheidungen sind nicht bis zum Schluss durchgedacht und belasten oft überproportional die sozialschwächeren Familien und Haushalte.

Die Abschaffung der Erziehungszulage hat besonders jene Haushalte belastet, die am stärksten auf Unterstützung angewiesen sind. Die Regierung berücksichtigte nicht, dass viele Bezieher zu zweit arbeiteten, aber trotzdem unter der bestimmten Einkommensgrenze blieben.

Mit der Reform der Familienzulagen wurde die Staffelung des Kindergeldes je nach Anzahl der Kinder abgeschafft. Die Regierung ignoriert, dass beträchtliche Mehrkosten entstehen, wenn eine Großfamilie z.B. eine größere und teurere Wohnung braucht.

Die CSV hat sich strikt gegen diese Reform des Kindergeldes ausgesprochen, weil diese Reform das Gegenteil von sozialer Selektivität ist (obwohl beim Antritt der Regierung gerade die soziale Selektivität als eines der wichtigsten Prinzipien angeführt wurde). Nicht von ungefähr haben sich Gewerkschaften und Sozialverbände wie die Caritas deutlich gegen diese Maßnahmen ausgesprochen.

Dass die Regierung eine kohärente politische Strategie verfolgt, ist bisher nicht zu erkennen. Und es ist kaum zu glauben, dass in allen drei Mehrheitsparteien das kritiklos und ohne zu hinterfragen hingenommen wird. Besonders einer der drei Partner hat offenbar seine Grundprinzipien von Verteilungsgerechtigkeit und sozialer Chancengleichheit aufgegeben.

Deshalb war es auch eigentlich keine Überraschung, dass die sozialen und auf mehr Gerechtigkeit abzielenden Alternativvorschläge der CSV bei der Steuerreform nicht berücksichtigt wurden.

Man darf jetzt gespannt sein auf die Diskussionen rund um die lang erwartete und nun anstehende Reform des RMG. Das Gesetzesprojekt soll kommende Woche im Parlament deponiert werden. Für eine Analyse des vorgesehenen „Revenu d’inclusion sociale“ ist es noch zu früh, bekanntlich steckt der Teufel im Detail.

Marc Spautz
CSV-Parteipräsident

Quelle: D’Lëtzebuerger Land (20/01/2017)

Organisation du temps de travail

Monsieur le Président,

A l’occasion du pot de nouvel an de son parti, Monsieur le Ministre de l’Economie a annoncé vouloir mener des discussions sur le temps de travail et surtout sur la réduction de la semaine de 40 heures.

Au vu de ce qui précède, nous vous prions de bien vouloir convoquer une réunion jointe de la Commission du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire et de la Commission de l’Economie afin de permettre à Monsieur le Ministre de venir détailler ces propos.

Nous vous saurions également gré de bien vouloir faire parvenir la présente à Messieurs les Présidents des commissions parlementaires concernées.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Marc Spautz

Claude Wiseler

Députés

Für eine überlegte Dezentralisierung

In der Debatte über die Gestaltung eines qualitativen Wachstums und einer nachhaltigen Lebensqualität muss der Aspekt der Dezentralisierung besonders im Mittelpunkt stehen. Der industrielle Aufschwung des Landes war auch geprägt von Bevölkerungsverschiebungen. Viele Luxemburger, besonders aus dem Norden des Landes, siedelten sich in der Minette-Region, in der direkten Nähe ihrer Arbeitsplätze in den Eisenerzminen und Stahlwerken neu an. Ähnlich verhielt es sich mit dem Goodyear-Werk in Colmar-Berg. Viele Arbeiter und Angestellte ließen sich in den Nachbargemeinden nieder.

Heute ist die Nähe zum Arbeitsplatz für die meisten von uns nicht mehr gegeben. Die massiven Staus und die Überbelastung des öffentlichen Transports im Berufsverkehr belegen das Tag für Tag. Der Verlust an Lebensqualität und an Zeit für die Familie ist enorm. Um unser Mobilitätsproblem zu lösen, wird es wesentlich sein, mit der jahrzehntealten Logik zu brechen, dass Finanz- und Versicherungsunternehmen, die Dienstleistungsbranche und Verwaltungen sich vorwiegend in Luxemburg-Stadt und deren Randgemeinden ansiedeln. Dabei sind geeignete Flächen mit guten Verkehrsanschlüssen auch in den anderen Landesregionen vorhanden.

