Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances au sujet du prélèvement des contributions sociales sur les revenus du patrimoine des résidents français qui travaillent dans un autre Etat membre de l’Union Européenne.
En 2013, La Commission européenne a ouvert une procédure d’infraction contre la France pour violation du droit européen. La France a prélevé des contributions sociales sur les revenus du patrimoine de résidents français soumis au système de sécurité sociale d’un autre Etat membre.
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt en février 2015 selon lequel la France ne peut pas prélever des contributions sociales sur les revenus du patrimoine des personnes soumises au système de sécurité sociale d’un autre Etat membre. Selon la jurisprudence européenne, un contribuable ne doit pas payer des contributions sociales de plusieurs pays sur ces revenus.
Après la condamnation de la France par la CJUE et la confirmation de cette condamnation par le Conseil d’Etat, le ministère des finances a publié le 20 octobre 2015 un communiqué de presse indiquant les personnes et les revenus concernés, les périodes susceptibles de remboursement et les modalités de dépôt des réclamations.
Or selon nos informations, le gouvernement français continue, malgré la condamnation par la CJUE, à prélever des contributions sociales sur les revenus du patrimoine des travailleurs frontaliers.
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances :
Monsieur le Ministre est-il au courant de cette problématique ?
Le Ministre ne juge-t-il pas nécessaire d’aborder ce sujet avec son homologue français lors d’une prochaine rencontre, dans le but de protéger les intérêts des salariés frontaliers qui viennent travailler au Luxembourg ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure.
En 2015, Monsieur le Ministre avait annoncé que les armes de service de la police grand-ducale seront bientôt remplacées. Les revolvers utilisés depuis des décennies devraient être remplacés par des pistolets modernes de calibre 9 millimètres. A noter qu’à part la police, toutes les autres forces armées du Luxembourg sont équipées de pistolets d’une entreprise autrichienne.
Selon mes informations, les responsables de la police sont actuellement en train de tester deux pistolets afin de décider de la future arme de service. Parmi les deux armes en question, le pistolet utilisé par les autres forces armées ne figurerait apparemment pas.
Au vu de ce qui précède, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure :
– Monsieur le Ministre peut-il confirmer ces informations ?
– Dans l’affirmative, pour quelle raison le pistolet de service des autres forces armées n’est-il plus dans la course ? Les autres corps, ne seraient-ils pas satisfaits du pistolet en question ? Si tel est le cas, les autres forces armées, seront-elles aussi équipées de nouveaux pistolets ?
– Dans la négative, ne serait-ce pas plus efficace et économique d’équiper toutes les forces armées du même pistolet ?
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une série de questions parlementaires à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
L’article 23 de notre Constitution stipule que « Chacun est libre de faire ses études dans le Grand-Duché ou à l’étranger et de fréquenter les universités de son choix, sauf les dispositions de la loi sur les conditions d’admission aux emplois et à l’exercice de certaines professions. »
Au vu de ce qui précède, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :
Combien de résidents et de non-résidents ont été admis à l’Université du Luxembourg pour les années académiques 2014/2015, 2015/2016 et 2016/2017 ?
Combien de résidents et de non-résidents se sont vus refuser leur admission à l’Université du Luxembourg pour les années académiques 2014/2015, 2015/2016 et 2016/2017 ?
Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer sur quels critères l’Université du Luxembourg se base pour la sélection des candidats voulant intégrer une formation universitaire spécifique dont les places sont fortement limitées ? Le critère de la résidence joue-t-il un rôle ? Dans l’affirmative, lequel ?
Existe-t-il des quotas informels appliqués par l’Université du Luxembourg dans le recrutement d’étudiants résidents et non-résidents ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Madame le Ministre de l’Environnement et à Monsieur le Secrétaire d’Etat à l’Environnement au sujet des inondations de début juin 2016.
Le Luxembourg a été frappé début juin par de gros orages et de nombreuses localités du pays ont été inondées. Beaucoup de résidents se sont montrés perplexes face aux dégâts constatés, de même que par rapport à l’incapacité des autorités de mettre à disposition des habitants le matériel nécessaire pour limiter les dégâts (sacs de sable etc.). Certains habitants ont également mis en cause l’absence de renaturation ou une fausse renaturation des fleuves, voire l’absence de bassins de rétention des eaux pluviales.
C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Madame le Ministre de l’Environnement et Monsieur le Secrétaire d’Etat à l’Environnement :
• Quelles communes/localités ont été impactées par les inondations de début juin 2016 ?
