Dem sozialen Europa verpflichtet

Die CSV ist und bleibt eine Europapartei und sieht sich als verlässlicher Motor der europäischen Einigung und Zusammenarbeit der christdemokratischen Parteien und Parteien der Mitte, die in der Europäischen Volkspartei, der EVP, zusammengeschlossen sind.

Europa steht vor enormen Herausforderungen. Die Flüchtlingskrise, das Wiedererstarken des Nationalismus, die Wirtschafts- und Währungsunion, die weiter unvollständig bleibt, die viel zu hohe Arbeitslosigkeit und insbesondere die dramatische Jugendarbeitslosigkeit in einer Reihe von Mitgliedsländern und das drohende Ausscheiden von Großbritannien sind nur einige der drängendsten Herausforderungen.

Nur die gemeinsame Herangehensweise der Europäer kann zu tragfähigen Lösungen führen. Auch und besonders in der Flüchtlingsfrage. Dank der gemeinsamen Leistung von EVP-Vertretern in den europäischen Institutionen sowie in den nationalen Regierungen und Parlamenten ist es hier zu einer ersten wichtigen Stabilisierung gekommen.

Der Druck auf die Binnengrenzen nimmt ab und das Schengen-Abkommen, die Freizügigkeit des Personenverkehrs in Europa, wird geschützt.

Wir müssen die gleiche Weitsicht und Beharrlichkeit an den Tag legen, wenn es darum geht, die soziale Dimension von Europa zu stärken. Vor diesem Hintergrund ist das Rückbesinnen auf die Sozialenzyklika von Papst Leo XIII., Rerum Novarum, angesagt. Dieses Werk steht am Ursprung des Konzepts der sozialen Marktwirtschaft, dasEuropa heute prägt. Die Enzyklika wurde vor 125 Jahren,veröffentlicht. Sie ist aktueller denn je.

Es muss unsere Aufgabe sein, die Kluft zwischen europäischen Institutionen und europäischen Bürgern zu schließen, indem wir dafür sorgen, dass sich die europäische Arbeitnehmerschaft in Europa besser aufgehoben fühlt. Wir können Europa nicht ohne die Arbeitnehmerschaft zum Erfolg führen.

Daher dürfen wir die Arbeitslosigkeit und insbesondere die Jugendarbeitslosigkeit nicht hinnehmen. Weiterhin sind in der Eurozone rund 16,5 Millionen Menschen ohne Arbeit, davon sind fast drei Millionen Menschen jünger als 25 Jahre. Das fordert uns zum Handeln auf. Dabei muss offensiv dem Eindruck entgegengetreten werden, dass es in Europa eine Aufgabenteilung gibt, die wie folgt aussieht: Die Sozialisten sind für die sozialen Wohltaten zuständig, während sich das Register der Europäischen Volkspartei(en) auf Haushaltskonsolidierung und Austerität beschränkt. Dieser Eindruck ist völlig falsch.

Um es klar und deutlich zu sagen: Die ausbalancierte Kombination von ordentlicher Finanzpolitik, verantwortlicher Stabilitätspolitik und nachhaltiger Sozialpolitik ist in unseren Händen, den Händen der EVP-Parteien, am besten aufgehoben.

Marc Spautz
Parteipräsident

Remettre à jour notre modèle social européen

Le continent européen a un modèle social unique offrant des standards sociaux parmi les plus élevés du monde. Nulle part ailleurs dans le monde peut-on bénéficier d’un tel niveau social si élevé de vie et de protection. Bien que le nombre de chômeurs ait constamment baissé dans l’Union européenne (UE) ces dernières années, plus de 20 millions personnes sont sans emploi en Europe. Nous sommes parvenus à stabiliser le niveau de pauvreté dans l’UE, qui a augmenté avec la crise financière en 2008.  Mais plus de 120 millions d’Européens ont encore des difficultés à joindre les deux bouts.

Même si nos systèmes sociaux nous ont bien servi par le passé, la crise économique et financière a démontré que nous devons adapter notre modèle social aux nouvelles réalités. Nous devons construire un solide Pilier de droits sociaux de l’UE qui permettra de garantir la sécurité et des opportunités à nos concitoyens.

Nous avons besoin d’une économie sociale de marché pour chaque citoyen de l’UE, une économie dans laquelle personne n’est laissé pour compte. La société est forte lorsque tous les citoyens ont la possibilité de devenir la meilleure version d’eux-même, et une politique sociale forte joue un rôle important en ce sens. Afin d’offrir une meilleure Europe sociale à nos citoyens, nous devons continuer à réformer les systèmes existants et à combler aux lacunes actuelles.

Cela signifie d’investir dans les compétences des citoyens, de garantir un équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée ainsi que l’égalité homme-femme dans toute l’Europe et de mettre en place des systèmes durables de protection sociale.

Tout d’abord, la vitesse des avancées technologiques a transformé rapidement nos économies. Cela a également un profond impact sur le marché du travail. Il est demandé aux citoyens de s’adapter à ces changements et d’acquérir de nouvelles compétences pour des succès futurs. Mais de nombreux Européens ont un sentiment d’incertitude quant à leurs perspectives futures et ne sont pas sûrs que leurs compétences actuelles seront requises à l’avenir.

Investir plus dans les compétences et faire de la formation continue une réalité, plutôt qu’un mantra, doit être une priorité absolue pour les pays de l’UE. Les gens doivent pouvoir avoir accès à une formation et une éducation de qualité afin d’apprendre de nouvelles compétences pour rester pertinents dans un marché du travail en perpétuel changement. Equiper les Européens avec plus et de meilleures compétences, en reliant mieux le monde des affaires et de l’éducation, est un investissement dans notre avenir. Quand les gens ont des compétences plus élevées, leurs perspectives d’emploi s’améliorent. C’est un investissant en les hommes que la compétitivité de l’Europe augmente.