Neue landesplanerische Logik

Luxemburg braucht eine überlegte Dezentralisierung. In dieser Hinsicht wurde bereits unter dem Impuls von CSV-Politikern viel umgesetzt. Das Musterbeispiel ist Esch-Belval mit der Ansiedlung der „Uni Lëtzebuerg“. Die Universität zog und zieht weitere Forschungsaktivitäten an, denen wiederum innovative Unternehmen folgen, die neue Produkte entwickeln und vermarkten.

So ändert sich das Bild des Südens: Eine Region, die unter einem wirtschaftlichen Gesichtspunkt, hauptsächlich von Industriezonen geprägt ist, entwickelt sich fort zu einer Region, in der die klassische Industrie weiter ihren angestammten Platz hat, aber auch innovative Unternehmen und Start-ups mit neuen Produkten und Dienstleistungen auf den Markt drängen.

Diese Politik der landesplanerischen Dekonzentration muss entschlossen fortgesetzt werden. Wohnen, Arbeit und Freizeit müssen wieder näher zueinander geführt werden, so wie es bereits im Integrativen Verkehrs- und Landesentwicklungskonzept (IVL) angedacht wurde. Es braucht die Aufwertung der regionalen Zentren, Echternach, Grevenmacher, Remich, Clerf, Ulflingen, Wiltz, der Nordstad, in den Kantonen Redingen, Capellen und Mersch (…) ebenso wie die weitere Aufwertung der Minette-Region. Neben Handwerks- und Handelsbetrieben sowie Industrieunternehmen muss in deren Aktivitätszonen durch eine durchdachte Politik die Ansiedlung von Dienstleistungsunternehmen, die sich zurzeit in und um Luxemburg-Stadt ballen, gefördert werden. Auch öffentliche Verwaltungen könnten weiter dezentralisiert werden.

Hinzu kommt, dass sich aus der Digitalisierung der Wirtschaft völlig neue Möglichkeiten für die räumliche Verteilung der wirtschaftlichen Aktivitäten ergeben. Sicher können dadurch nicht alle Mobilitätsprobleme gelöst werden, aber die Kombination von Dezentralisierung und Digitalisierung stellt die konkrete Chance dar, einen negativen Trend umzukehren. Hier muss die nationale Politik mit den Sozialpartnern (da es ja auch um wirtschaftliche Effizienz und Wohlbefinden am Arbeitsplatz geht) und den Gemeinden eine Strategie entwickeln und klare Zielvorgaben formulieren.

Viele Politikbereiche sind involviert: Wirtschaftspolitik, Infrastruktur- und Transportpolitik, Wohnungsbau, Umwelt, Innen- und Kommunalpolitik. Die Gemeindefinanzreform, die aktuell zur Diskussion steht, kann ein maßgeblicher Hebel sein und eine Lenkungsfunktion wahrnehmen, aber besteht dazu der Wille? Es wäre für die künftige Landesentwicklung nicht gut, wenn bei der vorgesehenen Gemeindefinanzreform jetzt parteipolitisches Kalkül vorherrschen würde und nicht eine langfristige Vision für die Gemeinden und das Land.

Parteipolitik überwinden

Die Politik ist gefordert, über ihren parteipolitischen Schatten zu springen und parteiübergreifend den Konsens zu suchen, was die wirtschaftliche Dezentralisierung des Landes betrifft. Schon allein aus dem Grund, dass jede landesplanerische Strategie notgedrungen mehrere Legislaturperioden mit wechselnden Mehrheiten umfasst und das Rad nicht jedes Mal neu erfunden werden kann.

