Wéieng Sozialleeschtunge kënnen EU-Auslänner refuséiert kréien ?

Monsieur le Président,
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale, à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire et à Madame le Ministre de la Famille et de l’Intégration concernant le récent arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne (C-67/14).
Dans cette affaire, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a précisé les conditions selon lesquelles un Etat membre peut refuser l’octroi de prestations d’assistance sociale à des ressortissants d’autres Etats membres. Notons que l’Allemagne a fait inscrire les prestations visées (Arbeitslosengeld II) en tant que prestations spéciales en espèces à caractère non contributif à l’annexe X du règlement 883/2004, qui, de l’avis de la CJUE, seraient également à qualifier de prestations d’assistance sociale aux termes de la directive 2004/38/CE de manière à pouvoir être refusées à des non-ressortissants allemands.
C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Madame et Messieurs les Ministres :
– Les Ministres considèrent-ils que la liste de prestations spéciales en espèces à caractère non contributif (i.e. revenus pour personnes gravement handicapées) reprises à l’annexe X du règlement 883/2004 est exhaustive en ce qui concerne le Luxembourg ? A défaut, les Ministres ne considèrent-ils pas que celle-ci doive être complétée ?
– Les Ministres pourraient-ils nous fournir une liste des prestations que le gouvernement considère comme équipollentes aux prestations d’assistance sociale au sens de la directive 2004/38/CE ?
– A noter que la convention européenne d’assistance sociale et médicale oblige les parties contractantes de traiter les ressortissants des autres parties contractantes résidant légalement sur leur territoire à l’égal de leurs propres ressortissants en ce qui concerne l’assistance sociale et médicale. Les Ministres pourraient-ils m’indiquer si les ressortissants des autres Etats membres pourraient utilement se fonder sur cette convention de droit international pour bénéficier des prestations qu’ils pourraient se voir refuser en application du droit européen ? Les réserves émises par le Luxembourg à l’égard de ladite convention sont-elles suffisantes aux yeux du gouvernement ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Michel Wolter
Député
Marc Spautz
Député

Question du député Marc Spautz concernant les occupations temporaires indemnisées (OTI)

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire concernant les occupations temporaires indemnisées.

Le tout récent rapport d’activité du Ministère du Travail note que 942 personnes ont bénéficié au cours de l’année 2014 d’une occupation temporaire indemnisée (OTI), ce qui représente une augmentation de 2% par rapport à 2013. Au 31 décembre 2014, 360 demandeurs d’emploi poursuivaient encore cette mesure.

C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre:

  • Monsieur le Ministre peut-il m’informer sur la durée d’occupation (avec et sans prolongation) de chacune de ces personnes, sur l’âge desdites personnes au moment du commencement de ladite mesure, sur les promoteurs ayant pris en charge lesdits demandeurs d’emploi ?
  • L’OTI a-t-elle déjà fait l’objet d’une évaluation quant à son efficacité ? Dans l’affirmative, quels sont les résultats de cette évaluation ?
  • Le règlement grand-ducal d’exécution de l’article L.523-1 du Code du Travail se rapportant aux OTI dispose à son article 5 que les personnes visées par les OTI bénéficient de 2 jours de congé par mois.

Monsieur le Ministre n’est-il pas d’avis que cette disposition mérite d’être modifiée afin de faire coïncider le régime applicable aux OTI avec le régime du congé des salariés ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marc Spautz
Député

Wéi gëtt d’Kannergeld bezuelt wa Jugendlecher virun 18 Joer scho studéieren.

Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances, à Madame le Ministre de la Famille et à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche concernant les conditions d’attribution des allocations familiales.
D’après l’article 271 du Code de la Sécurité sociale, « l’allocation est due à partir du mois de naissance jusqu’à l’âge de dix-huit ans accomplis. » La durée du paiement peut dans certaines circonstances même être prolongée jusqu’à l’âge de 27 ans.
Il se trouve toutefois que les élèves du Lycée français et des Ecoles européennes (pour ne citer que ceux-ci) terminent leurs études en principe à l’âge de dix-sept ans.
C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Madame et Monsieur les Ministres :
– Les Ministres ont-ils connaissance de cas d’enfants ayant terminé leurs études secondaires, tout en poursuivant leurs études supérieures, sans avoir atteint l’âge de dix-huit ans accomplis ? S’agit-il d’élèves inscrits dans un des lycées cités ci-dessus ou dans un autre lycée à connotation internationale ? Qu’en est-il des enfants surdoués qui commencent leurs études supérieures avant d’avoir atteint l’âge de 18 ans ?
– A considérer que de tels cas de figure existent, les Ministres peuvent-ils m’indiquer si ledit enfant continue à toucher les allocations familiales ou ne bénéficiera à ce moment plus que de l’aide financière de l’Etat pour études supérieures ? L’enfant touchera-t-il éventuellement les deux aides ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.
Marc Spautz
Député

Wéieng Ënnerscheeder ginn et an den europäesche Schoulsystemer ?

Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse concernant le système éducatif luxembourgeois dans le contexte européen.
Même si aux termes du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, l’action de l’Union européenne au niveau de l’éducation devra se limiter au strict nécessaire et pleinement respecter la responsabilité des Etats membres pour le contenu de l’enseignement et l’organisation du système éducatif ainsi que leur diversité culturelle et linguistique, la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne pourrait être l’occasion pour faire le point sur le système éducatif luxembourgeois en le comparant à ce qui se passe dans les autres pays de l’Union européenne.
Il se trouve par exemple que dans certains métiers du secteur de la santé, la formation professionnelle dure jusqu’à 2 ans plus longtemps au Luxembourg que dans certains de nos pays voisins.
C’est dans ce contexte que j’aimerais savoir de Monsieur le Ministre :
– De combien d’années les élèves évoluant dans le système éducatif d’un de nos pays voisins ont-ils besoin au minimum pour accéder à un diplôme de fin d’études secondaires (enseignement général et technique) ? Qu’en est-il de la situation du Luxembourg par rapport aux autres pays de l’Union européenne ?
– Quelle est la durée minimale d’études nécessaire pour accéder dans les autres pays de l’Union européenne à un diplôme dans le domaine de la formation professionnelle? Monsieur le Ministre pourrait-il me fournir ces données par pays et par métier ? Serait-il possible de me renseigner à chaque fois sur l’équivalant luxembourgeois des qualifications décernées à l’étranger ?
– A considérer que Monsieur le Ministre ne dispose pas de toutes ces informations, pourrait-il me fournir les informations relevées ci-avant concernant le diplôme de technicien, les diplômes du secteur de la santé et le diplôme donnant accès à la carrière d’enseignant dans l’enseignement fondamental ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marc Spautz
Député

Wéivill Leit sinn an de verschiddene Pensiounssystemer assuréiert ?

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances, à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale, à Monsieur le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative et à Monsieur de l’Intérieur concernant l’assurance pension.
Lors de sa déclaration sur les grandes orientations politiques du gouvernement et les grandes lignes du paquet d’avenir du 14 octobre 2014, Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat annonçait un bilan de la réforme du système de pension de 2012 pour 2016.

Afin de disposer d’ores et déjà de chiffres préliminaires en la matière, j’aimerais poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :
– Messieurs les Ministres peuvent-ils me fournir le nombre total d’assurés par type de régime de pension (i.e. régime général de pension et les différents régimes spéciaux des fonctionnaires de l’Etat, des fonctionnaires et employés communaux, de la Société nationale des Chemins de fer luxembourgeois et de la Banque centrale du Luxembourg) au 31 décembre 2014 et, si disponible au 30 juin 2015, de même que le nombre moyen d’assurés par type de régime en 2014 ? Quelle est l’évolution de ces données au cours des dix dernières années ?
– Quel est le nombre total au 31 décembre 2014 (et si disponible au 30 juin 2015) et le nombre moyen en 2014 d’assurés employés dans le secteur public, mais affiliés au régime général de pension ? Combien de ces personnes sont respectivement employées auprès des secteurs étatique et communal, voire auprès des SNCFL ? Quelle est leur part dans les recettes totales générées via leurs cotisations dans le régime général de pension ? Serait-il possible d’obtenir un état détaillé de l’évolution de ces chiffres au cours des 10 dernières années ?
– Combien de recettes ont été générées en 2014 via les cotisations des assurés dans les différents régimes de pension (exprimées en termes absolus et relatifs et par régime de pension) ? Combien de dépenses ont été effectuées au cours de la même année dans les différents régimes ? Serait-il possible d’obtenir un état détaillé de l’évolution de ces chiffres au cours des 10 dernières années ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marc Spautz
Député

Wéi kann een duebel Besteierung beim Ierfrecht verhënneren ?

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances concernant les conventions contre la double imposition en matière successorale.

Face aux prix de l’immobilier devenus inabordables, de plus en plus de Luxembourgeois s’établissent hors des frontières de notre pays. Ce faisant ils deviennent en règle générale résidents fiscaux de ces pays, ce qui peut avoir des effets néfastes notamment lorsqu’ils touchent des biens d’une succession.