Tout le monde n’a peut-être pas le même point de départ mais nous pouvons œuvrer ensemble pour que chacun puisse avoir accès et atteigne le même niveau de succès et de bien-être. La politique sociale doit être vue comme un investissement dans nos citoyens, les aidant à avancer dans des moments difficiles.

Les citoyens européens doivent pouvoir avoir l’assurance que l’Europe les aidera à les guider vers de meilleures opportunités en cas de perte d’emploi.

Deuxièmement, nous devons garantir un équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée ainsi que l’égalité homme-femme dans toute l’Europe. Comme les changements démographiques aggravent considérablement notre ratio de dépendance de quatre à deux personnes en âge de travailler par retraité d’ici 2060, l’UE doit tenter d’atténuer ces effets en veillant à ce que toute personne en âge de travailler participe marché du travail à l’avenir.

Bien que la participation des femmes dans le marché du travail soit historiquement à son acmé, elle reste inférieure de plus de 10% par rapport à celles des hommes. Une répartition inégale des coûts liés à la parentalité, en demeure l’une des principales causes. Il est temps que l’Europe s’adapte aux nouvelles réalités du travail et veille à ce que les systèmes de congé parental traitent les deux parents de manière égale, sans discrimination contre les femmes.

Les coûts liés à la parentalité devraient être répartis de manière égale et la garantie de systèmes de gardes d’enfants de qualité et abordables permettraient aux jeunes parents de combiner carrière et vie de famille.

Troisièmement, nous devons mettre en place des systèmes de protection sociale durable pour garantir une solide protection des travailleurs et de leurs droits. De plus, nos systèmes de retraites doivent être fondés sur une base fiscale saine afin que les gens qui ont travaillé toute leur vie puissent recevoir une pension adéquate leur permettant de subvenir à leurs besoins une fois à la retraite. Nous devons aussi mettre en place les bonnes politiques sociales et conditions permettant à toute personne en âge de travailler de pouvoir contribuer aux systèmes de retraite, d’atténuer l’impact du changement démographique et d’améliorer in fine notre qualité de vie.

Enfin, la mobilité des travailleurs reste trop limitée dans l’UE. Plus d’efforts doivent être faits pour la rendre plus attractive. L’emploi mobile doit jouir des mêmes droits, rémunérations et obligations que ceux des autres travailleurs.

Nous croyons que la croissance économique et le progrès social vont de pair avec une société inclusive pour tous. Nos efforts doivent être dirigés vers une reprise riche en emplois au bénéfice de tous les citoyens pour qu’ils aient à nouveau foi dans une Europe qui donne des résultats.

Marianne Thyssen, Commissaire européen et Vice- Président du Parti populaire européen
Marc Spautz, Président du CSV
Joseph Daul, Président du Parti populaire européen

Source: Luxemburger Wort (28/05/2016)

“En interne, la campagne sera fair-play”

Marc Spautz_169

Source : Le Quotidien (27/05/2016)

2018 se rapproche et la course à l’investiture en tant que tête de liste du CSV devrait être le feuilleton de l’année. Car l’heureux vainqueur aura de fortes chances de devenir Premier ministre.

Quatre noms de potentielles têtes de liste en vue des élections nationales législatives de 2018 ont été dévoilés. Il s’agit de Claude Wiseler, Luc Frieden, Viviane Reding et Martine Hansen. Cette liste est-elle désormais officielle?

Marc Spautz : Ces quatre noms ont été proposés et retenus par le comité. Je vais rencontrer individuellement les quatre concernés dès la semaine prochaine et ce sera à eux de me dire s’ils sont intéressés. Jusqu’à présent, le seul qui a dit clairement qu’il était candidat pour devenir tête de liste, c’est Claude Wiseler (NDLR : sur RTL). Luc Frieden a, pour sa part, fait savoir, mercredi, qu’il était disposé à être candidat, mais qu’il souhaitait d’abord discuter avec moi. De même pour Martine Hansen.

Et puis, quelle sera la suite des événements?

Je vais m’entretenir au niveau de toutes les structures du parti pour voir comment eux voient la chose. Mais avant d’entamer cette procédure, je dois savoir des quatre personnes proposées si elles sont prêtes à aller jusqu’au bout, ou non.

C’est donc le comité du CSV qui a proposé ces noms?

C’est le comité élargi qui s’est prononcé, c’est-à-dire tous les membres du comité national, tous les membres du groupe parlementaire national, tous les députés européens du CSV (Viviane Reding, Frank Engel et Georges Bach). Une réunion s’est tenue mardi à cet effet et les quatre noms ont été proposés pour lancer la procédure’.

Comment cela s’est-il concrètement passé? Y a-t-il eu un vote?

Non. Dans ce comité élargi, tout le monde a la possibilité de proposer telle ou telle personne. Je vous confie même qu’un membre m’a proposé, moi, mais j’ai rappelé que je n’étais pas prêt à être candidat pour être tête de liste.

Le timing ne semble pas anodin…

En effet, à cause des communales en 2017, on ne veut pas avoir une tête de liste nationale qui se présente aux communales. On veut éviter la “situation Bettel de 2011 et 2013”, lorsque monsieur Bettel avait dit : “je veux rester bourgmestre de la ville de Luxembourg”, alors qu’en 2013 il est entré au gouvernement. Notre point de vue est clair : notre candidat, qui visera le poste de Premier ministre, doit jouer cartes sur table et ne pas se présenter aux communales si ensuite il ne respecte pas son mandat de bourgmestre durant les six ans prévus.