Die Dezentralisierung richtet sich nicht gegen die Hauptstadt. Es ist nicht die Aufgabe von Luxemburg-Stadt, alles auf ihrem Gemeindeterritorium zu vereinen. Berlin als deutsche Hauptstadt beherbergt auch nicht alle Institutionen oder Firmen. Das Bundesverfassungsgericht hat seinen Sitz in Karlsruhe. Viele große Firmen haben ihre Zentrale in München, während in Frankfurt die Banken angesiedelt sind. Auch das Saarland kann als Beispiel herangezogen werden, Saarbrücken ist die Landeshauptstadt, aber es gibt weitere regionale Ballungszentren.

Die überlegte Dezentralisierung setzt einen tiefgründigen Mentalitätswandel voraus. Ihr Ziel ist, das Zentrum des Landes verkehrsmäßig zu entlasten und neue Perspektiven für die anderen Regionen zu schaffen. Sie ist wirtschaftlich sinnvoll, weil sich viele Lieferungen, Anfahrten zu Baustellen und Dienstfahrten beschleunigen. Vor allem bedeutet überlegte Dezentralisierung, dass sich durch kürzere Distanzen zum Arbeitsplatz zehntausendfach Lebensqualität und Lebenszeit gewinnen lassen. Und das jeden Tag.

Marc Spautz
Abgeordneter und CSV-Parteipräsident

Quelle: Luxemburger Wort (26/11/2016)

Bei der Regierung ass ee Paradigmewiessel festzestellen

D’CSV Fraktioun hat d’Press invitéiert fir iwwert déi wichteg Dossieren fir déi nei Chambersessioun ze schwätzen. De Fraktiounschef Claude Wiseler ass awer och op de Paradigmewiessel an der Regierung agaangen, deen ënnert anerem beim Budget festzestellen ass. Kritik gouf et och um Congé parental, deem sougenannten Zukunftsdësch, wou d’CSV aner Virschléi gemaach huet ob déi d’Regierun awer net agaangen ass.
Hei kënn der ee Resumé vun der Pressekonferenz kucken :

Revitalisierung der politischen Debatte

Marc Spautz_169Die Politik tut sich schwer damit, wirksame Rezepte gegen die Politikverdrossenheit zu finden. Die Zahl der Bürger wächst, die beklagen, dass die Politik nicht wirksam handelt, dass Politiker sich zusehends von der Lebenswirklichkeit der Menschen entfernen und daran scheitern, Probleme zu lösen.

Hier ist es wichtig, Abhilfe zu leisten und wieder ein positives Bild der Politik zu vermitteln. Es gilt, dass wir uns gemeinsam um die Revitalisierung einer breiten politischen Debatte bemühen. In dieser Debatte müssen wir die Europapolitik, nationale Politik und Kommunalpolitik zur Sprache bringen. Wir müssen verdeutlichen, dass es sich nicht um voneinander getrennte politische Sphären handelt, sondern alle Politikebenen sich überschneiden und gegenseitig beeinflussen.

Ein Beispiel hierfür ist die Klimapolitik: Das Klimaschutz-Abkommen von Paris wurde von der Europäischen Union im Namen aller Mitgliedsstaaten ausgehandelt. Die Politik in den einzelnen Staaten setzt den Rahmen für Klimaschutzmaßnahmen auf nationaler Ebene. Die Politik auf kommunaler Ebene handelt vor Ort mit konkreten Projekten.

Die Revitalisierung der politischen Debatte stellt die Politik und besonders politische Parteien vor die Herausforderung, deutlich zu machen, wer an welcher Stelle was bewegt und bewirken kann. Wir müssen wieder ein positiveres Bild von Politik präsentieren, in dem erkennbar wird, wie konkrete politische Arbeit auf Sachfragen die Lebenswirklichkeit der Menschen zum Besseren ändert. Die Voraussetzung dafür ist, dass die politisch Handelnden auf die Bürger zugehen, ihnen zuhören und sich mit ihren Problemen auseinandersetzen. In diesem Sinne ist Politik in erster Linie das beharrliche Arbeiten auf Sachdossiers und nicht die Präsenz auf Generalversammlungen und Volksfesten.

