Anorexie a Boulimie : Wéi sinn d’Statistiken an d’Therapien zu Lëtzebuerg ?

Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame la Ministre de la Santé.
L’anorexie, la boulimie ou l’alternance des deux (anorexie-boulimie) représentent les formes les plus graves et les plus préoccupantes des troubles du comportement alimentaire. L’anorexie se traduit par un amaigrissement, une perte d’appétit, un refus de manger et, le cas échéant, d’une aménorrhée (interruption des règles). Malgré une perte de poids importante (qui ‘peut aller jusqu’à 50 % du poids normal pour l’âge) l’anorexique se trouve toujours trop grosse et son désir éperdu de minceur la pousse à un comportement mettant en danger sa propre existence (restriction alimentaire, jeûne, prises de diurétiques, de laxatifs, vomissements).
Actuellement l’on se doit d’observer sur les réseaux sociaux de véritables concours entre les jeunes afin de voir qui a la taille la plus mince etc.
Des statistiques internationales montrent que dans les pays occidentaux les troubles alimentaires sont en augmentation depuis les années 1970. En France, par exemple, il est estimé que plus de 230.000 personnes souffrent d’anorexie dont 90 % sont de sexe féminin. En Allemagne la répartition des chiffres va dans le même sens : 1,5 % des femmes et 0,5 % des hommes souffrent de l’anorexie dont la majorité est âgée de moins de 18 ans (55 % des filles et 33 % des garçons).
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Santé:
1. Existe-t-il des statistiques pour le Luxembourg ? Dans l’affirmative, combien de cas de boulimie et d’anorexie sont connus au Grand-Duché ? Comment ces cas connus ont-ils évolué durant les dernières décennies? Quel est le nombre estimé de personnes mineures concernées au Luxembourg? Quelle est la répartition par sexe des personnes atteintes au Grand-Duché?
2. Quelles thérapies ambulatoires et stationnaires sont offertes au Grand-Duché?
3. Quelles thérapies sont prises en charge par les caisses de maladie?
4. Est-ce que l’entrée en vigueur de la loi portant création de la profession de psychothérapeute a apporté des changements concernant la prise en charge des thérapies ne tombant pas sous le champ d’application de la loi ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, t’expression de ma très haute considération.

Nancy Arendt
Députée

Pressekonferenz zur Reform vun de Familljenzoulage

Blau-Rot-Grün: Gesetzentwurf ohne schlüssiges Gesamtkonzept

CSV für eine verantwortungsvolle und kohärente Familienpolitik

Die CSV hatte sich in ihrem Wahlprogramm für eine detaillierte Analyse der Familienleistungen ausgesprochen. Auf Basis dieser Bestandsaufnahme und nach Beratung mit den Sozialpartner sollte das System der Familienleistungen neu gestaltet werden. Hierbei sollte vor allem der sozialen Selektivität eine größere Bedeutung beigemessen werden.

Die von der Regierung gewollte Reform trifft besonders kinderreiche Familien hart:

  • Für eine Familien mit 2 Kinder: 773,76 Euros pro Jahr weniger
  • Für eine Familien mit 3 Kinder: 2.860 Euros pro Jahr weniger
  • Für eine Familien mit 4 Kinder: 4.944,96 Euros pro Jahr weniger
  • Für eine Familien mit 5 Kinder: 7.024,80 Euros pro Jahr weniger

Wir vermissen die soziale Selektivität, die sich die blau-rot-grüne Regierung auf die Fahne geschrieben hat.

Auch bei der vorgesehenen vereinheitlichen Schulbeilage kommt es für eine Familie mit mehr als einem Kind wieder zu finanziellen Einbußen.

Die Sonderzulage für ein behindertes Kind soll mit der Reform nur noch bis zum 18. Lebensjahr ausbezahlt werden. Jedoch gibt es noch 300 Betroffene, denen diese Zulage noch bis zum 27. Lebensjahr zustünde. Ob es für diese Betroffene eine Ausnahme gibt, ist nicht gewusst.