Qu’en est-il des listes CSV dans les communes? Sont-elles déjà élaborées?

Justement non. Nous aspirons à désigner en priorité un candidat national pour les législatives de 2018 et puis, seulement, nous établirons nos listes dans les différentes communes. Après m’être entretenu avec les quatre potentiels candidats et au niveau de nos différentes structures, le conseil national s’attachera à retenir un seul candidat, avant les congés estivaux, puis le samedi 8 octobre, toute la base du parti sera réunie, à savoir plus de mille membres, qui vont désigner officiellement le candidat avec lequel le CSV mènera sa campagne électorale pour 2018. Nous tiendrons, à cette occasion, notre congrès national qui regroupe les sections CSV des quatre circonscriptions électorales et un vote secret devra permettre à la base du parti de confirmer le nom de la tête de liste, en votant pour ou contre la proposition faite par le conseil national.

En votre qualité de président du CSV, quel regard portez-vous sur ces quatre potentiels candidats nationaux? Certaines voix estiment par exemple que Martine Hansen n’est pas compétente pour le poste de Premier ministre…

Tous les quatre disposent de leurs propres points forts et sont capables pour le poste de Premier ministre!

D’autres voix sont, elles, d’avis, que Martine Hansen a été proposée pour obtenir un équilibre au niveau des sexes, en ayant deux hommes et deux femmes. Est-ce délibéré de la part du CSV?

Non, cela n’a rien à voir avec de quelconques quotas. Ils ont été proposés séparément. Au-delà de cette question, cela montre clairement que le CSV dispose dans ses rangs d’hommes mais aussi de femmes capables pour le poste visé.

Une femme Premier ministre du Grand-Duché en 2018, que cela vous inspire-t-il?

Nous avons des femmes compétentes, à l’instar de Viviane Reding qui a montré, en quinze ans, en tant que commissaire européenne et vice-présidente de la Commission européenne, toutes ses compétences. Martine Hansen a également montré toutes ses capacités alors qu’elle était au gouvernement (en tant que ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche) et en tant que directrice d’une grande école au Luxembourg (NDLR : le lycée technique agricole d’Ettelbruck).

Donc, tout est possible, car l’égalité des chances est une réalité au CSV. Qu’en est-il d’un Serge Wilmes, député jeune et dynamique? N’avait-il pas sa place dans cette liste?

Nous avons beaucoup de députés de qualité pour devenir tête de liste, mais la procédure que nous avons arrêtée au mois de décembre dernier prévoit d’abord que le comité national et le groupe parlementaire sont sondés et seuls ces quatre noms ont été retenus.

Certaines rumeurs font état d’une rivalité entre Claude Wiseler et Luc Frieden. Qu’en dites-vous?

J’ai constaté, durant toutes les années au cours desquelles j’ai travaillé avec eux, qu’une grande amitié les liait. Et je ne crois pas à cette histoire de “grande rivalité”. Nous serons d’ailleurs unis durant la campagne électorale et notamment les quatre candidats potentiels qui seront dans le même bateau durant la campagne. En interne, la campagne sera fair-play à 100 %!

Parmi les quatre candidats à la tête de liste, quel est votre favori d’un point de vue personnel? Claude Wiseler, votre bras droit au Parlement?

Je me dois de rester neutre en tant que président national du CSV! Dans ce sens, je proposerai au comité national, en toute objectivité, le candidat que les membres du CSV préfèrent.

Si votre parti est amené à remporter les élections de 2018, quel type de coalition privilégieriez-vous? Une alliance avec les verts serait-elle crédible?

Ce sera d’abord aux électeurs de se prononcer. Il n’y a pas de conditions à fixer au préalable. Nous aurons la possibilité de discuter avec tous les partis qui participent aux élections et qui sont démocratiques. Mais il faut d’abord les gagner, ces élections, avant de s’imaginer telle ou telle coalition.

Mais vous vous verriez le mieux aveu quel parti? L’ADR ou déi gréng?

Il y a aussi les socialistes et les libéraux… En 1974, il y a eu un gouvernement DP-LSAP (NDLR : sous feu Gaston Thorn) et après les libéraux sont entrés avec nous au gouvernement. Je le répète, c’est à l’électeur de faire son choix et ensuite, seulement, il s’agira de réfléchir aux coalitions.

Un petit mot amical sur le gouvernement actuel peut-être pour conclure?

À propos de toutes les choses qui ont été annoncées au lendemain des élections de 2013, à savoir, vouloir tout changer, “ouvrir les fenêtres”, etc., je constate au contraire qu’il n’y a rien qui a bougé. Depuis l’échec du référendum du 7 juin 2015, le gouvernement essaye de tout faire pour rester au pouvoir : il ne travaille plus dans l’intérêt du pays, mais dans son propre intérêt, afin de rester au pouvoir en 2018!

Dans ce sens, ressentez-vous de la peur au sein du gouvernement?

Je dirais plutôt que le gouvernement est un peu nerveux, notamment en voyant les sondages. Mais ce n’est pas à moi de commenter l’ambiance qui règne entre les trois partis au pouvoir. Je me focalise plutôt sur le CSV qui va tout faire pour revenir au pouvoir. Et je suis très optimiste pour cela!