• Madame le Ministre et Monsieur le Secrétaire d’Etat peuvent-ils confirmer que dans certaines communes/localités l’absence de renaturation voire la fausse renaturation de fleuves a été à l’origine de /ont accentué ces inondations ? Peuvent-ils me citer les lieux concernés ?
• Dans combien de communes/localités l’absence de bassin de rétention des eaux pluviales a été à l’origine des / ont accentué les inondations ? Peuvent-ils me citer les lieux concernés ?
• Madame le Ministre et Monsieur le Secrétaire d’Etat comptent-ils intervenir auprès des autorités locales pour y apporter les corrections qui s’imposent ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Es ist sehr überraschend festzustellen, dass sich der LSAP-Parteipräsident Sorgen um die inhaltliche Positionierung der CSV macht. Er sei beruhigt: Die CSV ist und bleibt ihrer sozial-politischen Linie und ihren sozialen politischen Überzeugungen treu, unabhängig davon, wen der CSV-Nationalrat am kommenden Montag als nationalen Spitzenkandidaten vorschlägt.
Dass die CSV ihren sozialen Werten treu bleibt, hat sie nicht zuletzt am Mittwoch bewiesen, als sie die Kindergeldreform, eine durch und durch ungerechte Maßnahme, ablehnte. Das, im Gegensatz zur LSAP, die auch diese unsoziale Familienpolitik mitträgt, so wie sie widerstandslos auch die ersatzlose Abschaffung der Mutterschafts- und Erziehungszulagen, die zum 1. Januar 2015 eingeführte Zusatzsteuer in Höhe von 0,5 %, sowie das sozial unausgewogene Sparpaket mittrug.
Es ist traurig, mitanzusehen wie die LSAP, die während Jahrzehnten gemeinsam mit der CSV ein sicheres und vorbildliches Sozialnetz aufgebaut hat in der aktuellen Koalition widerspruchslos jede Kröte schluckt und die soziale Kehrtwende vollzieht. Die LSAP war einmal eine Partei mit einem feinen sozialen Gespür, heute ist sie Wahlverein für kalt berechnende Politopportunisten.
Wir wünschen der LSAP, dass sie wieder zu ihren sozialen Wurzeln zurückfindet und dass sie die sich anbahnende Regierungsumbildung mit einem amtsmüden Arbeitsminister gut über die Bühne bekommt.
Vor rund einer Woche nahm der Conseil national des finances publiques, CNFD, die Finanz- und Haushaltspolitik der Regierung kritisch unter die Lupe.
Das unabhängige Kontrollorgan kritisierte besonders, dass die Regierung ihre eigene budgetäre Zielvorgabe nach unten revidiert. Anstatt bis 2018 einen Haushaltsüberschuss von +0,5 Prozent erreichen zu wollen, senkt sie nun ihr Haushaltsziel auf -0,5 Prozent. Damit verzichtet die Regierung auf eines der wichtigsten Ziele, das sich die Dreierkoalition bei Regierungsantritt auf die Fahnen geschrieben hatte und das auch unmissverständlich im Koalitionsvertrag festgehalten ist: “atteindre d’ici la fin de la période de législature un solde structurel des finances publiques d’au moins +0,5% du PIB.“
Begründet wurde diese Zielvorgabe im Koalitionsvertrag mit dem Verweis auf die Volatilität der Einnahmen und dem Bestreben, Defizite zu vermeiden, welche die nachhaltige Ausrichtung der öffentlichen Finanzen beschädigen.
Nun hat die Regierung einen radikalen haushaltspolitischen Kurswechsel vorgenommen, dem, laut CNFD, eine „aggressive Hypothese“ zugrunde liegt: Es ist einerseits die Vorwegnahme eines Bevölkerungswachstums auf 1,2 Millionen Einwohner sowie andererseits einer Verschuldung die sich an der Maastricht-Grenze von 60 Prozent orientiert.
Die Folgen einer solchen demographischen Dynamik blendet die Regierung dabei aus: Schulen- und Sozialinfrastrukturen, die praktisch verdoppelt werden müssen, ein Wohnungsbau der sich vor noch größeren Herausforderungen sieht als bereits heute, Verkehrsinfrastrukturen, die weiter ausgebaut werden müssen, nicht nur wegen der sich verdoppelnden einheimischen Bevölkerung, sondern auch wegen der weiter ansteigenden Zahl von Grenzgängern. Ein alternatives Szenario zu dieser „aggressiven Hypothese“ schlägt die Regierung nicht vor.
Anstatt die positive Konjunktur (mit einem Wirtschaftswachstum von 4,8 Prozent im vergangenen Jahr) zu nutzen, für Schulden- und Defizitabbau, lassen Rot, Blau und Grün die Schuldenlast weiter ansteigen. Laut Stabilitäts- und Wachstumsprogramm steigt der Schuldenstand von 11,2 Milliarden Euro in 2015 auf 16 Milliarden Euro bis 2020.
Nun verweist die Regierung regelmassig auf ihre Vorgängerinnen, die ebenfalls mit einer steigenden Schuldenlast konfrontiert waren. Doch dieses Argument hinkt auf beiden Beinen: Die Regierungszeit von CSV und LSAP war geprägt von der schwersten Wirtschaftskrise seit der großen Depression in den 30er Jahren des vorigen Jahrhunderts. Das Schnüren von Anti-Krisen-Paketen, die Stabilisierung der Kaufkraft und Stützung von Banken musste mit Haushaltsmitteln gestützt werden und war eine Notwendigkeit, um die dauerhafte Verfestigung der Wirtschaftskrise und soziale Verwerfungen zu verhindern.
Die Opposition trug diese Politik mit, ebenso wie die Handelskammer und deren Direktor Pierre Gramegna, der die „antizyklischen und voluntaristischen Unterstützungsmassnahmen“ im Haushaltsentwurf für 2009 in höchsten Tönen lobte.
Doch gleichzeitig war den damals Verantwortlichen klar, dass die krisenbedingte Defizitausweitung nicht zum Normalfall werden dürfe und der Defizit- und Schuldenabbau in Zeiten der Hochkonjunktur gezielt angepackt werden muss.
Rot, Blau und Grün ignorieren dieses haushaltspolitische Gebot völlig. Ihr Ziel besteht darin, bei den Wahlen 2018 den völligen Schiffbruch zu vermeiden, und um dieses Minimalziel zu erreichen, ziehen Rot, Blau und Grün die Spendierhosen an. Sie verzichten, allen hehren Sprüchen zum Trotz, auf die Konsolidierung der Staatsfinanzen (den sprichwörtlichen „Apel fir den Duuscht“).
Verantwortungsbewusstes politisches Handeln sieht anders aus.
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire et à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale au sujet de l’article L.124-7 (1) du Code du travail.
Comme l’a relevé paperjam.lu, la Cour de justice a dans un arrêt du 19 avril 2016 Dansk Industri (DI) c/ Rasmussen considéré que priver un salarié d’une indemnité légale de licenciement au motif qu’il pourrait percevoir une pension de vieillesse serait équipollent à une discrimination fondée sur l’âge.
Or, notre Code du travail comporte une disposition qui pourrait un jour connaître ce même sort. L’article L.124-7 du Code du travail dispose en effet que :
« Le salarié lié par un contrat de travail à durée indéterminée qui est licencié par l’employeur, sans que ce dernier y soit autorisé par l’article L. 124-10, a droit à une indemnité de départ après une ancienneté de services continus de cinq années au moins auprès du même employeur, lorsqu’il ne peut faire valoir des droits à une pension de vieillesse normale; la pension de vieillesse anticipée n’est pas considérée comme pension pour les besoins de l’application du présent alinéa. »
C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :
Messieurs les Ministres peuvent-ils confirmer qu’au vu de la jurisprudence précitée, l’employeur luxembourgeois qui prive son salarié licencié d’une indemnité de départ légale au motif que ce dernier peut percevoir une pension de vieillesse pourrait être accusé d’agir de manière discriminatoire à l’encontre de ce salarié, peu importe qu’il ait simplement respecté l’article L.124-7 (1) du Code du travail ?
Dans l’affirmative, Messieurs les Ministres entendent-ils saisir la Chambre des Députés d’un projet de loi pour remédier à cette situation ? Si oui, endéans quel délai ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.
Lieber Joseph Daul, lieber Jean-Claude Juncker, lieber Donald Tusk, liebe Angela Merkel, werte Staats- und Regierungschefs, die Damen und Herren Kommissare, die Damen und Herren Minister, Abgeordnete, national und europäisch, liebe Freundinnen und Freunde.
Es ist für die CSV eine besondere Freude und Ehre, gemeinsam mit der EVP die Feierlichkeiten anlässlich des 40. Jahrestages der Gründung der EVP auszurichten. Als EVP-Präsident Joseph Daul mich vor rund einem Jahr fragte, ob die CSV interessiert sei, Gastgeber zu sein, habe ich gerne zugesagt.
Aus zwei Gründen: Erstens war es vor 40 Jahren ein paar hundert Meter von hier entfernt, wo die EVP gegründet wurde und zweitens gab es eine kleine Parallele: 1976 war die CSV in der Opposition. Heute, 40 Jahre später, sind wir in der gleichen Lage und wir sind in der Opposition.
Nach der EVP-Gründung 1976 haben wir 1979 ein fantastisches Wahlresultat erreicht mit acht Prozent mehr und es war nicht mehr möglich ohne uns und gegen uns eine Regierung zu bilden.
Und so gehen wir jetzt davon aus, mit eurer aller Mithilfe, dass es uns gelingen wird, auch 2018, die Wahlen zu gewinnen und dass es nicht mehr möglich sein wird, ohne und gegen die CSV eine Regierung in Luxemburg zu bilden.
Daher recht herzlich willkommen in Luxemburg.
Dass die EVP heute in Luxemburg ist, ist in der Tat eine Rückkehr zu den Wurzeln. Wenn ich davon sprach, dass am 8. Juli 1976 die EVP hier gegründet wurde, so darf man aber auch nicht vergessen, dass bereits 1948 die CSV Gastgeber eines Kongresses der Nouvelles équipes internationales war, die als Zusammenschluss christdemokratischer und christlich-sozialer Parteien ein Vorläufer der EVP waren.
Dieser Kongress hat dabei Geschichte geschrieben, Zwei Jahre vor dem Schuman-Plan stimmten Christdemokraten und Christlich-Soziale aus 18 europäischen Staaten darin überein, dass nach dem Schrecken des 2. Weltkrieges und des Totalitarismus der Wiederaufbau Europas nur als Gemeinschaftswerk gelingen kann, auf der Grundlage von Werten, die den einzelnen Menschen in den Mittelpunkt stellen.
Seither war die CSV ein verlässlicher Motor der europäischen Einigung und Zusammenarbeit der christdemokratischen Parteien und Parteien der Mitte. Wir sind stolz auf die vielen Frauen und Männer aus den Reihen der CSV die über Jahrzehnte ihre Kraft und ihre Talente in den Dienst der gemeinsamen europäischen Sache gestellt haben. Mit dem Ehrenpräsidenten der Europäischen Kommission, Jacques Santer, haben wir einen früheren EVP-Präsidenten in unseren Reihen, der die EVP in den Jahren führte, in denen sich in Mittel- und Osteuropa der Freiheitsgedanke durchsetzte. Wir sind besonders froh, all die Kolleginnen und Kollegen aus den Ländern, die nach 1989 zu uns gestoßen sind, recht herzlich hier zu begrüßen und wir freuen uns, dass sie heute bei uns sind.
Sehr geehrte Damen, sehr geehrte Herren,
Als Teil der EVP stehen wir heute für ein Europa ein, das vor enormen Herausforderungen steht, die sowohl in einer großen Anzahl als auch mit einer besonderen Intensität auftreten: Die Flüchtlingskrise, das Wiedererstarken des Nationalismus, die Wirtschafts- und Währungsunion, die weiter unvollständig bleibt, die viel zu hohe Arbeitslosigkeit und insbesondere die dramatische Jugendarbeitslosigkeit in einer Reihe von Mitgliedsländern, das drohende Ausscheiden von Großbritannien sind nur einige der drängendsten Herausforderungen.
Es ist an der EVP, an uns, zu verdeutlichen, dass nur die gemeinsame Herangehensweise zu tragfähigen Lösungen führt.
Die Bewältigung der Flüchtlingskrise stellt eine solche Herangehensweise dar. Mit Beharrlichkeit – Angela Merkel, Donald Tusk und Jean-Claude Juncker haben einen entscheidenden Anteil daran -, ist es gelungen, eine Stabilisierung herbeizuführen, mit deutlich weniger Ankünften auf den griechischen Inseln und deutlich weniger Menschen, die ihr Leben beim gefährlichen Weg über die Ägäis verlieren.
Die Sicherung der europäischen Außengrenzen wurde verbessert. Es gilt, mit diesen Bemühungen fortzufahren, die unerlässlich sind, um den Raum der Reisefreiheit, der Niederlassungs- und Bewegungsfreiheit, in einem Wort, Schengen, zu schützen.
Ich will dabei auch ausdrücklich auf die konstruktive und verlässliche Unterstützung hinweisen, die hier von der EVP-Fraktion, der größten Fraktion im Europaparlament geleistet wird. Es ist vor allem auch das Verdienst des EVP-Fraktionspräsidenten Manfred Weber, dem es immer wieder gelingt, die unterschiedlichen Standpunkte von 215 Abgeordneten aus 27 Staaten zusammenzuführen und deutlich zu machen, was das gemeinsame Interesse für Europa und für die EVP ist.
Dank der gemeinsamen Leistung von EVP-Vertretern in den europäischen Institutionen sowie in den nationalen Regierungen und Parlamenten ist es zu einer ersten wichtigen Stabilisierung gekommen. Der Druck auf die Binnengrenzen nimmt ab und das Schengen-Abkommen, die Freizügigkeit des Personenverkehrs in Europa, wird geschützt.
Wir Luxemburger ebenso wie unsere saarländischen, rheinland-pfälzischen, wallonischen und lothringischen Freunde wissen nur zu gut, welchen enormen Rückschlag es bedeuten würde, wenn dieser zentrale Pfeiler der europäischen Integration beschädigt würde. Der Schaden wäre unermesslich für Europa und besonders auch für unsere Region mit 175.000 Grenzpendlern und tausende Unternehmen, für die grenzüberschreitende wirtschaftliche Aktivitäten der Alltag sind.
Sehr geehrte Damen, sehr geehrte Herren, liebe Freunde,
Die Reise- und die Niederlassungsfreiheit in Europa sind eine zentrale europäische Errungenschaft für die sich die EVP mit Weitsicht und Beharrlichkeit eingesetzt hat.
Wir müssen die gleiche Weitsicht und Beharrlichkeit an den Tag legen, wenn es darum geht, die soziale Dimension von Europa zu stärken. Es sind 40 Jahre EVP an die wir heute denken. Doch diese Tage sind ebenfalls geprägt von 100 Jahren Verdun, wo gestern die Bundeskanzlerin und der französische Staatspräsident den schlimmen Kriegszeiten gedachten. Es ist aber auch der 125. Jahrestag der Veröffentlichung der Sozialenzyklika von Papst Leo XIII, Rerum Novarum, die am Ursprung des Konzepts der sozialen Marktwirtschaft steht, das Europa heute prägt.
Es muss unsere Aufgabe sein, die Kluft zwischen europäischen Institutionen und europäischen Bürgern zu schließen, indem wir dafür sorgen, dass sich die europäische Arbeitnehmerschaft in Europa besser aufgehoben fühlt.
Wir können Europa nicht ohne die Arbeitnehmerschaft zum Erfolg führen.
Daher dürfen wir die Arbeitslosigkeit und insbesondere die Jugendarbeitslosigkeit nicht hinnehmen. Weiterhin sind in der Eurozone rund 16,5 Millionen Menschen ohne Arbeit, davon sind fast 3 Millionen Menschen jünger als 25 Jahre.
Wir müssen daher die sozialen und beschäftigungspolitischen Bemühungen der vergangenen Jahre fortsetzen. Europäische Maßnahmen wie die „Initiative für Jugendbeschäftigung“, die 2013 unter dem Impuls von Ratspräsident Herman van Rompuy in Angriff genommen wurde, müssen nicht nur fortgesetzt, sondern weiter verstärkt werden.
In diesem Sinne plädiere ich auch dafür, offensiv dem Eindruck entgegenzutreten, dass es in Europa eine Aufgabenteilung geben würde, die wie folgt aussieht: Die Sozialisten sind für die sozialen Wohltaten zuständig während sich das Register der EVP auf Haushaltskonsolidierung und Austerität beschränkt. Dieser Eindruck ist völlig falsch.
Um es klar und deutlich zu sagen: Die ausbalancierte Kombination von ordentlicher Finanzpolitik, verantwortlicher Stabilitätspolitik und nachhaltiger Sozialpolitik ist in unseren Händen, den Händen der EVP, am besten aufgehoben.
Sehr geehrte Damen, sehr geehrte Herren,
Luxemburg ist das Land der kurzen Wege und wir sind hier, an dem Ort, wo wir uns befinden, nur wenige hundert Meter vom Geburtshaus eines großen europäischen Gründervaters, Robert Schuman, entfernt. Auch mit Blick auf die historische Lebensleistung dieses überzeugten Christdemokraten gilt es, anlässlich unseres Festaktes, die Gelegenheit zu nutzen, unsere gemeinsame und reiche Wertebasis in Erinnerung zu rufen: Toleranz, Solidarität, Offenheit, Vielfalt, Freiheit, Wahrung der Menschenwürde.
Das Ziel unseres heutigen Treffens ist zweifellos, auf das zurückzublicken was geleistet wurde und was uns in der Tat mit Stolz erfüllen kann. Die EVP und Vertreter der EVP haben am Europäischen Einigungswerk historischen Anteil.
Doch es ist heute besonders auch die Gelegenheit sich auf das zu besinnen und das zu vertiefen, was uns eint: Der gemeinsame Wille zum europäischen Einigungswerk beizutragen und für die Menschen in Europa eine durchdachte und ausgewogene Politik zu gestalten, die auf Werten beruht und die immer wieder aufs Neue wirtschaftliche Vernunft mit sozialer Verantwortung vereint.
In diesem Sinne heiße ich sie noch einmal im Namen der CSV herzlich willkommen. Happy Birthday EVP!”
Die CSV ist und bleibt eine Europapartei und sieht sich als verlässlicher Motor der europäischen Einigung und Zusammenarbeit der christdemokratischen Parteien und Parteien der Mitte, die in der Europäischen Volkspartei, der EVP, zusammengeschlossen sind.
Europa steht vor enormen Herausforderungen. Die Flüchtlingskrise, das Wiedererstarken des Nationalismus, die Wirtschafts- und Währungsunion, die weiter unvollständig bleibt, die viel zu hohe Arbeitslosigkeit und insbesondere die dramatische Jugendarbeitslosigkeit in einer Reihe von Mitgliedsländern und das drohende Ausscheiden von Großbritannien sind nur einige der drängendsten Herausforderungen.
Nur die gemeinsame Herangehensweise der Europäer kann zu tragfähigen Lösungen führen. Auch und besonders in der Flüchtlingsfrage. Dank der gemeinsamen Leistung von EVP-Vertretern in den europäischen Institutionen sowie in den nationalen Regierungen und Parlamenten ist es hier zu einer ersten wichtigen Stabilisierung gekommen.
Der Druck auf die Binnengrenzen nimmt ab und das Schengen-Abkommen, die Freizügigkeit des Personenverkehrs in Europa, wird geschützt.
Wir müssen die gleiche Weitsicht und Beharrlichkeit an den Tag legen, wenn es darum geht, die soziale Dimension von Europa zu stärken. Vor diesem Hintergrund ist das Rückbesinnen auf die Sozialenzyklika von Papst Leo XIII., Rerum Novarum, angesagt. Dieses Werk steht am Ursprung des Konzepts der sozialen Marktwirtschaft, dasEuropa heute prägt. Die Enzyklika wurde vor 125 Jahren,veröffentlicht. Sie ist aktueller denn je.
Es muss unsere Aufgabe sein, die Kluft zwischen europäischen Institutionen und europäischen Bürgern zu schließen, indem wir dafür sorgen, dass sich die europäische Arbeitnehmerschaft in Europa besser aufgehoben fühlt. Wir können Europa nicht ohne die Arbeitnehmerschaft zum Erfolg führen.
Daher dürfen wir die Arbeitslosigkeit und insbesondere die Jugendarbeitslosigkeit nicht hinnehmen. Weiterhin sind in der Eurozone rund 16,5 Millionen Menschen ohne Arbeit, davon sind fast drei Millionen Menschen jünger als 25 Jahre. Das fordert uns zum Handeln auf. Dabei muss offensiv dem Eindruck entgegengetreten werden, dass es in Europa eine Aufgabenteilung gibt, die wie folgt aussieht: Die Sozialisten sind für die sozialen Wohltaten zuständig, während sich das Register der Europäischen Volkspartei(en) auf Haushaltskonsolidierung und Austerität beschränkt. Dieser Eindruck ist völlig falsch.
Um es klar und deutlich zu sagen: Die ausbalancierte Kombination von ordentlicher Finanzpolitik, verantwortlicher Stabilitätspolitik und nachhaltiger Sozialpolitik ist in unseren Händen, den Händen der EVP-Parteien, am besten aufgehoben.