Die CSV steht für eine verantwortungsvolle, kohärente und zukunftsorientierte Familienpolitik.

Die CSV ist sich bewusst, dass neue Wege in der Familienpolitik eingeschlagen werden müssen. Jedoch muss die Umverteilung den Prinzipien von Solidarität, sozialer Selektivität und Zumutbarkeit entsprechen.

Familienpolitik darf nicht isoliert betrachtet werden. Sie hat einen erheblichen übergreifenden Einfluss auf viele Politikfelder. Wir hätten uns gewünscht, dass die neue Regierung ihre Maßnahmen bezüglich der Familienzulagen an die angekündigte Steuerreform, an die Gratis-Kinderbetreuung (für Kinder unter 3 Jahren) sowie an die offengelegten Pläne des neuen Elternurlaubes und der Hilfestellung für Alleinerziehende, die das garantierte Mindesteinkommen („revenu minimum garanti“ – RMG) erhalten, gekoppelt hätte.

Das Land braucht ein familienpoltitisches Gesamtkonzept und nicht vereinzelte Maßnahmen, die ungeachtet ihrer weit reichenden Konsequenzen, getroffen werden.

De Marc Spautz freet eng Interpellatioun zum Thema Aarbechtsmaart

Monsieur le Président,
Conformément à l’article 88 du Règlement de la Chambre des Députés, je me permets de demander par la présente l’organisation d’une interpellation au sujet du marché du travail.
Dans ce contexte, j’aimerais, entre autres, aborder les sujets suivants :

– Les instruments de lutte contre le chômage : bilan et mise en perspective

– Marché de l’emploi : situation actuelle et défis futurs

– Organisation du temps de travail dans le temps et l’espace.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Marc Spautz
Député

Wéi kann ee verhënneren, dass Leit, déi schwéier krank sinn d’Recht op Krankegeld an eventuell hir Plaz verléieren ?

Luxembourg, le 10 novembre 2015
Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire et à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale au sujet de la fin du droit à l’indemnité pécuniaire de maladie prévue à l’article 14 du Code de la Sécurité sociale.

Il existe des situations où des personnes atteintes d’une maladie grave (p.ex. cancer) dépassent la limite des cinquante-deux semaines (sur un total de cent quatre semaines) durant lesquelles elles ont droit à l’indemnité pécuniaire de maladie. Non seulement ces personnes arrivent alors à la fin de leurs droits, mais en plus leur contrat de travail cesse de plein droit en vertu de l’article L.125-4 du Code du travail.

Dans le cadre des discussions se rapportant au projet de loi n°6555, Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire s’est félicité de ce que le gouvernement ait réussi à mettre ledit sujet à l’ordre du jour des réunions avec les partenaires sociaux et qu’une solution puisse être trouvée dans les semaines à venir. Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale a quant à lui déclaré qu’une solution serait présentée à l’occasion de la tripartite prévue pour octobre 2015, laquelle a récemment été reportée à l’année prochaine.

C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

– Combien de personnes ont dépassé en 2015 la limite des 52 semaines susmentionnées ? Messieurs les Ministres peuvent-ils nous fournir ces mêmes informations pour les années précédentes (2009 à 2014) ?

– Messieurs les Ministres peuvent-ils nous indiquer la solution proposée par les partenaires sociaux? Qu’en pensent les Ministres ?

– A supposer qu’aucun compromis n’ait pu encore être trouvé entre partenaires sociaux, quelle est la solution préconisée par Messieurs les Ministres ? Messieurs les Ministres envisagent-ils de faire cavalier seul et de lancer une initiative législative, à défaut de compromis entre partenaires sociaux ? Si oui, dans quel délai ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Ali Kaes
Député
Marc Spautz
Député

Kritt d’Patientevertriedung ee weidere Posten finanzéiert oder net ?

Monsieur le Président

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame le Ministre de la Santé au sujet de la « Patientevertriedung a.s.b.l. ».