Entretien avec Claude Damiani

Offene Zukunftsdiskussion

Luxemburg weist eine starke dynamische Entwicklung auf. Allein 2015 stieg die Einwohnerzahl um rund 14.000 Personen auf 576.249 Einwohner. Die Gesamtbeschäftigung Ende 2015 belief sich auf 412.000 Arbeitsplätze, ein Plus von 10.200 Arbeitsplätzen im Vergleich zum Vorjahr.

Angesichts dieser Zahlen ist die Politik doppelt gefordert. Sie ist gefordert einen regulatorischen Rahmen zu schaffen, der das Wachstum in geordneten Bahnen hält. Doch leider ist heute das Gegenteil der Fall: Seit die Regierung im Herbst 2014, also vor rund 18 Monaten, die vier sektoriellen Leitpläne aufs Eis legen musste, fehlen die zentralen Puzzlestücke für ein solches geordnetes Wachstum.

Gleiches gilt für die administrative Vereinfachung. Die Regierung, die einmal ein TGV-Gesetz ankündigte, hat diesbezüglich ebenfalls wenig Handfestes aufzuweisen. Dabei brauchen wir die bürokratische Enschlackung. Oft verzögert sich z.B. die Baulanderschliessung , weil eine einzelne Genehmigung aussteht, oder es stellt sich heraus, dass die vorhandenen Kanalinfrastrukturen und Kläranlagenkapazitäten unzureichend sind und erst nach neuen langwierigen Genehmigungsprozeduren angepasst werden können.

Prozeduren müssen daher im Sinne einer Vereinfachung und Straffung überprüft werden. Es geht hier nicht darum, wichtige Standards für Umweltschutz und Lebensqualität zu verwässern, sondern darum, unnötige bürokratische Hürden zu beseitigen, um wichtige Projekte beschleunigt zu verwirklichen.

Die zweite Herausforderung besteht darin, über die landesplanerische aber ebenso über die zukünftige wirtschaftliche und soziale Entwicklung des Landes nachzudenken. Welches Entwicklungsmodell streben wir an? Was sind die möglichen Alternativen zu einem ungezügelten Wachstum? Der Infrastrukturminister der Grünen mag den Weg in den 1,1-Millionen-Einwohner-Staates vielleicht als alternativlos ansehen, aber die CSV teilt diese Meinung auf jeden Fall nicht.

Für die CSV gibt es sehr wohl Handlungsoptionen für eine nachhaltige, sozial und wirtschaftlich ausgewogene Entwicklung über die gemeinsam mit den Sozialpartnern und der Zivilgesellschaft diskutiert werden soll. Deren grosse soziale, wirtschaftliche und umweltpolitische Kompetenz gilt es, an einem Zukunftstisch zu nutzen.

Wenn der Premierminister am kommenden Dienstag seine Rede zur Lage der Nation hält, wäre es neben der Präsentation der Regierungspositionen auch eine hervorragende Gelegenheit, um den Startschuss für eine solche offene Zukunftsdiskussion zu geben.

Marc Spautz
Abgeordneter und CSV-Parteipräsident

Quelle: Journal (25/04/2016)

Luxemburg braucht einen Zukunftstisch

Luxemburg braucht einen Zukunftstisch an dem eine mittel- und langfristige Vision entworfen wird, wie es mit der landesplanerischen, aber ebenso mit der wirtschaftlichen und sozialen Entwicklung des Landes weitergehen soll.

Sicher, es wäre illusorisch, die Zukunft eines Landes und seiner Gesellschaft auf dem Reißbrett planen zu wollen, aber über die Zukunft muss trotzdem intensiv und strukturiert nachgedacht werden.

In den beiden vergangenen Jahren hat das Bevölkerungswachstum unvermindert angehalten. Die Einwohnerzahl hat am 1. Januar 2016 576.249 Einwohner betragen. Im Vergleich zum 1. Januar 2015 hat die Bevölkerung um fast 14.000 Personen zugenommen. Das Wirtschaftswachstum betrug 2015 nach der letzten Schätzung des Statec 4,8 Prozent. Die Gesamtbeschäftigung lag Ende 2015 bei über 412.000 Arbeitsplätzen, womit im Vergleich zum Vorjahr 2014 über 10.200 neue Arbeitsplätze geschaffen wurden.

Die Folgen dieser Dynamik bemerken wir tagtäglich: Der Wohnungsmarkt steht weiter unter einem enormen Druck, das Verkehrsnetz ist, insbesondere zu den Stoßzeiten, zusehends überlastet.

Für die CSV ist es deshalb eine zentrale Frage, wo wir hinsteuern. Die CSV tritt daher dafür ein, dass eine strukturierte Diskussion über das Wachstum und die Entwicklungsperspektiven des Landes geführt wird.

Es sind viele unterschiedliche Aspekte, die in dieser Diskussion in Betracht gezogen werden müssen. Um nur einige Beispiele zu erwähnen:

  • Die demographische und wirtschaftliche Dynamik bedingt dass Schul-, Sozial- und Verkehrsinfrastrukturen, laufend ausgebaut, erweitert und vergrößert werden müssen. Das stellt den Staat und ebenso viele Gemeinden permanent vor große Herausforderungen. Die benötigten neuen Infrastrukturen müssen finanziert werden und ebenso muss der notwendige Platz vorhanden sein.
  • Die Leistungsfähigkeit der fünf Pfeiler unserer sozialen Sicherheit (Arbeitslosenversicherung, Altersversorgung, Kranken-, Unfall- und Pflegeversicherung) ist auf einem hohen Niveau. Um sie dauerhaft zu finanzieren, bedarf es eines jährlichen Wirtschaftswachstums von vier Prozent, sowie einer Beschäftigung, die entsprechend expandiert.
  • Die Kostenspirale am Wohnungsmarkt dreht unvermindert weiter, trotz der vollmundigen Versprechen der ehemaligen Wohnungsbauministerin und ihres Nachfolgers. Um bei einer stetig wachsenden Bevölkerung die Nachfrage am Wohnungsmarkt zu befriedigen, müssen jedes Jahr 6.500 Wohneinheiten errichtet werden. Pro Jahr werden jedoch weniger als 3.000 Wohnungen fertiggestellt.
  • Der zunehmende Verkehr aufgrund der wachsenden Bevölkerung und des expandierenden Arbeitsmarkts stellt eine Herausforderung dar, die zusehends schwieriger zu bewältigen ist. Überdies droht die Verkehrsüberlastung zu einem Standortnachteil zu werden. Die in Luxemburg angesiedelten Betriebe sind auf Arbeitskräfte aus der Großregion angewiesen. Rund 174.000 Grenzgänger trugen 2015 zum wirtschaftlichen Erfolg in Luxemburg teil. Diese werden unser Land jedoch mehr und mehr meiden, wenn der Weg zur Arbeit bzw. die Heimfahrt nach Feierabend einen zu großen Zeitverlust darstellt. So müssen Grenzpendler z.B. von Trier oder Thionville für die tägliche An- und Rückfahrt über drei Stunden berechnen.

Wieviel Wachstum wollen wir? Wieviel Wachstum brauchen wir? Es gibt keine einfachen Antworten auf diese Frage, die mit zahlreichen Widersprüchen und gegensätzlichen Erwartungshaltungen behaftet ist.  So führt z.B. die Expansion des Arbeitsmarkts zu zunehmenden Verkehr, Infrastrukturen müssen ausgebaut werden mit allem was das an Investitionskosten, Umweltbelastung und Einschnitten bei der Lebensqualität bedeutet. Andererseits sind wir auf einen expandierenden Arbeitsmarkt angewiesen, um die Finanzierbarkeit unserer sozialen Sicherungssysteme zu gewährleisten.

Das ist nur ein Beispiel für die komplexen Problemstellungen bei der Entwicklung des Landes die die CSV an einem Zukunftstisch erörtern will, ein Zukunftstisch an dem die Politik, Sozialpartner und Zivilgesellschaft gleichberechtigt und auf Augenhöhe diskutieren.

Es ist bedauerlich, dass die Regierung in diesem Zusammenhang allen Lippenbekenntnissen zum Trotz eine gleichgültige bis ablehnende Haltung hat, umso mehr mit den Grünen eine Partei Regierungsverantwortung trägt, die als Oppositionspartei  in der Vergangenheit mit besonderer Vehemenz einen Zukunftstisch gefordert hat. Als vor einer Reihe von Jahren der damalige Premier Jean-Claude Juncker den 700.000-Einwohnerstaat in Aussicht stellte, liefen die Grünen Sturm vor Entrüstung. Der grüne Berichterstatter zum Staatshaushalt 2016 erörterte indes vor wenigen Monaten den Weg in den 1,1-Millionen-Einwohner-Staat, ohne dass daran seine grünen Mitstreiter oder die Ökolobby Anstoß nahmen.

Für die CSV gibt es Alternativen zum 1,1-Millionen-Einwohner-Staat. Sie setzt sich deshalb für die Einsetzung des Zukunftstischs ein, wo auf eine strukturierte und transparente Weise über die Entwicklungsperspektiven des Landes diskutiert wird und wo alle Handlungsoptionen auf den Tisch kommen.

Marc Spautz
Abgeordneter und CSV-Parteipräsident

Quelle: Luxemburger Wort (09/04/2016)

Der Mensch im Zentrum der Politik

Die CSV hatte am vergangenen Samstag in der Maison du Savoir auf Esch-Belval ihren Nationalkongress.

In einer Zeit, die von Schnelllebigkeit geprägt ist und in der die Perspektive politischen Handelns sich zusehends auf eine Wahlperiode beschränkt, war der Nationalkongress ein wichtiger Moment für die CSV.  Neben den Redebeiträgen der Ministerpräsidentin des Saarlandes, Annegret Kramp-Karrenbauer und des Generalsekretärs der rheinland-pfälzischen CDU, Patrick Schnieder die von einer besonderen Weitsicht geprägt waren, sowie der intensiven Diskussion über das Grundsatzprogramm war der Nationalkongress die Gelegenheit zu einer inhaltlichen Standortbestimmung.

Dabei wurden unter anderem die  Lebensbereiche Familie, Schule, Arbeit und Generationengerechtigkeit erörtert.

Die Familien sind und bleiben für die CSV der Ort, wo Kinder zuerst jene prägenden Werte erfahren, um sich als soziale Wesen in der Gesellschaft zu bewegen. Familien haben daher Recht auf Unterstützung, wobei es nicht am Staat ist, ein bestimmtes Familienmodell zu bevorzugen. Für die CSV steht fest, dass gerade in der Familienpolitik, Eigenverantwortung und Solidarität die bestimmenden Prinzipien sein müssen. Wo der Staat einspringen muss, soll er dies tun. Wo Familien selbst in der Lage sind, sich zu organisieren, soll er Zurückhaltung üben.

Ein klares Konzept muss ebenfalls in der Schule herrschen, als jener Institution, die nach der Familie den prägendsten Einfluss für die Zukunft unserer Kinder hat. Hier muss Klarheit herrschen, was die Ziele sind und wie diese erreicht werden können.