Die größte Gefahr für jede Demokratie ist, dass ein wachsender Teil der Bevölkerung überhaupt keine Erwartungen mehr an die Politik hat, weil er davon ausgeht, dass die Politik ihm sowieso nicht bei seinen Problemen hilft. Eine solche Entwicklung hat das Potenzial für eine soziale und politische Radikalisierung, die Wasser auf die Mühlen von populistischen Parteien ist.

Auch Politiker sind nur Menschen und machen Fehler. Es ist aber falsch, daraus zu verallgemeinern, dass Politik insgesamt ein Übel ist und allen Politikern pauschal zu unterstellen, dass ihnen persönliche Interessen wichtiger wären als das Allgemeinwohl.

Und um gerade mit diesem falschen Eindruck aufzuräumen, müssen wir uns darum bemühen, engagierte Bürgerinnen und Bürger zur aktiven politischen Mitarbeit zu bewegen. Auch mit Blick auf die Gemeinderatswahlen in einem Jahr.

Gleichzeitig müssen wir darauf achten, dafür Personen aus allen Schichten anzusprechen. Alle sozialen Milieus, Altersgruppen, Luxemburger und Nicht-Luxemburger, Frauen und Männer müssen mit fachlich und sozial kompetenten Vertretern an der politischen Entscheidungsfindung teilnehmen. Das ist das Kernstück einer lebendigen Demokratie und die wichtigste Voraussetzung für die Revitalisierung der politischen Debatte.

Parteien und Politiker können auf eine feste Akzeptanz in der Bevölkerung nur zählen, wenn sich alle Bürger, unabhängig von ihrem „Background“ in den Parteien und Politikern wiedererkennen.

Der Zulauf, den populistische Parteien in einer Reihe von Ländern haben, hat eben auch damit zu tun, dass sich ganze soziale Gruppen mit ihren Anliegen und Sorgen nicht mehr in den etablierten Parteien vertreten fühlen.

Auch das politische System in Luxemburg ist gegen diesen besorgniserregenden Trend nicht immun. Es ist eine gesamtgesellschaftliche Aufgabe ihn umzukehren. Besonders aber ist es die gemeinsame Aufgabe aller Politiker und Parteien, die an kompromissfähigen Problemlösungen im Interesse der Menschen interessiert sind.

Marc Spautz
Abgeordneter und CSV-Parteipräsident

Quelle: “d’Lëtzebuerger Land” (07/10/2016)

Lëtzebuerg ass méi

Marc Spautz_169Nachdem die CSV im Frühjahr die Idee aufwarf, eine umfassende und strukturierte Diskussion über die zukünftige Entwicklung des Landes zu organisieren und zu prüfen, welche Alternativen es zum 1,1-Millionen-Einwohner-Staat gibt, war die Reaktion der Regierung heftig und überzogen.

Sowohl der Premierminister, der Vizepremierminister und besonders der Nachhaltigkeitsminister lehnten den Vorschlag ab, ohne sich zuvor die Mühe zu machen, sich auf eine seriöse Weise damit auseinanderzusetzen.

Zur Erinnerung: Was war das Anliegen der CSV? Vor dem Hintergrund einer dynamischen demographischen und wirtschaftlichen Entwicklung sollte ein Zukunftstisch mit den Sozialpartnern und der Zivilgesellschaft organisiert werden, an dem auf eine transparente und geordnete Weise über die Entwicklungsperspektiven des Landes diskutiert wird und unterschiedliche Handlungsoptionen auf den Tisch kommen. Die Dringlichkeit des Zukunftstischs geht aus den Zahlen hervor. Allein 2015 betrug das Bevölkerungswachstum 14.000 Personen und es wurden über 10.000 neue Arbeitsplätze geschaffen.

Die Zivilgesellschaft, die Sozialpartner, Experten und Politik sollten sich am Zukunftstisch auf Augenhöhe begegnen und als gleichberechtigte Diskussionspartner über die Problemstellungen diskutieren, die sich bei der Entwicklung des Landes stellen. Am Zukunftstisch sollten landesplanerische, soziale, umweltpolitische und wirtschaftliche Aspekte der Entwicklungsdynamik vernetzt analysiert werden, um auf einer wissenschaftlich fundierten Basis gemeinsam wahrscheinliche Zukunftsszenarien zu entwerfen.