La « Patientevertriedung » a été créée en 1995 en tant qu’association qui s’occupe de la défense des droits du patient. En effet, on s’était rendu compte que le patient se retrouvait souvent isolé en cas de problèmes vis-à-vis des différents prestataires de soins et c’était notamment le Conseil de l’Europe qui avait recommandé aux Etats membres d’élaborer des stratégies visant à assurer aux malades chroniques des soins médicaux de qualité à tous les niveaux.

Au Luxembourg, le rôle de la « Patientevertriedung » est reparti sur cinq secteurs spécifiques à savoir : l’information, l’assistance, les plaintes, le réseau consultatif et le constat. Les principaux objectifs de l’association sont la fourniture d’informations ayant trait à la santé et la sécurité sociale, l’élaboration et la rédaction d’avis pour les patients, l’organisation de conférences d’information, la création d’un centre de documentation, et l’élaboration de brochures d’information concernant les droits et obligations des patients.

Ainsi, dans le cadre de ses missions, la « Patientevertriedung » a en 2014, été confrontée à 2322 prises de contact par téléphone suivies de 226 entrevues. Dans 107 cas l’association a établi un dossier dans l’intérêt du patient.

En outre, la « Patientevertriedung » a participé aux réunions de la commission de qualité de l’assurance dépendance, au comité de pilotage de la « Luxembourg Medical School » ou encore à la « Plateforme National Cancer », pour ne citer que quelques exemples des maintes activités de l’association.

Le financement de la « Patientevertriedung » est assuré par une convention avec le Ministère de la Santé, les cotisations des organisations membres, des cotisations des membres individuels ainsi que par des dons. Actuellement l’association fonctionne avec un effectif de trois employés dont deux tâches sont financées à travers la convention avec le Ministère.

Selon les responsables de l’a.s.b.l., Madame la Ministre avait assuré la création d’un nouveau poste afin de mieux pouvoir répondre au missions décrites ci-dessus. Or, suite au dépôt du budget de l’Etat pour l’exercice 2016, force est de constater que tel ne semble pas être le cas.

Au vu de ce qui précède, j’aimerais poser la question suivante à Madame le Ministre :
• Madame le Ministre peut-elle confirmer cette décision ?
• Dans l’affirmative, pour quelles raisons le poste en question n’a-t-il pas été accordé ?
• Le gouvernement ne considère–t-il pas que cette décision risque de rendre la « Patientevertriedung » incapable d’assurer les services, qu’elle a su fournir pendant 20 ans aux patients ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Marc Spautz
Député

Ginn et Fraen déi an engem Aarbechtskontrakt sinn, an awer kee Congé de maternité oder congé parental ze gutt hunn ?

Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale et à Madame le Ministre de la Famille concernant le congé parental.
Il existe des situations où des femmes tombées enceintes et qui, bien qu’engagées dans une relation de travail, ne suffisent pas aux minima d’affiliation exigés par la législation sur la sécurité sociale. Ces femmes se voient alors refusées le bénéfice du congé de maternité. Il semble que ces mêmes personnes ne pourront pas non plus bénéficier du congé parental. Alors que l’allocation d’éducation fut abrogée par le gouvernement actuel, même cette aide ne pourra plus leur être attribuée.
C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Madame et Monsieur les Ministres :
– Les Ministres ont-ils connaissance de cas où une femme enceinte, bien qu’engagée dans une relation de travail, se voit refuser le congé de maternité, de même que le congé parental ? Quelles peuvent être les raisons d’un tel refus ?
– La période d’inscription auprès de l’ADEM compte-t-elle comme période d’affiliation aux fins de l’octroi du congé de maternité / congé parental ?
– Les Ministres ne considèrent-ils pas qu’il faille, dans des situations exceptionnelles, passer outre à une interprétation littérale des dispositions légales ? La résolution de ces situations exceptionnelles nécessite-t-elle, le cas échéant, une adaptation du Code de la Sécurité sociale, voire d’autres dispositions légales ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.
Marc Spautz
Député

Wéieng Sozialleeschtunge kënnen EU-Auslänner refuséiert kréien ?