Für die CSV gehören zu den wichtigsten schulpolitischen Zielen, die Verbesserung der Chancengleichheit, unabhängig von der sozialen Herkunft, die Vermittlung von sozialen Kompetenzen, die Förderung des Leistungsprinzips und die konsequente Vorbereitung auf das Berufsleben insbesondere auch durch eine hochwertige Berufsberatung.

Um diese Ziele zu erreichen, brauchen die Schulen den notwendigen Freiraum, ohne aber dass deshalb das Schulministerium aus seiner Verantwortung entlassen würde. Die Qualität in den Schulen muss auch zukünftig vom Ministerium kontrolliert und garantiert werden. Gleichzeitig muss die Rolle der Lehrerinnen und Lehrer überdacht und die Durchlässigkeit des mehrgliedrigen Schulsystems verbessert werden.

Eine solide Ausbildung bleibt für die CSV die Grundvoraussetzung, um auf dem Arbeitsmarkt Fuß zu fassen. Sie setzt sich in diesem Sinn für die Stärkung und Ausweitung der dualen Ausbildung ein. Die mit Abstand niedrigste Arbeitslosigkeit weisen jene Länder auf, in denen das duale System fest etabliert ist. Die besondere Aufmerksamkeit muss darüber hinaus den Jugendlichen gelten, die keine abgeschlossene Ausbildung haben. Es muss die gemeinsame Aufgabe der Politik, der Sozialpartner und der Zivilgesellschaft sein, sie gezielt zu unterstützen, damit sie ihren Platz in der Arbeitswelt finden. Die Bekämpfung jeder Form von Arbeitslosigkeit bleibt für die CSV eine Hauptpriorität.

Die Jugend ist unsere Zukunft, der älteren Generation verdanken wir unseren Wohlstand. Zum Gesellschaftskonzept der CSV gehört die Solidarität gegenüber den älteren Mitbürgern. Unsere Familienstrukturen verändern sich aufgrund der demographischen Entwicklung: Einem höheren Anteil an älteren Menschen stehen prozentual weniger Kinder gegenüber. Unser Zusammenleben ändert sich ebenfalls dadurch, dass der Anteil alleinstehender älterer Menschen zunimmt. Die Familien- und Sozialpolitik muss an diese neuen Gegebenheiten angepasst werden, ebenso wie es gilt, die Gesundheitspolitik und die Pflegeversicherung an die höhere Lebenserwartung und den demographischen Wandel anzupassen.

Auf einem intensiven Kongress, der von lebendigen Diskussionen geprägt war, wurden alle diese Themen ebenso wie viele andere erörtert. Die gemeinsame Klammer war dabei, dass die CSV auf jedem Themenfeld ihr politisches Handeln konsequent aus der Perspektive des einzelnen Menschen her denkt. Für die CSV ist und bleibt der Mensch im Zentrum der Politik.

Marc Spautz
CSV-Nationalpräsident, Abgeordneter

Quelle: D’Lëtzebuerger Land – Zu Gast (25/03/2016)

Soziale Mogelpackung

Die Regierungskoalition hat am Montag, dem 29. Februar ihre sogenannte „Steuerreform“ vorgestellt. Sie wird seither nicht müde, gemeinsam mit den Vertretern aus den drei Mehrheitsfraktionen, ihre Vorschläge als einen großen und vor allem sozial gerechten Wurf zu verteidigen.

Ist dem so? Handelt es sich um eine sozial gerechte Reform? Hält die Behauptung, dass insbesondere die kleinen und mittleren Einkommensgruppen von den Regierungsvorschlägen profitieren einer tiefergehenden Analyse stand?

Die Antwort ist klar und eindeutig nein. Die Fakten sprechen eine deutliche Sprache.

Die Steuerersparnisse sind – bei Betrachtung der Nettobeträge – für die niedrigen Einkommensschichten bedeutend geringer als für Besserverdiener. Ein Mindestlohnbezieher wird um 37 Euro monatlich entlastet. Bei einem Spitzenverdiener mit einem Einkommen von 10.000 Euro ist die monatliche Entlastung das Dreifache. Der Finanzminister jongliert geschickt mit Prozentsätzen, aber die konkreten Steuerbeträge, die sich dahinter verbergen, sprechen eine andere Sprache.

Um auch das klar und deutlich zu sagen: Es geht nicht darum, eine Neiddebatte zu schüren, aber es geht darum, eine Reform in einen Gesamtkontext zu betten und in diesem zu betrachten.

Zum Gesamtkontext gehört das Sparpaket der Regierung von 2014, das in der Realität für die Bürger und die Familien ein bitteres Bezahlpaket war. Die Regierungsmannschaft, die mit dem Versprechen angetreten war, mit weniger Geld eine bessere Politik zu machen, hat mit dem Sparpaket, ihr zentrales Versprechen bereits zu diesem frühen Zeitpunkt gebrochen. Statt, wie versprochen, zuerst bei sich selbst zu sparen, hat sie den Bürgern unverhohlen in die Brieftasche gegriffen.

Und es waren insbesondere die Haushalte und Familien mit bescheidenem Einkommen, die den Preis für die sozial ungerechte und unausgewogene Regierungspolitik zahlen mussten. Die Mehrwertsteuererhöhung traf die Familie des Mindestlohnbeziehers ebenso wie die Familie des Spitzenverdieners. Die Regierung hätte, so wie es die CSV eingefordert hat, mit sozialen Maßnahmen gezielt gegensteuern können, aber diese Mühe hat sie sich nicht gemacht.