Nicht mehr und nicht weniger !

Doch die Regierung blockte die Initiative der CSV mit Polemik und einem gehörigen Schuss Arroganz ab.

Kehrtwende der Regierung

Über den Sommer setzte dann die völlige Kehrtwende ein: Mit der gleichen Vehemenz mit der vor allem der Nachhaltigkeitsminister den Zukunftstisch ablehnte, fördert die Regierung ihn nun. Es ist nur schade, dass die Regierung für ihren Meinungswandel sechs Monate gebraucht hat, sechs wertvolle Monate, die nutzlos verloren gingen.

Denn die zentralen Fragen sind die gleichen wie sie von der CSV bereits zu Anfang des Jahres aufgeworfen wurden:

Wie ist es mit der Verkehrsinfrastruktur?

Die Verkehrsprobleme werden weiter ausarten, wenn das Wachstum, dem sich die Regierung mit ihrer kurzsichtigen Finanz- und Haushaltspolitik alternativlos verschrieben hat, tatsächlich eintritt. Die Verkehrsüberlastung ist dabei bereits heute Realität. Sie droht zu einem Standortnachteil zu werden, wenn Lieferketten nicht mehr funktionieren, Kunden im Stau stehen und die Grenzgänger, auf deren Arbeitskraft wir angewiesen sind, unser Land meiden, weil der Weg zur Arbeit, bzw. die Heimfahrt einen zu großen Zeitverlust darstellt. So müssen Grenzpendler z.B. von Trier oder Thionville für die tägliche An- und Rückfahrt über drei Stunden berechnen und das mit weiter ansteigender Tendenz.

Die richtigen Fragen stellen

Auch wenn der Öffentliche Transport weiter nach Kräften ausgebaut wird, so wird parallel auch der Individualverkehr zunehmen. Wir kommen in diesem Zusammenhang nicht am weiteren Ausbau des Straßennetzes vorbei. Besteht die Möglichkeit, die Kapazitäten des Autobahnnetzes auszubauen (sowohl für den Individualverkehr als auch für den Öffentlichen Transport)? Wem gehören die Trassen entlang der Autobahnen? Dem Staat oder wie sind die Besitzverhältnisse? Hier müssen wir heute die richtigen Fragen stellen.

Wie verhält es sich vor dem Hintergrund der demographischen Entwicklung mit der zukünftigen Gesundheitsversorgung und den Krankenhaus- und Pflegeinfrastrukturen?

Der Bevölkerungszuwachs mit der sich verändernden Altersstruktur und mehr älteren Menschen stellt das Gesundheitswesen vor neue gewaltige Herausforderungen. Der Bedarf an Gesundheitsleistungen sowie der Infrastrukturbedarf werden stark ansteigen.

Auch hier braucht es eine Gesamtstrategie, die auf der Grundlage von mittel-und langfristigen Entwicklungsszenarien erstellt wird. Der Spitalplan liefert auf eine Reihe von Fragen Antworten, aber es bleiben auch noch Fragen offen. Das übergeordnete Ziel muss dabei ein doppeltes sein: Zum einen eine flächendeckende, patientennahe und hochwertige Gesundheitsversorgung, die weiter höchste Qualitätsstandards sichert zum anderen muss der allgemeine Zugang zu den gleichen Gesundheitsleistungen gewährleistet und jedes Abgleiten in eine Zwei-Klassen Medizin verhindert werden.

Und es reicht nicht aus, um die langfristige Finanzierung einer  zusehends kostspieligen Gesundheitsversorgung zu sichern (bei einer wachsenden Bevölkerung und einem größeren Anteil älterer Menschen), ausschließlich auf mehr Beitragszahler in die Sozialkassen zu setzen.

Vorsorge und Prävention müssen die besonderen Schwerpunkte der Gesundheitspolitik werden.

Ein weiterer wichtiger Ansatz ist der Ausbau der ambulanten Behandlung, ohne dass dies zu Lasten der Patienten sein darf oder zu einer Überbelastung der ambulanten Pflegedienste führt.