Alors qu’à ma connaissance, le Luxembourg n’a pas encore conclu de conventions contre la double imposition en matière successorale, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances :

– Monsieur le Ministre des Finances a-t-il connaissance de situations de double imposition auxquelles sont exposées des Luxembourgeois établis à l’étranger et bénéficiaires d’une succession ouverte au Luxembourg ?

– Dans l’affirmative, quelles sont les mesures envisagées par Monsieur le Ministre pour éviter que ces personnes soient imposées à deux reprises ?

– Monsieur le Ministre envisage-t-il la conclusion de conventions contre la double imposition en matière successorale du moins avec nos pays voisins ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marc Spautz
Député

Beschäftegung vu behënnerte Leit : Wéivill Firmen respektéieren de Code du Travail ?

Monsieur le Président,

Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire au sujet de l’intégration des salariés handicapés sur le marché du travail.

En réponse à ma question parlementaire du 2 mai 2014, Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire avait indiqué que plus de 92% des employeurs du secteur privé ne respectaient pas le quota de salariés handicapés à employer aux termes de l’article L.562-3 du Code du travail. Pire encore sur les 126 employeurs occupant au moins 300 salariés, aucun ne respectait ladite disposition légale.
C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire :

– Le Ministre peut-il me renseigner combien d’employeurs sur la totalité des employeurs soumis aux obligations d’occupation de salariés handicapés respectent actuellement les quotas prévues par la loi ? Peut-il fournir des statistiques (i) par catégorie d’employeurs, i.e. ceux occupant entre 25 et 49 salariés, entre 50 et 299 salariés, voire 300 salariés et plus et (ii) pour les années 2009 à 2015 ?

– Quelle est la proportion de salariés handicapés actuellement occupés par l’Etat ? Qu’en est-il des communes, de la société nationale des chemins de fer luxembourgeoise ? Quid des établissements publics nationaux et communaux soumis à l’obligation légale concernée ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marc Spautz
Député

Stëmmt et, dass d’Tariffer an de CIPA an d’Lut gaange sinn ?

Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale concernant les tarifs applicables dans les Centres Intégrés pour Personnes Âgées (CIPA).
Il me revient que les différents CIPA auraient récemment revu à la hausse les tarifs y applicables. Cette hausse viserait du moins en partie à contrebalancer les mesures d’économies annoncées par le gouvernement dans son paquet d’avenir de 2014 (mesures n°256 et 257). Etant donné que les usagers se voient ainsi exposés à une réelle surcharge, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :
– Monsieur le Ministre peut-il confirmer ces informations ?
– Quelles sont les mesures préconisées par Monsieur le Ministre pour soutenir au moins financièrement les personnes concernées ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marc Spautz
Député

Firwat ass de Rapport 2014 vum Aarbechtsministère nach net publizéiert ?

Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire quant à certaines publications.
Alors que la quasi-totalité des ministères ont diffusé leur rapport d’activités relatif à l’année 2014, celui du Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire fait toujours défaut.
C’est dans ce contexte que j’aimerais savoir de Monsieur le Ministre :
– Monsieur le Ministre peut-il expliquer les retards dans la publication dudit rapport d’activités ? Quand Monsieur le Ministre envisage-t-il de procéder à ladite publication ?
– Quand Monsieur le Ministre mettra-t-il à disposition des députés le troisième rapport de la commission de suivi prévue à l’article L.621-4 du Code du travail ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marc Spautz
Député

De Marc Spautz freet Präzisiounen zu de Bilane vun de Kierchefabriken

Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Intérieur relative aux fabriques d’église.
Dans sa réponse à la question parlementaire n°1030 du 18 mai dernier, Monsieur le Ministre de l’Intérieur a fourni un certain nombre d’informations quant à la comptabilité des fabriques d’église et aux charges supportées par les communes à leur égard.
C’est dans ce contexte que j’aimerais obtenir de plus amples renseignements :
– Monsieur le Ministre peut-il me fournir les soldes ordinaires et extraordinaires des recettes et des dépenses communales de 1997 à 2014 par commune et, si disponibles, par paroisse ?
– Monsieur le Ministre peut-il préciser pour chaque commune la répartition des dépenses communales effectuées, d’une part, en raison des obligations légales résultant du décret du 30 décembre 1809, i.e. (i) pour suppléer à l’insuffisance des revenus des fabriques concernées, (ii) pour fournir au curé ou desservant un presbytère, sinon un logement, voire une indemnité pécuniaire et (iii) pour fournir aux grosses réparations des édifices consacrés au culte et, d’autre part, volontairement (en dehors des prescriptions du décret de 1809 ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Marc Spautz
Député