Das genaue Gegenteil war der Fall mit der Abschaffung der Mutterschafts- und der Erziehungszulage, Maßnahmen, die für viele Familien mit geringerem Einkommen und Alleinerziehende ein Schlag ins Gesicht war. Parallel wurde zum 1. Januar 2015 eine 0,5%-Steuer eingeführt für zielgerichtete Innovationen im Bereich der Kinderbetreuung. Doch auf diese Innovationen wird seither vergeblich gewartet.

Ein Schlag ins Gesicht ist auch das Gesetzesprojekt zum einheitlichen Kindergeld. Die Abschaffung des je nach Kinderzahl gestaffelten Kindergeldes, wird kinderreiche Familien regelrecht abstrafen. Das Regierungsprojekt geht völlig an den effektiven Bedürfnissen von kinderreichen Familien vorbei, wie der Staatsrat ja in seinem Gutachten bestätigt.

Die Regierung geht bei ihrer Reform auf den Weg von Steuerabschlägen. Doch nur Haushalte mit ausreichendem Einkommen können Steuerabschläge in Anspruch nehmen. Es ist ein krasser Widerspruch: Nachdem die Regierung die Prämien für die Förderung der Elektromobilität erst zum 1. Januar 2015 abgeschafft hat, schafft sie jetzt Steuerabschläge für den Erwerb von Elektrofahrrädern und Autos. Während der Erhalt der Prämien unabhängig vom steuerpflichtigen Einkommen waren, können Steuerabschläge nur von Haushalten mit entsprechend hohem Einkommen geltend gemacht werden.

Die Steuerreform, so wie sie von der Regierung vorgeschlagen wurde, ist eine soziale Mogelpackung. Vor allem die Haushalte und die Familien mit niedrigeren und mittleren Einkommen erhalten im besten Fall das zurück, was ihnen in den vergangenen beiden Jahren durch die sozial ungerechte Politik der Regierung genommen wurde.

Soziale Fairness und effektiver sozialer Fortschritt sind für diese Regierung ganz offensichtlich keine erstrebenswerten Ziele mehr.

Marc Spautz
Abgeordneter und Parteipräsident

Wir halten Kurs

Marc Spautz_169Jahresende, das ist die Zeit für Rückblicke. Für die CSV war 2015 vor allem intern ein intensives Jahr. Der Prozess der Erneuerung und der inhaltlichen Neuaufstellung erforderte viel Einsatz und großes Engagement. Die Statutendiskussion, die verschiedenen Themenforen, die Arbeit am Grundsatzprogramm sowie die Parteiarbeit in Sektionen, Parteistrukturen und Unterorganisationen stellten eins unter Beweis: Die Partei lebt. Engagement ist für unsere Mitglieder eine Selbstverständlichkeit. Danke dafür!

Politisch gesehen war 2015 ein (weiteres) verlorenes Jahr, das mit einem Budget-Fiasko und einem Rücktritt endete. Der Haushaltsentwurf der Regierung und die längerfristige Finanzplanung von DP, LSAP und Grünen sind eine absolute Mogelpackung. Die Auswirkungen wichtiger Reformen werden nicht berücksichtigt, Sparmaßnahmen werden nicht chiffriert und um das Ganze zu schönen, müssen eine Anleihe und komplexe Rechentricks herhalten. Zukunftsorientierte und ehrliche Finanzpolitik sieht anders aus.

Was es heißt, das Vertrauen des Premiers zu genießen, zeigte sich diese Woche. Am Samstag stellte sich Regierungschef Bettel hinter Maggy Nagel, die dann am Mittwoch das Handtuch werfen musste. Die erste Wahl wollte daraufhin nicht in die Regierung. Dritter Akt waren dann erst die Nominierungen. So funktioniert Teamarbeit bei der DP. Uns wundert es nicht.

Zurück zu uns: Für die CSV war 2015 politisch ein Jahr klarer Alternativen. Solche legten die Partei in wichtigen Politikfeldern vor: Familienpolitik, Arbeitsmarkt und Beschäftigung, Landwirtschaft, Finanzpolitik, Schulpolitik um nur diese zu nennen. Wir beschränken uns nicht aufs Kritisieren. Einen Weg, den wir auch 2016 gehen werden. Neu aufgestellt! Inhaltlich gefestigt! Wir halten Kurs.

Marc Spautz
Parteipräsident

Die Partei lebt. Und wie!

Marc Spautz_169Herr Spautz, Sie haben als Parteipräsident vor knapp zwei Jahren den Erneuerungsprozess eingeleitet, der nun mit der Reform der Statuten eine erste wichtige Etappe konkreter Reformen nimmt. Was halten Sie von dem Prozess zurück?

Für mich ist die Dynamik wichtig, die dieser Erneuerungsprozess in der Partei ausgelöst hat. Mitglieder, Strukturen und Organisationen haben sich aktiv eingebracht. Es wurde kontrovers diskutiert, es wurden Meinungen ausgetauscht, es wurden Vorschläge ausgearbeitet. Sei es im Rahmen der Analysearbeit „Perspektiven“ von Marc Thewes und Marc Glesener oder danach in den verschiedenen Arbeitsgruppen. Die Partei hat unter Beweis gestellt, dass sie gut aufgestellt ist, um interne Reformen anzugehen und konstruktive Debatten zu führen. Die Partei lebt. Und wie! – Übrigens haben wir in der Zeit des Erneuerungsprozesses auch nach außen hin überzeugen können. Wir haben die Europawahlen gewonnen. Wir haben beim Referendum mit unserer Haltung gepunktet.