Auch hier kann die Politik nicht allein entscheiden, sondern sie muss sich mit allen Akteuren konzertieren: Dem im Gesundheitswesen tätigen Personal, den Krankenhausbetreibern, den Interessenvertretern der Patienten sowie den Sozialpartnern.

Eine dritte maßgebliche Frage lautet, wie die angespannte Situation auf dem Wohnungsmarkt entschärft werden kann.

Es ist der aktuellen Regierung nicht gelungen, die Kostenspirale auf dem Wohnungsmarkt zu brechen, trotz der gerade in diesem Zusammenhang besonders vollmundigen Versprechen bei Regierungsantritt. Die Schere am Wohnungsmarkt öffnet sich weiter. Das Bevölkerungswachstum setzt voraus, dass jedes Jahr rund 6.500 Wohneinheiten errichtet werden. Zurzeit werden aber nur 3000 fertiggestellt.

Hier muss vordringlich die administrative Vereinfachung kommen, die ebenfalls von Rot, Blau und Grün großspurig angekündigt wurde. Weil eine einzelne Genehmigung fehlt, verzögert sich oft die Baulanderschließung oder es stellt sich heraus, dass die existierenden Kanalinfrastrukturen und Kläranlagenkapazitäten unzureichend sind und erst nach neuen langwierigen Genehmigungsprozeduren angepasst werden können.

In den 90er Jahren ist zu einem Moment die Idee aufgekommen auf Nossbierg eine neue Ortschaft zu schaffen, diese Idee wurde in der Folge wieder fallen gelassen. Aber wäre das vielleicht heute eine Idee, die wieder aufgegriffen wird, um an einem geeigneten Ort eine neue Ortschaft zu konzipieren und zu bauen? Eine neue Ortschaft, in der die notwendigen sozialen Infrastrukturen und Geschäfte von Anfang an mitgeplant werden, in der alle Bauten den erforderlichen Klimaschutz- und Umweltstandards entsprechen und in welcher der Öffentliche Transport von Anfang an Vorrang vor dem Individualverkehr hat.

Auch diese Idee würde zweifellos nicht allein die Schieflage am Wohnungsmarkt beseitigen. Sie könnte aber vielleicht den Trend, dass Wohnen im Vergleich zu den anderen Lebenshaltungskosten zusehends teurer und für viele Familien unfinanzierbar wird, in einer ersten wichtigen Etappe bremsen. Sie könnte uns den notwendigen Atem verschaffen, eine unhaltbare Situation – nämlich dass Wohnen in Luxemburg zu einem Luxus wird – Schritt für Schritt zu beseitigen. Wie gesagt: Zauberlösungen um die Probleme am Wohnungsmarkt über Nacht verschwinden zu lassen, gibt es nicht. Aber es gibt die Möglichkeit, durch beharrliches ziel- und resultatorientiertes Arbeiten den Negativtrend umzukehren.

Auch hier muss die Politik auf die Problemlösungskompetenz von anderen Partnern zurückgreifen, die oft durchdachte Modelle ausgearbeitet haben, aber in den Ministerien und Verwaltungen nicht durchdringen weil diese im Korsett des politischen Tagesgeschäfts und einer bürokratischen Überregulierung gefangen sind.

Verkehrsinfrastruktur, Gesundheitsversorgung Wohnungsbau … das sind nur drei Beispiele, wo die verantwortlichen Politiker endlich über ihren Schatten springen müssen und unvoreingenommen den Erfahrungsschatz der Zivilgesellschaft, von Unternehmen, Gewerkschaften, Experten und engagierten Bürgern nutzen müssen.

Diskussion zwischen gleichberechtigten Partnern

Was es braucht, ist eine Diskussion auf Augenhöhe, ohne dass die politisch Verantwortlichen die Schlussfolgerungen bereits in der Schublade haben.

Und genau das stört in der aktuellen Diskussion. Es ist die Regierung und insbesondere der Nachhaltigkeitsminister der alles bestimmt: den Zeitplan (nachdem er sehr lange auf der Bremse stand), die Tagesordnung, den Diskussionsrahmen und den Teilnehmerkreis.

