Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures au sujet des objets interdits en bagage de cabine.
Pour des raisons évidentes de sûreté à l’égard des passagers et des équipages, certains objets font l’objet de restrictions ou d’interdictions concernant leur transport en cabine ou en soute.
La liste des objets prohibés en zone de sûreté aéroportuaire et à bord des aéronefs se compose de six grandes familles d’articles : revolvers, armes à feu et autres équipements émettant des projectiles – appareils à effet paralysant – objet à pointe aiguë ou bord coupant – outils de travail – instruments contendants – substances ou engins explosifs ou incendiaires.
Pour toute découverte d’un objet interdit lors du contrôle de sûreté, le passager devra soit abandonner sur place le dit objet pour destruction, soit le remettre à un accompagnant encore présent en zone public, soit retourner en banque d’enregistrement afin d’enregistrer en soute le bagage contenant cet objet (si cet objet est autorisé au transport).
Selon mes informations, le passager n’a pas la possibilité d’entreposer temporairement son objet interdit jusqu’au retour de son voyage.
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures :
- L’aéroport de Luxembourg dispose-t-il d’un système de consigne sécurisé (Schliessfachanlage) à la disposition des voyageurs souhaitant stocker leur objet interdit pendant une certaine période ?
- Dans la négative est-il prévu d’y installer un tel système?
- Qui s’occupe de la destruction des objets abandonnées ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Marc Spautz
Député