Der ganze Prozess ist allerdings noch nicht abgeschlossen?

Nein, aber wir nehmen jetzt bei unserem außerordentlichen Kongress eine wichtige Hürde. Im März 2016 steht dann das überarbeitete Grundsatzprogramm auf der Tagesordnung. Statuten und Grundsatzprogramm bilden ein Ganzes. Sie sind sozusagen die Grundlage der gesamten Erneuerung. Nach dem Kongress im März werden wir uns dann wieder verstärkt auf politische Themen konzentrieren. Wobei Erneuerungsansätze für uns als Partei auf der Tagesordnung bleiben. Wir müssen uns allerdings verstärkt mit dem politischen Gegner befassen.

War das bis dato nicht der Fall? Ist die CSV etwa noch nicht in der Opposition angekommen?

Das sagen die, die kein anderes Argument finden, um sich mit unseren Positionen und alternativen Vorschlägen zur Regierungspolitik auseinanderzusetzen. Es stimmt natürlich, dass ein tief gehender Erneuerungsprozess einer Partei eine ganze Menge an Kraft und Engagement abverlangt. Aber es war wichtig für uns, dieses Weg zu gehen. Ab 2016 müssen wir jedoch vor allem die wichtigen politischen Termine vorbereiten, die anstehen. Ich denke da an die Gemeindewahlen 2017, die Landeswahlen 2018 und die Europawahlen 2019. Wir sind, denke ich, gut aufgestellt für diese Termine. Das ist das Resultat des Prozesses, in dessen Entscheidungsphase wir uns eben jetzt befinden.

Hat der Prozess denn auch Erfolge auf der Mitgliederseite gebracht?

Ja, die Partei hat innerhalb der vergangenen zwei Jahre mehrere Hundert neue Mitglieder rekrutiert. Ich bin froh feststellen zu können, dass sich viele neue, ebenso wie zahlreiche langjährige Mitglieder stark engagiert haben. Zum Beispiel auch bei den Themenforen, die wir in den zurückliegenden Monaten organisiert haben. Dort wurden aktuelle politische Themen in ihrer vollen Bandbreite analysiert und diskutiert. Das ist für uns als Volkspartei wichtig. Wir brauchen das direkte Feedback und die Meinung unserer Mitglieder. Das macht uns als Volkspartei aus. Das unterscheidet uns von anderen.

Kommen wir zu den neuen Statuten. Was ist Ihrer Meinung nach der wichtigste Punkt beziehungsweise die Hauptneuerung?

Allgemein geht es ja darum, Weichen zu stellen, um als moderne Mitgliederpartei funktionieren zu können und politische Positionen auf einer breiten Basis diskutieren und definieren zu können. Dieses Ziel wollen wir mit konkreten Neuerungen erreichen. In diesem Zusammenhang nur zwei Beispiele: Ein neues Gremium aus Fraktion und Nationalvorstand wird eingeführt und soll künftig als Entscheidungsgremium im politischen Alltag rasch die Impulse geben, die wir brauchen. Die Zahl der nationalen Delegierten wird neu definiert, sprich erhöht. Mehr Nationaldelegierte heißt ganz einfach, dass mehr Mitglieder mitbestimmen können.

Mehr zum Thema:

Eine gemeinsame Herausforderung

Der Terrorismus fordert uns alle heraus. Das was in Paris geschehen ist, das ist ein brutaler und kriegerischer Angriff auf die Werte unseres gesellschaftlichen Zusammenlebens. Freiheit, Frieden und Toleranz sind den Fanatikern des IS ein Dorn im Auge. Die Politik ist herausgefordert diese Werte zu verteidigen.

Die CSV ist der Meinung, dass solch außergewöhnliche Situationen auch außergewöhnliches Handeln des Staates rechtfertigen. Wir stehen demnach auch hinter den politischen Entscheidungen im Nachbarland, das mit aller Härte gegen den Terror und seine Drahtzieher vorgeht und dabei europäische und internationale Hilfe einfordert.

Den Terror zu bekämpfen ist eine die Grenzen überschreitende Herausforderung. Hier ist besonders auch Europa gefordert. Unser Raum der Freiheit, der Sicherheit und des Rechts steht auf dem Spiel. Wir müssen demnach alles daran setzen, gegenzusteuern.

Wir müssen unsere Grenzen effizient schützen, dies ohne uns abzuschotten und uns Zuwanderung zu verschließen. Daten über Organisierte Kriminalität und Terrorismus müssen umfassend und schnell ausgetauscht werden können. Informationen über einem Land bekannte oder registrierte Radikale müssen unter den europäischen Ländern und deren Sicherheitsapparaten zirkulieren.

Die Überwachung von religiösen Extremisten und potentiellen Terroristen ist sicher ein aufwendiges Unterfangen. Aber es gibt dazu keine Alternative. Sicherheitskräfte und Nachrichtendienste brauchen daher die nötigen Mittel, um effizient arbeiten zu können.

Wichtig ist vor allem Prävention. Hierzu ein wichtiger Punkt: Wer Hass predigt und zu Hass und Gewalt aufruft, stellt sich gegen den Rechtsstaat und gegen die Prinzipien, auf denen unsere Gesellschaft fußt. Härtere Vorgehensmaßnahmen der öffentlichen Hand sind angebracht.

Das und noch viel mehr sind wir den Opfern des Terrorismus schuldig. Wir verneigen uns vor diesen unschuldigen Menschen.

Marc Spautz
Parteipräsident und Abgeordneter

Méi zum Thema: