L’Europe : continent de l’espoir !

Seul le texte prononcé fait foi

Mesdames, Messieurs,

Chers collègues,

Le Conseil de l’Europe a toujours été aussi le « Conseil des réfugiés ». Aujourd’hui, avec cette résolution, il l’est plus que jamais !

En effet, ici à Strasbourg, nous ne luttons pas seulement pour les Droits de l’Homme. Nous luttons tout d’abord pour la personne humaine tout court. C’est cela, le vrai fondement de notre organisation internationale et – je transcende dans cette Assemblée parlementaire le cadre juridique – interhumaine.

Car, oui, la résolution parle à juste titre des « migrants en situation irrégulière ». Mais avant d’être des « migrants en situation irrégulière », il s’agit d’hommes et de femmes, d’enfants et de bébés. Car même des bébés ont trouvé une mort absolument indigne et inhumaine dans les profondeurs de la Méditerranée.

Après la « tragédie humaine » – qui est en fait une tragédie profondément inhumaine – de ces derniers jours en Méditerranée, nous devons enfin agir. Même si, pour tous les morts de la Méditerranée, c’est déjà trop tard ! Car l’Europe, ses Etats et le monde entier ont attendu trop longtemps.

Mais nous ne pouvons qu’apprendre du passé : nous ne pouvons plus le changer. Mais nous pouvons changer le présent et construire un meilleur avenir ensemble.

Mais avant de reconstruire la vie, il nous faut arrêter la mort !

Il nous faut donc arrêter tout d’abord et immédiatement la mort en Méditerranée. Cette mer magnifique doit cesser d’être un cimetière humain. Pas dans un avenir proche. Mais, je le répète, immédiatement.

C’est « l’action immédiate » et donc de très court terme qu’appelle cette résolution.

Pour ce faire, l’Europe et l’Union européenne doivent en effet renforcer d’une manière corrective ses « opérations de recherche et de sauvetage ». L’approche « Frontex » n’est pas suffisante ! Car la mort en mer est strictement inacceptable !

Idem pour la lutte contre les passeurs et les trafiquants d’êtres humains qui sont des vrais criminels !

Après avoir arrêté la mort, nous devons également repenser le Règlement de Dublin – pourquoi ne pas songer à des quotas par pays ? – et donc repenser la solidarité européenne. Car le problème des réfugiés n’est pas seulement le problème des pays de la Méditerranée : c’est le problème de tous les pays européens ! Et au Conseil de l’Europe et au Conseil européen ! Chapeau, dans ce contexte, pour la Turquie!

Mais, et je tiens à le redire, le problème des réfugiés est avant tout un problème humain et humanitaire ! Il faut donc aussi renforcer les voies de migration légales ! Et aussi garantir l’accès à l’asile. Car l’asile ne doit pas rester un droit abstrait : l’asile doit redevenir un droit concret ! Et oui, il nous faut aussi repenser nos politiques d’asile !

Bref, il nous faut légaliser l’espoir !

Et il nous faut repolitiser l’espoir !

Car l’Europe, le Conseil de l’Europe mais aussi l’Union européenne, doivent à nouveau donner de l’espoir aux citoyens. Et en Europe. Et dans le monde.

Cet espoir passe avant tout par la solidarité et par l’équité de notre système politico-économique.

La solidarité est en effet un « impératif international » comme le note si bien l’UNHCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. Mais c’est aussi un impératif humain et donc aussi européen ! Et je tiens aujourd’hui à dire notre solidarité avec toutes les personnes qui attendent à prendre le bateau. D’ailleurs, ce qui aggrave davantage le crime à l’humanité, ce sont les 5.000 à 15.000 dollars que chaque réfugié est obligé à payer aux passeurs.

Mais la solidarité de l’Europe ne doit pas s’arrêter aux côtes de la Méditerranée. Elle doit être transnationale et globale. Tout comme les flux migratoires dans un monde de plus en plus globalisé.

Car, pour conclure avec le long terme, les flux migratoires involontaires connaissent trois grandes raisons :

  • la faim et la pauvreté
  • l’instabilité politique et démocratique
  • la guerre entre Etats et la guerre civile.

Aucune solution durable au problème des réfugiés ne sera possible sans pain, sans stabilité, sans paix !

Bref, sans espoir social, politique et sociétal! Car le droit à l’espoir est aussi un droit humain. Et c’est donc aussi un devoir pour notre Conseil de l’Europe qui doit rester et redevenir aussi une terre d’asile et un Conseil de l’espoir. Tout comme le Conseil européen extraordinaire d’aujourd’hui d’ailleurs. Et pour l’Europe. Et pour la Méditerranée. Et pour le monde.

Je vous remercie de votre attention.

Marc Spautz

Député, Membre de la Délégation luxembourgeoise

Wo bleiben die Patienten?

Wo bleiben die Patienten?

Die Pläne der Gesundheitsministerin im Zusammenhang mit der Escher „Clinique Sainte-Marie“ haben ganz zu Recht Personal und Patienten auf den Plan gerufen. 2022 oder 2023 soll Schluss sein. Das sind drei bis vier Jahre später als ursprünglich angekündigt. Aber die Regierung bleibt auch nach einer Petition mit 3.300 Unterschriften bei der Absicht, die Klinik zu schließen. Die Chirurgie soll bereits ab 2017 abgebaut werden.

Fragt sich ganz allgemein: Warum?

Muss das medizinische Angebot nicht gerade auf Nähe und eine gewisse Konkurrenz einhergehend mit der freien Wahl seitens der Patienten ausgerichtet werden? Lautet die Antwort auf diese Frage ja, ist die Schließung eines „guten Betriebes“ mit „ vorbildlichem personal“ (so Ministerin Mutsch vor Journalisten) nicht nachzuvollziehen.

Die Proximität zu den Patienten aus dem Süden des Landes ist im Fall „Sainte-Marie“ nicht zu bestreiten. Auch wurde in den zurückliegenden Jahren erheblich in die Infrastruktur investiert, nämlich insgesamt 17 Millionen Euro. Dies im Interesse der Patienten, die das medizinische Angebot und die Pflege in dieser Klinik schätzen.

Die Patienten schätzen es auch, die Wahl zu haben zwischen einem öffentlichen und einem privaten Krankenhaus in der Minettemetropole. Diese Wahlfreiheit soll nun aus (partei)politischen Gründen aufgegeben werden. Warum, fragt sich auch hier? Sicher nicht im Interesse der Patienten. Diese sollten eigentlich im Mittelpunkt der Spitalplanung stehen. Und alle, die für die Patienten und ein angepasstes regionales Krankenhausangebot eintreten, müssten gemeinsam und energisch für die „Clinique Sainte-Marie“ kämpfen. Es geht um die Zukunft eines guten Betriebes mit vorbildlichem Personal!

Marc Spautz

Abgeordneter

Arbeitsminister Schmit entdeckt Gewerbeinspektion

Es ist schon erstaunlich und von Dreistigkeit nicht zu übertreffen, wie Arbeitsminister Nicolas Schmit sich aus seiner Verantwortung zu stehlen versucht und den Eindruck vermittelt, die Gewerbeinspektion würde erst seit Dezember 2013 in seinen Zuständigkeitsbereich fallen.
Wir möchten Herrn Schmit daran erinnern, dass die Reform der Inspection du Travail et des Mines 2008 in Kraft trat. Sollte er dies übersehen haben, so hat er auch bestimmt vergessen, dass er bereits 2009 Arbeitsminister wurde und somit sechs Jahre Zeit hatte, um die Reform umzusetzen. Kann man seinen Aussagen Glauben schenken, so hat er dies aber seit 2009 versäumt.
Dass er zudem die Gewerbeinspektion in seiner Gesamtheit öffentlich rügt, schlägt dem Fass den Boden aus. Auch Justitia wird vom Arbeitsminister wegen der Milde der verhängten Strafen arg kritisiert.
Fazit: der Minister hat versäumt die Reform der ITM in die Taten umzusetzen und nun sind alle anderen Schuld!
Die CSV-Fraktion kann dies so nicht hinnehmen und verlangt, dass Arbeitsminister Schmit dem Arbeitsausschuss der Abgeordnetenkammer Rede und Antwort steht.

Bitte wenden, Herr Minister!

Die CSV-Fraktion hatte bereits am 12. November 2014 klargemacht, dass sie die Gesetzesvorlage 6545 betreffend den innerbetrieblichen Sozialdialog nicht mitstimmen würde, weil damit demokratische Grundpfeiler in Frage gestellt würden.

Heute wiederholten die Arbeitgeber Ihre Ablehnung des Gesetzestextes, trotz – so scheint es – anderslautender Aussagen von Minister Nicolas Schmit, sowie Berichterstatter Georges Engel.

Die CSV bekennt sich weiterhin zum gewerkschaftlichen Pluralismus und fordert die Regierungsparteien DP, LSAP und die Grünen dazu auf endlich einzulenken und nicht wie bisher die Gesetzesvorlage auf Biegen und Brechen durchzusetzen

Offener Brief von CSV-Parteipräsident Marc Spautz an Unterrichtsminister Claude Meisch zum Einsatz der Religionsgemeinschaften für einen neuen Religionenunterricht

Herr Claude Meisch

Minister für Bildung, Kinder und Jugend

Ministerium für Bildung, Kinder und Jugend

L-2926 Luxemburg

Sehr geehrter Herr Minister,

Wenn die Religionsgemeinschaften zusammen für einen neuen Religionenunterricht eintreten, den sie gemeinsam mitverantworten wollen, dann ist dies kein alltäglicher Vorgang. Diese gemeinsame Initiative hat, ohne zu übertreiben, eine fast schon historische Dimension für Luxemburg und das hiesige Schulsystem.

Als Vorsitzender der CSV begrüße ich diesen Schritt im Sinne von mehr Toleranz, mehr Kohäsion und zur Festigung der Glaubensfreiheit im Land. Mit ihrem Memorandum unterstreichen die Religionsgemeinschaften, dass sie mit der Zeit gehen und fähig sind, neue Zukunftsmodelle zu denken und gemeinsam zu vertreten.

Diese Initiative mit dem Hinweis auf ein Regierungsprogramm einfach so quasi zu den Akten zu legen, ist unverantwortlich und zeugt nicht gerade von Weitsicht. Ablehnung statt argumentativer Debatte ist hier der gänzlich falsche Ansatz.

Herr Meisch, sie täten gut daran, sich wenigstens inhaltlich mit dieser neuen Initiative auseinanderzusetzen. Das Gespräch mit den Religionsgemeinschaften zu suchen, wäre das Mindeste.

Hochachtungsvoll,

Marc Spautz

Präsident der Christlich-Sozialen Volkspartei

Gezielte Arbeitsmarktpolitik statt Arbeitslosigkeit verwalten

Die Zahl der Arbeitslosen ist im vergangenen Jahr weiter um 5,2 Prozent gestiegen. 17 953 Personen waren zum 30. September 2014 bei der Adem als arbeitssuchend gemeldet. Ebenso ist die Zahl der Arbeitssuchenden, die in zeitlich befristeten Beschäftigungsmaßnahmen sind, gegenüber dem Vorjahr um 11,9 Prozent gestiegen.

Obwohl die Bekämpfung der Arbeitslosigkeit im Koalitionsabkommen als eine der Hauptprioritäten angeführt wird, ist ein entsprechendes Konzept in der Regierungsarbeit von Rot, Blau und Grün nicht auszumachen.

Nun beabsichtigt die Regierung aber, den Sparstift besonders auch im Beschäftigungsressort anzusetzen. So sind u. a. Anpassungen bei den Wiederbeschäftigungshilfen vorgesehen. Zweifellos muss Missbrauch im Zusammenhang mit diesen Hilfen resolut bekämpft werden. Doch hier riskiert das Kind mit dem Bade ausgeschüttet zu werden und älteren Beschäftigungssuchenden sowie Langzeitarbeitslosen die Wiedereingliederung in das Berufsleben erschwert, wenn nicht gar verbaut zu werden.

Respekt vor Lebensleistung

Eine differenziertere Herangehensweise wäre angebracht gewesen – ebenso wie der Dialog mit den Sozialpartnern, die die Realitäten auf dem Arbeitsmarkt und in den Betrieben kennen. Man kann nicht alles über einen Kamm scheren. Das Lebensalter und die Beschäftigungsjahre müssten stärker berücksichtigt werden. Hier geht es besonders auch um Respekt vor der Lebensleistung von Menschen, die oft auf ein langes und produktives Berufsleben zurückblicken, ehe sie arbeitslos wurden.

Auch in puncto Jugendarbeitslosigkeit wirken die Regierung und der zuständige Minister ratlos. Die bedeutendste Maßnahme im Kampf gegen die Jugendarbeitslosigkeit ist die Jugendgarantie, aber diese geht auf eine europäische Initiative zurück, was der Arbeitsminister gerne zu erwähnen vergisst.

Insgesamt ist die dringend benötigte Zusammenarbeit und Konzertation zwischen Arbeits-, Bildungs- und Wirtschaftsminister nicht erkennbar. Und auch hier, wo sich unterschiedliche Politikbereiche überschneiden und ineinander greifen, wird viel zu wenig, wenn überhaupt, auf die Erfahrung und die Vorschläge der Sozialpartner zurückgegriffen. Die Sozialpartner setzen sich z. B. für die Stärkung des dualen Systems ein, d. h. der praktischen Ausbildung im Betrieb gekoppelt an die Vermittlung von theoretischem Grundwissen in der Schule. Zu den Ländern, denen es am besten gelingt, die Jugendarbeitslosigkeit auf einem möglichst geringen Niveau zu halten, gehören die Länder, die resolut auf ein duales Berufsbildungssystem setzen.

Ein anderer Ansatz, der in die gleiche Richtung zielt, wäre die Wiederbelebung der „Léierbuden“. Hier wäre die Ausarbeitung eines Konzeptes, gemeinsam mit den Sozialpartnern und den in Frage kommenden privaten und öffentlichen Unternehmen, ein vielversprechender neuer Pfad zur Qualifikation und beruflichen Wiedereingliederung von Jugendlichen.

Um die Arbeitslosigkeit erfolgreich zu bekämpfen, müssen zwei zentrale Ansätze konzentriert verfolgt werden. Erstens muss Beschäftigung unser aller gemeinsames Anliegen sein. Um die Arbeitslosigkeit dauerhaft auf ein möglichst geringes Niveau zurückzuschrauben, braucht es einen Beschäftigungspakt, ein breites Bündnis von Sozialpartnern, Zivilgesellschaft und Politik, die eine resultatsorientierte Gesamtstrategie verfolgen.

Besonders die politisch Verantwortlichen sind in der Pflicht. Wirtschafts-, Schul- und Beschäftigungspolitik müssen laufend aufeinander abgestimmt werden, um zu einem effizienten Zusammenspiel von Angebot und Nachfrage auf dem Arbeitsmarkt zu gelangen. Leider funktioniert diese Abstimmung zurzeit nur ungenügend.

Zweitens muss der Akzent darauf gelegt werden, Arbeit zu finanzieren und nicht Arbeitslosigkeit. Statt sich damit zu begnügen, ein stetig wachsendes Heer von Arbeitslosen zu verwalten, wird eine aktive Arbeitsmarktpolitik benötigt, die mit gezielten und zugeschnittenen Maßnahmen die Beschäftigungssuchenden in dauerhafte und feste Arbeitsverhältnisse bringt.

*Der Autor ist CSV-Parteichef- und Abgeordneter

Luxemburger Wort vom Mittwoch, 19. November 2014, Seite 4