Monsieur le Président,
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale, à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire et à Madame le Ministre de la Famille et de l’Intégration concernant le récent arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne (C-67/14).
Dans cette affaire, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a précisé les conditions selon lesquelles un Etat membre peut refuser l’octroi de prestations d’assistance sociale à des ressortissants d’autres Etats membres. Notons que l’Allemagne a fait inscrire les prestations visées (Arbeitslosengeld II) en tant que prestations spéciales en espèces à caractère non contributif à l’annexe X du règlement 883/2004, qui, de l’avis de la CJUE, seraient également à qualifier de prestations d’assistance sociale aux termes de la directive 2004/38/CE de manière à pouvoir être refusées à des non-ressortissants allemands.
C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Madame et Messieurs les Ministres :
– Les Ministres considèrent-ils que la liste de prestations spéciales en espèces à caractère non contributif (i.e. revenus pour personnes gravement handicapées) reprises à l’annexe X du règlement 883/2004 est exhaustive en ce qui concerne le Luxembourg ? A défaut, les Ministres ne considèrent-ils pas que celle-ci doive être complétée ?
– Les Ministres pourraient-ils nous fournir une liste des prestations que le gouvernement considère comme équipollentes aux prestations d’assistance sociale au sens de la directive 2004/38/CE ?
– A noter que la convention européenne d’assistance sociale et médicale oblige les parties contractantes de traiter les ressortissants des autres parties contractantes résidant légalement sur leur territoire à l’égal de leurs propres ressortissants en ce qui concerne l’assistance sociale et médicale. Les Ministres pourraient-ils m’indiquer si les ressortissants des autres Etats membres pourraient utilement se fonder sur cette convention de droit international pour bénéficier des prestations qu’ils pourraient se voir refuser en application du droit européen ? Les réserves émises par le Luxembourg à l’égard de ladite convention sont-elles suffisantes aux yeux du gouvernement ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Michel Wolter
Député
Marc Spautz
Député

Flüchtlingsproblematik – CSV für eine langfristige und kohärente Strategie

Die aktuellen Flüchtlingsströme sind eine Herausforderung für Europa und unser Land. Die Flüchtlingskrise erfordert eine gemeinsame europäische Antwort. Nicht nur die Zukunft der tausenden und abertausenden von Menschen die aus ihrem Land fliehen hängt davon ab, sondern auch die Zukunft der Europäischen Union.

Die Bewältigung der Flüchtlingskrise ist aber nicht nur eine gesamteuropäische Aufgabe. Jedes Land, auch Luxemburg, muss in den nächsten Wochen konkrete Maßnahmen ergreifen, um den Flüchtlingsstrom zu bewältigen. Das setzt neben kurz- und mittelfristigen Lösungen, welche die CSV schon im Juli dieses Jahres in ihrem Sechs-Punkte-Plan vorgestellt hat, vor allem eine klare, langfristige und kohärente Strategie voraus. Zur Erinnerung: Der Sechs-Punkte-Plan sieht zum Beispiel eine bessere Koordinierung durch das Einsetzen eines interministeriellen Ausschusses und eine Überarbeitung der Prozeduren vor.

Klare Aufgabenteilung zwischen Staat und Gemeinden

Damit Luxemburg seinen Verpflichtungen bei der Bewältigung der Flüchtlingskrise nachkommen kann, müssen die Aufgaben und Pflichten des Staates und der Gemeinden klar definiert werden. Dies ist Aufgabe der Regierung.

Die Regierung soll in den Augen der CSV in den nächsten Wochen ein Lastenheft („cahier des charges“) erstellen, in dem die Zuständigkeitsbereiche und Pflichten der einzelnen Akteure (Staat, Gemeinden, Assoziationen) festgehalten werden. Das Erstellen eines solchen Kataloges ist für die CSV Voraussetzung für eine gelungene Flüchtlingspolitik.

Viele Gemeinden sind bereit, Flüchtlinge aufzunehmen. Sie benötigen jedoch einen Ansprechpartner und klare Regeln. Dasselbe gilt für die Hilfsorganisationen. Sie müssen wissen, was von ihnen konkret erwartet wird und wie sie sich mit den anderen Akteuren einbringen können, um die Flüchtlinge adäquat unterbringen und betreuen zu können.

Nationaler Integrationsplan in drei Phasen

Sind die Pflichten der einzelnen Akteuren klar definiert, wird ein nationaler Integrationsplan benötigt („plan national d’intégration“).

Die Aufnahme und Betreuung von Flüchtlingen soll sich in drei Phasen gliedern:

  1. Phase: Erstaufnahme oder „First Response“

Die Flüchtlinge werden in dieser ersten Phase in Empfang genommen und in staatlichen Auffangstrukturen (Weilerbach, Containerdorf usw.) untergebracht. Diese erste Betreuung ist Aufgabe des Staates.

  1. Phase: Während des Asylverfahrens

In dieser Phase werden die Gemeinden eingebunden, unter der Bedingung,

  • dass im Vorfeld der Aufgabenbereich und die Verpflichtungen zwischen Staat und Gemeinden klar aufgeteilt und die Regeln genau definiert sind (dabei muss jede Gemeinde gleich behandelt werden);
  • dass der Staat im Rahmen des Pflichtenkatalogs klare Vorschläge unterbreitet in den Bereichen:
    • Unterhalt und Verwaltung der Auffangstrukturen;
    • Betreuung der Flüchtlingen;
    • Schulische Betreuung der Kinder.
  • dass die Gemeinde, wenn sie Flüchtlinge aufnimmt, wissen muss, wer die Auffangstruktur baut, wer das entsprechende Grundstück zur Verfügung stellt, wer für den Unterhalt der Strukturen verantwortlich ist, wer für die Betreuung der Flüchtlinge zuständig ist und wer für die schulische Betreuung der Kinder verantwortlich ist;
  • dass für jede Gemeinde, die Flüchtlinge aufnimmt, eine Konvention mit dem Staat unterschrieben wird.

Die CSV erinnert daran, dass die Flüchtlingspolitik eine nationale Kompetenz ist. Der Staat muss den zahlreichen hilfsbereiten Gemeinden die nötigen Mittel zur Verfügung stellen.

Selbstverständlich müssen auch die Hilfsorganisationen eingebunden werden. Es gilt auch hier, die Aufgaben und Missionen dieser Hilfsorganisationen genau aufzuzeigen.

  1. Phase: Nach abgeschlossener Prozedur
  • Wurde der Asylantrag nicht genehmigt:

Die Flüchtlinge müssen so schnell wie möglich zurück in ihr Heimatland.

Deshalb sind das Erstellen einer gemeinsamen Liste sicherer Herkunftsländer und schnellere Verfahren und Prozeduren ein Muss.

  • Wurde der Asylantrag genehmigt:

Zwecks eventueller Neuaufnahme von Antragstellern müssen die betroffenen Menschen so schnell wie möglich aus den Auffangstrukturen.

Die CSV ist sich bewusst, dass mit der Genehmigung des Asylantrages weitere Herausforderungen, wie z.B. die Eingliederung in Wohnungs- und Arbeitsmarkt sowie soziale Begleitmaßnahmen, für den Staat, die Gemeinden und die ganze Gesellschaft entstehen.

Zuwanderung bietet Chancen für die europäische Union und unser Land: Nur dann allerdings, wenn die Integration derer, die bei uns bleiben wollen, auch gelingt. Die Integration der ehemaligen Flüchtlinge muss weiter vorangetrieben werden. Jeder ist hier gefordert. In diesem Rahmen kann den Hilfsorganisationen und den Bürgerinitiativen eine unterstützende Rolle zukommen.

Forderung nach einer breiten politischen Debatte

Die CSV fordert erneut eine breite politische Debatte über die Flüchtlingsproblematik und erinnert daran, dass die Flüchtlingsproblematik einer parteiübergreifenden Zusammenarbeit bedarf.

PDF: Pressekonferenz Flüchtlinspolitik