Une question parlementaire de Monsieur le député Marc Spautz à Monsieur le Ministre de l’Intérieur

J’ai l'honneur de vous informer que, conformément à l'article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre de l’Intérieur concernant les critiques émises à l’encontre des autorités luxembourgeoises suite aux réparations effectuées à un barrage de régulation à Rosport. 

Suite aux travaux effectués au niveau d’un barrage de régulation près de la centrale hydroélectrique de Rosport, le niveau de la Sûre a baissé de près de deux mètres. Des milliers de poissons sont morts d’un déficit d’oxygène notamment parce que les autorités luxembourgeoises ont décidé de débrancher une pompe. Au-delà de cette décision que la « Fédération luxembourgeoise des pêcheurs sportifs (FLPS) » juge irresponsable voire scandaleuse selon les affirmations d’un de ses responsables cité dans le « Luxemburger Wort » de ce matin, les autorités luxembourgeoises auraient également mal géré la suite des évènements. On reproche entre autres aux autorités luxembourgeoises un manque de communication avec les autorités allemandes concernées qui n’auraient été alertées que tardivement et ne seraient intervenues que hier en fin d’après-midi. A noter que ce n’est pas la première fois qu’un tel incident – mort de milliers de poissons- se produit suite à des travaux de réparation ou d’entretien de barrages ou de centrales hydrauliques. 

Dans ce contexte, j’aurais aimé savoir de Monsieur le Ministre de l’Intérieur : 

• Les critiques formulées à l’égard des autorités luxembourgeoises et sub-mentionnées sont-elles pertinentes ?

• Le ministre peut-il indiquer à quel moment les autorités allemandes ont été contactées ?

• La réaction des autorités luxembourgeoises est-elle conforme au procédé habituel ?

• Ne faudrait-il pas à la lumière des incidents survenus en début d’année au niveau de la Moselle et de ceux récents au niveau de la Sûre prévoir un autre modus operandi plus efficace ? 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.