Das ist eine von oben orchestrierte Scheindebatte, ein Publicity Event aber keine öffentliche Diskussion zwischen gleichberechtigten Partnern in der sich neue Ideen entfalten können.

Neue Ideen, die wir übrigens auch brauchen zur nachhaltigen Ausrichtung und finanziellen Absicherung des sozialen Netzes. Wir sollten die zurzeit gute Konjunktur nutzen, um in Ruhe und durchdacht die langfristige Gestaltung unseres sozialen Netzes zu planen. Ein forciertes Wachstum ist auch hier keine dauerhafte Lösung.

Mit einigen Diskussionsrunden, ausgewählten Gesprächspartnern und einer fest geschnürten Tagesordnung ist es nicht getan. Kreativität und Kompetenz limitieren sich nicht auf einige wenige Regierungsmitglieder, Interessenvertreter und Fraktionsvorsitzende, die zuvor gnädig vom Minister ausgewählt wurden.

Das ist nicht der Zukunftstisch, den das Land braucht.

Lëtzebuerg ass méi!

Marc Spautz, CSV-Parteipräsident, Abgeordneter

(Quelle: Luxemburger Wort 01/10/2016)

Réforme des finances communales

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Intérieur au sujet de la réforme des finances communales.

En date du 29 juillet 2016, le Conseil de gouvernement a adopté la réforme des finances communales et notamment le projet de loi portant création d’un Fonds de dotation globale des communes. Selon le gouvernement, la réforme des finances communales a deux grands objectifs, à savoir garantir le financement des communes par des recettes non affectées stables et mettre en place des critères nouveaux de péréquation transparents et équitables pour atténuer les disparités entre communes. Elle entend stabiliser les recettes des communes et mieux équilibrer les disparités existantes dans le système actuel et ce tant au niveau local, entre communes, qu’au niveau régional.

Les 7 et 14 juillet 2016, Monsieur le Ministre de l’Intérieur a présenté aux membres de la Commission des Affaires intérieures les grandes lignes de la réforme du système de financement des communes avec une juxtaposition de la situation avant et après la réforme selon laquelle certaines communes seraient perdantes et d’autres gagnantes. Or lors de ces réunions, Monsieur le Ministre n’a pas fourni les variables, les paramètres et le détail de ses calculs.

Afin de pouvoir apprécier en toute transparence les modifications proposées au niveau des finances communales, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Intérieur :

  • Monsieur le Ministre peut-il fournir pour le Fonds communal de dotation financière le détail par commune du calcul du montant de la dotation pour 2015 se composant (i) de  la participation des communes aux trois impôts étatiques et du détail de l’établissement du montant forfaitaire et (ii) du tableau détaillé par commune avec ses variables (population, superficies,…) et paramètres de ventilation des différentes tranches revenant aux communes ?
  • Monsieur le Ministre peut-il fournir pour l’impôt commercial communal un  tableau détaillé par commune des recettes d’impôt perçues et le détail de leur redistribution aux communes du pays en application des règles de la péréquation en vigueur avec les variables (population, taux,..) à la base des opérations ?
  • Au niveau de l’impôt foncier Monsieur le Ministre peut-il fournir un tableau détaillé des bases, des taux et des produits par commune pour les différents sous-groupes de cet impôt ?
  • Monsieur le Ministre peut-il fournir un tableau retraçant les montants par commune de leur contribution pour les trois derniers exercices (2013 à 2015) au financement des frais du personnel enseignant ?
  • Monsieur le Ministre peut-il fournir un tableau retraçant les montants par commune de leur contribution au financement pour les trois derniers exercices (2013 à 2015) des dépenses de la Caisse de prévoyance ainsi que les contributions annuelles de l’Etat pour la même période aux dépenses de cette Caisse de pension du secteur communal ?
  • Sur base des données de 2015, Monsieur le Ministre peut-il fournir un tableau détaillé par commune et par tranche de revenus résultant de la modification des variables et des paramètres de ventilation aux communes des sommes leur réservées en dehors de celles résultant de l’abolition de la contribution des communes aux frais du personnel enseignant et de leur contribution supplémentaire à la Caisse de prévoyance et ce tant pour le Fonds communal de dotation financière que pour l’impôt commercial communal et l’impôt foncier ?
  • Monsieur le Ministre peut-il fournir une série de trois années au moins des nouvelles variables ainsi que les auteurs de ces variables, leur mode d’établissement et les références de publication de ces variables ?
  • Quel est l’effet de l’abolition de la contribution aux frais du personnel enseignant et de l’intégration de la contribution supplémentaire à la Caisse de prévoyance sur chaque commune, en d’autres termes, quelle est la décharge et quelle est la charge supplémentaire pour chaque commune?
  • Monsieur le Ministre peut-il me préciser le détail des revenus par commune et m’informer sur la statistique de la population par commune prise en considération pour le calcul du revenu par habitant des différentes communes ?
  • En complément du « ratio revenu par habitant » Monsieur le Ministre peut-il également fournir le ratio « revenu par superficie de terrain vert », un ratio qui informe sur les disparités éventuelles en matière de dotation des communes pour prendre en charge l’entretien des infrastructures de communication entre les localités ?
  • Pourquoi Monsieur le Ministre supprime-t-il la dotation administrative de base variable calculée par commune (fixe) et fonction du nombre de conseiller communaux (variable) notamment pour les petites communes (< à 1000 habitants), alors que le coût de la gestion administrative de base à massivement augmenté les derniers années en raison du personnel communal obligatoire et du coût du congé politique des élus locaux pour chaque commune aussi pour celles dépassant les 3000 habitants?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marc Spautz

Député

Paiement de l’allocation familiale à l’égard de personnes handicapées

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaite poser une question parlementaire à Madame la Ministre de la Famille concernant le paiement de l’allocation familiale à l’égard de personnes handicapées.

La loi du 12 septembre 2003 relative aux personnes handicapées a mis en place un système de rémunération dans les ateliers protégés en créant un revenu pour les personnes handicapées, qui en raison de leur déficience sont dans l’impossibilité de gagner leur vie.

Avec l’introduction d’un revenu pour personnes handicapées,  le paiement de l’allocation familiale et de l’allocation spéciale supplémentaire sans limite d’âge a pris fin pour les personnes handicapées entrées au bénéfice des allocations familiales après l’entrée en vigueur de la loi précitée en date du 1ier juin 2004.

Une situation de droit transitoire a été pourtant mise en place pour les personnes handicapées bénéficiant des allocations familiales avant l’entrée en vigueur de la loi. Le paiement de l’allocation familiale sans limite d’âge et de l’allocation spéciale supplémentaire sans limite d’âge est maintenu à l’égard des personnes qui étaient bénéficiaires de ces prestations à la date du 1er juin 2004, date d’entrée en vigueur de la loi relative aux personnes handicapées.

Suite à l’adoption du projet de loi portant réforme des prestations familiales du 23 juillet 2016, entrée en vigueur le 1ier aout 2016, il nous est parvenu, qu’un nombre non-négligeable de personnes handicapées se voient privées du paiement de l’allocation familiale et de l’allocation spéciale supplémentaire sans limite d’âge.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre  de la Famille :

  • Madame la Ministre, peut-elle me confirmer cette information ?
  • Dans l’affirmative, pour quelles raisons la période transitoire pour le paiement de l’allocation familiale et de l’allocation spéciale supplémentaire sans limite d’âge à l’égard des personnes bénéficiaires de ces prestations à la date du 1er juin 2004 n’a-t-elle pas été maintenue ?
  • Combien de personnes sont concernées ?
  • Pour quelles raisons les personnes concernées n’ont pas été mis au courant de ce changement avant le vote du projet de loi en question ?
  • En tenant compte de l’aggravation de la situation financière de ces personnes, est-ce que des nouvelles mesures compensatoires sont prévues ?
  • Dans la négative et dans ce contexte, Madame la Ministre ne dément-elle pas ses propres affirmations selon lesquelles „mir huele kengem eppes ewech“ ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marc Spautz

Député